Utilisateur:Pénélope Dugenou/Brouillonlesconséquencesduréchauffementclimatique

Article principal: réchauffement climatique

Les enjeux du réchauffement climatique modifier

Cet article développe les enjeux du réchauffement climatique pour l’humanité. En effet les changements climatiques sont susceptibles d’augmenter considérablement la mortalité et la morbidité, à cause du risque accru de dénutrition, des maladies transmises par les insectes, les stress liés à la chaleur.

Un rapport de 2009 publié par la revue britannique The Lancet avait identifié le changement climatique comme la plus grande menace mondiale pour la santé publique au 21e siècle. Le jeudi 29 novembre 2018, The Lancet a publié la deuxième édition de son rapport « Lancet Countdown » dédié aux aspects sanitaires du changement climatique. Ce document dénonce le risque « inadmissible » pesant sur la santé actuelle et future des populations du monde entier, en raison du changement climatique.


Sommaire modifier

1. Conséquences sur la santé

conséquences physiques

conséquences psychologiques

2.Conséquences économiques

   agriculture

   assurances

   tourisme

approvisionnement en énergie

conséquences économiques globales

3. Conséquences géopolitiques

impact de la montée des eaux sur le littoral et du stress hydrique

guerres et conflits violents

4. Vers une société basée sur la lutte contre le réchauffement climatique

Éléments précurseurs

Divergences entre Etats, de la primauté des intérêts économiques

Actions concrètes

Conséquences sur la santé modifier

Conséquences physiques modifier

La santé humaine est directement influencée par le climat (froid, chaleur, précipitations) et indirectement par des conséquences environnementales (propagation de maladies liées à la température), ou sociales (migrations dues au climat).

La fluctuation des températures a un impact sur la santé humaine, et selon le rapport du GIEC (https://www.ipcc.ch/report/ar5/wg2/)  les populations précaires sont les plus vulnérables au changement climatique, et les conséquences négatives l’emporteront sur les conséquences positives (https://www.un.org/fr/chronicle/article/les-effets-du-rechauffement-climatique-sur-la-sante-les-pays-en-developpement-sont-les-plus).

Conséquences physiques directes modifier

La mortalité et la morbidité est liée à la température moyenne quotidienne, et les décès sont principalement dus à  des causes vasculaires et respiratoires. Son évolution dépend de l’ampleur du réchauffement localement, et des adaptations mises en place. L’augmentation de la mortalité serait modérée si aucune mesure n’était prise en Amérique du Nord et du Sud, en Europe Centrale et du Sud, et en Asie du sud-est.

Il n’y aurait une légère baisse de la mortalité en Extrême-Orient, en Europe du Nord, et en Australie (les décès dus au froid diminuant plus ou autant que ceux dus à la chaleur).

Et il y aurait une forte hausse dans le Golfe Persique, dans le nord de la Chine, et dans les zones densément peuplées de l’Asie du Sud.

En effet sans protection climatique les vagues de chaleur avec la température la plus basse atteinte avoisinant les 35°C vont se généraliser, et provoquer de nombreux décès.

Le CO2 n’est pas le seul à impacter la santé humaine. Les émissions de particules fines, ou l’ozone, ont des effets sur la santé.

En effet, une diminution des précipitations entraîne une élévation de la concentration de particules fines dans l’atmosphère. De fait les pathologies respiratoires augmentent.

Les températures élevées et le rayonnement solaire favorisent la formation d’ozone au sol.

Les allergies devraient aussi augmenter.

Il est possible que les premiers signes du réchauffement climatique aient déjà des répercussions sur la santé, sans que ce soit encore bien identifié hors effets directs de la pollution, du mode de vie, etc.

Conséquences physiques indirectes modifier

Le risque le plus redouté concerne les vecteurs de maladies, que sont les moustiques (anophèles, vecteur du paludisme, mais aussi aedes albopictus, vecteur de la dengue, du chikungunya, du virus Zika, présent dans 80 pays, culex, vecteur du virus de West Nile), les puces, les tiques (maladie de Lyme, encéphalite à tiques).

“L’expansion des insectes vecteurs de microbes infectieux est due à plusieurs facteurs : (i) La hausse des températures hivernales augmenterait leur période d’activité (et donc de reproduction) et ainsi modifierait le profil épidémiologique des maladies vectorielles à moustiques et à tiques (transmission continue due à une quasi-absence de diapause). Les sécheresses incitent à stocker l’eau dans des citernes propices à la prolifération des moustiques. (iii) Les pluies à leur tour créent des points d’eau favorables au développement des moustiques.” (https://www.encyclopedie-environnement.org/sante/changement-climatique-effets-sante-de-lhomme/)

Les pays qui seront les plus touchés seront ceux qui ne pourront pas mettre en place des moyens de lutte contre ces vecteurs.

Les changements climatiques et l’accroissement de la concentration en CO2 a déjà des conséquences sur la qualité et le rendement des productions agricoles. A l’échelle mondiale les effets sont négatifs.

Selon le rapport de 2002 de l’OMS sur la santé au moins 150 000 personnes sont décédées des suites des effets indirects du réchauffement planétaire, à cause des crises alimentaires, des maladies cardiovasculaires, de diarrhée, du paludisme, et d’autres infections.

Conséquences psychologiques modifier

Les conséquences psychologiques sont de deux ordres.

Il existe des conséquences psychologiques des personnes déplacées, suite à une famine, une guerre, une inondation.

Et il existe des conséquences psychologiques suite à la prise de conscience des conséquences du réchauffement climatique.

Les réfugiés environnementaux modifier

Il n’est pas encore certain qu’il y ait une corrélation forte entre les conflits naissant sur le globe et le réchauffement climatique.

Toutefois certaines des conséquences physiques entraînent une fragilisation des populations, et peut être générateur de tensions.

Une sécheresse, une inondation, une dégradation des ressources en eau douce, une diminution de la production alimentaire, peuvent placer une population en grand danger, et celle-ci peut être amenée à se déplacer pour assurer sa survie, avec des conséquences géopolitiques, se révolter contre un pouvoir inefficient ou corrompu, ou exacerber les querelles locales. Ceci est d’autant plus marquant dans les pays aux infrastructures inexistantes, et où les conflits ethniques sont déjà latents.

La montée des eaux entraînera quant à elle une augmentation des épisodes de fortes marées, et les populations établies sur les littorals auront tendance à se déplacer.

Les réfugiés climatiques ayant subi un événement climatique extrême sont sujets au “stress post-traumatique”.

Les dépressions et les conflits pourraient augmenter chez les populations soumises à des épisodes climatiques extrêmes répétitifs quand elles s’accompagnent également de pertes de ressources vitales (halieutiques, agricoles, forestières, par exemple).

Une étude américaine semble indiquer une corrélation entre la hausse des températures et celle du nombre de suicides.

Les effets de l’effondrement de la biodiversité sur l’homme sont pour l’instant en cours d’étude.

La prise de conscience modifier

La prise de conscience du risque à venir de collapsus écologique régional ou planétaire peut entraîner un “stress pré-traumatique”. Il se rencontre principalement dans les populations jeunes, et les personnes travaillant sur les thèmes du climat ou de la biodiversité.

Le philosophe Australien Glenn Albrecht parle de “solastagia” (https://www.ledevoir.com/societe/science/437671/souffrez-vous-de-solastalgia). Ce mot signifie pour lui « être privé de l’essence même de son environnement », mot forgé à partir du mot anglais solace, qui signifie réconfort/soulagement, le suffixe algia évoquant la douleur (comme dans nostalgie) et la mélancolie pour, afin de décrire « l’impact psychologique causé par la détérioration de l’environnement sur la conscience et le bien-être des collectivités et des individus », un stress lié à des changements globaux sur lesquels l'individu, voire les collectivités peuvent avoir l'impression de ne plus voir aucune prise. Ce néologisme décrit « cet état d’impuissance et de détresse profonde causé par le bouleversement d’un écosystème », bien que les notions d’écoanxiété(  https://www.enviro2b.com/2010/03/29/emergence-dun-nouveau-mal-lecoanxiete/) et d’écoparalysie sont aussi apparus dans la littérature. Comment « passer d’une époque anthropocène (marquée, depuis la fin du XVIIIe siècle, par l’influence prédominante de l’être humain sur la biosphère), à la « symbioscène », une ère où l’homme devra apprendre à vivre en symbiose avec la planète pour assurer sa propre survie » s'interroge-t-il.


Conséquences économiques modifier

Agriculture modifier

Le déplacement des zones de végétation induit par le réchauffement climatique aura un impact sur les rendements agricoles. En effet l’augmentation de la température et la modification des précipitations, ainsi que l’augmentation de la concentration de CO2 dans l’atmosphère a des conséquences sur la productivité. Adapter l’agriculture aura un coût.

A l’échelle mondiale on peut s’attendre à une amélioration des rendements dans les zones froides et tempérées, et une diminution dans les zones tropicales ou subtropicales.

En Europe le quatrième programme-cadre pour la recherche et le développement (voir source site allemand) a conclu que l’impact serait positif dans le nord de l’Europe, et plutôt négatif dans le sud de l’Europe.

Entre 1981 et 2002 (voir source site allemand) le rendement agricole a baissé pour le blé, le maïs, l’orge, le riz, le soja, et le sorgho.

Les bénéfices sur la fertilisation de la concentration en CO2 sont dérisoires comparés aux effets néfastes du réchauffement. Toutefois des recherches sont menées pour sélectionner des espèces adaptées (voir source site allemand).

L’impact moyen de six modèles climatiques jusqu’en 2080 indique une baisse globale du potentiel de production d’environ 16%.

Il pourrait atteindre 30 à 40% en Inde, et entre 3 et 12% en Allemagne selon les efforts menés sur la fertilisation par le CO2.

La valeur nutritionnelle aussi serait touché, notamment pour le riz, les pommes de terre ou les céréales. La baisse pourrait concerner les protéines, le zinc, le fer, et la vitamine B.

Assurances modifier

Le rapport de novembre 2006 de l’initiative financière du Programme des Nations Unies prévoit un doublement des pertes assurées tous les 12 ans, ce qui voudrait dire 3 à 4 milliards de pertes en 30, 40 ans. Toutefois cette hausse est surtout dû à l’augmentation de la population et des infrastructures dans les régions côtières.

Le rapport de 2005 de l’association britannique des assureurs britanniques prévoit une augmentation de 66% d’ici 2080, pour atteindre 27 milliards de dollars aux Etats-Unis, au Japon, et en Europe. Le rapport s’appuie sur une situation démographique et socio-économique inchangée.

La relation entre le réchauffement climatique et l’augmentation d'événements météorologiques tels les tsunamis, les ouragans, ou les tremblements de terre, n’est pas certaine. Toutefois l’institut de recherche sur l’impact du climat de Postdam (trouver ref ang ou fr.) estime qu’il y a une corrélation entre l’élévation de la température et la probabilité d’évènements météorologiques catastrophiques.

En 2008 les pertes dues aux catastrophes naturelles se sont élevées à 200 000 décès, et 200 milliards de dollars.(trouver source, site allemand)

Tourisme modifier

Globalement les retombées touristiques seront moindres que les retombées économiques et démographiques.

Les conséquences attendues sont une modification des flux touristiques vers les régions froides.

Le manque de neige s’intensifiant les stations de ski des zones basses ou moyennes vont en pâtir.

Approvisionnement en énergie modifier

Dans le secteur de l’énergie le réchauffement climatique influe sur la structure de la demande, c’est à dire les besoins en chauffage et en refroidissement.

La hausse des températures réduira la performance des centrales thermiques, à raison de 0,4 à 0,7% par degré de réchauffement (trouver source site allemand). En effet les fleuves produisent moins d’eau, et celle-ci se réchauffe, donc la capacité de refroidissement diminue.

A la suite d’un été chaud et sec des centrales ont dû fermer en Europe en 2003, 2006, et 2009, et aux Etats-Unis en 2007 et 2008 (voir source site allemand).

Le rendement hydroélectrique devrait rester mondialement stable.

L’énergie éolienne devrait progresser, si les estimations d’augmentation de vent se vérifient.

L’énergie solaire devrait rester stable, l’augmentation du rayonnement solaire étant contrebalancé par l’augmentation de température et la modification des précipitations.

Conséquences économiques globales modifier

Le rapport Stern (lien ici) écrit par l’ex-économiste de la banque mondiale Nicholas Stern, et remis au gouvernement britannique, parle de coûts allant jusqu’à 7000 milliards de dollars si les gouvernements ne prennent pas des mesures radicales au cours des dix prochaines années. Cela représente un coût plus élevé que les deux grandes guerres mondiales ou la crise de 1929. La perte de PIB pourrait se situer entre 5 et 20%.

Le rapport parle de 200 millions de réfugiés victimes de sécheresse et d’inondations par année. Les chiffres sont confirmés par la FAO. Les pays en développement pourraient perdre 16% du PIB agricole et 56 milliards de dollars de pertes par an.

La Chine verrait quant à elle sa production céréalière augmenter.

L’OCDE note aussi que les pays en voie de développement auraient plus de pertes financières que les pays développés.

Le rapport Stern mise sur un investissement global de 1% du PNB pour les mesures en faveur du climat. Ce chiffre est jugé très bas car il tient compte de progrès technologiques baissant le coût de production des énergies renouvelables difficiles à atteindre.

Les coûts liés au méthane libéré lors du dégivrage du pergélisol sous la mer de Sibérie Orientale sont estimés à 60 milliards de dollars.

Conséquences géopolitiques modifier

Impact de la montée des eaux sur le littoral et du stress hydrique modifier

Le GIEC a rappelé à l’Europe sa vulnérabilité face au risque de submersion et d’érosion côtière pour sa façade ouest, mais aussi les risques de sécheresse graves (salinisation, désertification,incendies pour le sud européen).

De nombreuses usines, raffineries, des grands ports, des centrales électriques sont construites sur les littoraux.

Dans les régions du monde où le changement climatique augmente ou crée des conditions de vie insupportables on voit apparaître des réfugiés climatiques. Les zones les plus touchés dans un futur proche seront le Bangladesh, les Îles Carteret, Fidji, Marshall, Kiribati, Shishmaref (voir site allemand).

Le World Watch Institute estime qu’en 2025 40% de la population mondiale pourrait vivre des épisodes de stress hydrique. Les pays ne seront pas touchés de la même façon, et ces disparités pourraient entraîner des conflits armés car les ressources en eau douce sont vitales. Ces populations pourraient aussi avoir tendance à migrer.

Guerres et conflits violents modifier

Le Conseil de Sécurité des Nations Unies a débattu en avril 2007 sur la corrélation possible entre le changement climatique et la menace pour la paix dans le monde.

En 2014 le Pentagone a classé le changement climatique en menace pour la sécurité nationale des Etats-Unis.

En France le Ministère de la Défense a mandaté l’IRIS (écrire def quelque part), Institut de Relations Internationales et Stratégiques pour mettre en place un observatoire géopolitique des enjeux des changements climatiques en termes de sécurité et de défense.

Récemment l’influence du changement climatique sur le déclenchement de la guerre civile syrienne (provoquée par une migration dûe à une sécheresse) a fait l’objet d’études.

La WGBU (mettre ce que c’est) identifie quatre conséquences du réchauffement pouvant amener à un risque accru de déclenchement de conflits violents: dégradation des ressources en eau douce, diminution de la production alimentaire, augmentation des catastrophes liées aux tempêtes et aux inondations, et migration environnementale.

L’impact est prégnant pour les conflits internes.

Cependant le lien entre changement climatique et conflits violents est assez difficile à mettre en avant, à cause des raisons multifactorielles (corruption, pauvreté, inégalités, régime répressif, absences de réformes,...). De nombreuses études sont en désaccord sur le sujet (citer sources site allemand).

Vers une société basée sur la lutte contre le réchauffement climatique modifier

La lutte contre le réchauffement climatique est axée sur deux actions complémentaires: l’atténuation des émissions des GES, et l’adaptation aux changements climatiques.

Les nombreuses études faites pour réduire les émissions des gaz à effet de serre impliquent une sévère remise en question des modes de vie actuels: sobriété énergétique, consommer moins de produits manufacturés, privilégier les transports générant le moins de GES, rapprocher les productions agricoles des villes, manger moins de viande, restructurer le parc industriel.

D’autres études pointent au contraire les opportunités de développements futurs qui peuvent être faits pour appuyer la transition écologique. Citons par exemple le développement des voitures électriques, la recherche sur la captation du carbone, la création de plateformes intermodales, la construction de bâtiments BBC voire à énergie positive, la recherche sur le recyclage des batteries lithium-ion.

Les mesures prises au niveau mondial:l’ONU modifier

Dans le cadre de la coopération internationale l’ONU a créé diverses instances pour  étudier et lutter contre le réchauffement climatique.

En septembre 2015 les états membres ont adopté l’agenda 2030, qui fixe propose des modifications afin de réaliser la transition vers un développement durable.

Le programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) modifier

Suite à la conférence des Nations Unies sur l’environnement qui s’est tenue en 1972 à Stockholm le PNUE a été créé. Il a pour but de promouvoir le développement durable. Ses travaux servent de base de travail pour les conventions des parties.

La convention-cadre des Nations-Unies sur le changement climatique modifier

La Conférence des parties, ou COP  (mettre le lien wiki) est l’organe de décision de la CCNUCC (convention-cadre des Nations Unies sur le changement climatique).

La première COP s’est tenue en 1992 à Rio de Janeiro et marque la création de la CCNUCC.

La troisième COP a débouché sur le protocole de Kyoto.

La 21ème COP a débouché sur l’accord de Paris.

La dernière (COP  25) se tiendra à Madrid fin 2019.

Le fonds vert pour le climat est un mécanisme financier qui sert à reverser des fonds des pays les plus avancés aux pays les plus vulnérables afin de  financer des projets pour combattre les effets des changements climatiques.

Le GIEC modifier

Créé en 1988 par l’OMM (organisation météorologique mondiale, lien wiki) et le PNUE le GIEC a pour mission de compiler les dernières avancées scientifiques sur le climat. Le GIEC en est à son cinquième rapport.

La FAO modifier

La FAO (Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture) promeut auprès de chaque Etat la transition vers des systèmes agricoles et alimentaires durables.

Les mesures prises en France modifier

Les mesures prises en France sont une réponse à la mobilisation de plus en plus forte des représentants de la société civile.

Dans le cadre de l’adaptation nationale au changement climatique il existe depuis 2011 un Plan National d’Adaptation au Changement Climatique, qui  a pour but de protéger les Français face aux évènements climatiques extrêmes. Il a été remanié en 2018.

Suite au Grenelle de l’environnement les acteurs institutionnels ont pour obligation d’élaborer des politiques de lutte contre le réchauffement climatique.

Ceci s’effectue par les schémas régionaux climat-air-énergie (SRCAE),  par les plans climat-énergie territoriaux (PCAET), par la politique de plans ministériels d’administration exemplaire (PMAE).

Ces divers plans interviennent de manière différente selon qu’ils agissent sur les plans de déplacement(PDU)  et les plans d’urbanisme (PLU) et impliquent des actions transversales d’ampleur variables.

L’ADEME joue un rôle actif, ainsi que les agences régionales pour le développement durable, et l’agence de l’eau. Ces agences n’hésitent pas à s’engager auprès d’associations environnementales non gouvernementales.

S’ajoute à ce dispositif un plan climat depuis juin 2017, présenté par Nicolas Hulot. Ce plan ambitieux a pour but d’atteindre la neutralité carbone en 2050. La décarbonation de la production d’énergie suit la feuille de route de la Stratégie Nationale Bas Carbone.

Toutefois le Haut Conseil sur le Climat alerte sur la non-réalisation à prévoir des divers objectifs fixés.

En réaction à la sortie des Etats-Unis de l’accord de Paris le Président Emmanuel Macron a  encouragé la tenue d’un sommet sur le climat. Le One planet summit s’est tenu à Paris le 12 décembre 2017.

La convention citoyenne pour le climat a commencé en octobre 2019 a été initiée par le Président Emmanuel Macron. Le CESE fait partie du comité de gouvernance de cette convention citoyenne. Son agenda s’étale jusqu’en janvier 2020.

https://www.conventioncitoyennepourleclimat.fr/

Voir article wikipédia sur ce sujet.

et ici: https://www.la-croix.com/France/Politique/Croix-suit-convention-citoyenne-climat-linterieur-2019-10-07-1201052590

https://www.franceculture.fr/emissions/le-temps-du-debat/convention-citoyenne-sur-climat-comment-reinventer-la-democratie-representative

L’infrastructure pour les sciences du climat et de l’environnement a été créée le 19 novembre 2019 et rassemble des chercheurs du CEA, du CNRS et du LSCE.

En France environ 2000 chercheurs du CNRS font des recherches sur le climat.

Les organisations non gouvernementales modifier

Outre les diverses mesures prises au niveau mondial et au niveau national de nombreuses voix s’élèvent pour signaler l’urgence d’agir, l’importance de s’adapter à ce réchauffement, et la nécessité de lutter contre un réchauffement trop important.

Certaines de ces ONG (regroupé sous l’acronyme ENGO) sont reconnues par la Convention-cadre des Nations Unies (CCNUCC). Parmi celles-ci se trouvent notamment Greenpeace, le WWF, les amis de la Terre, l’Agence Internationale de l’Environnement.

Liste non complète d’associations en France:

Avenir climatique Réseau action climat association bilan carbone
les shifters Climate chance novethic
Association Négawatt Notre affaire à tous
citoyens pour le climat Extinction rebellion

Les actions modifier