Utilisateur:Nicolas Jeudi/Brouillon

L’éclairage des rues de Stockholm a longtemps été assuré par les propriétaires. La première réglementation connue sur la "bougie" en Suède a été émise en 1697 et concernait Riddarholmen, une île au sein de Stockholm. Ce n’est qu’en 1749 qu’un décret royal sur l’éclairage public a contraint les propriétaires à allumer des lanternes de la tombée de la nuit jusqu'à minuit, à l’exception des nuits de pleine lune. C’est alors que 97 lanternes ont été placées sur les bâtiments de la ville, dans les lieux publics, dans les ports et sur les ponts.

Stockholm était une ville sombre, surtout après minuit, lorsque les lampadaires, appelés "yeux de loup" (vorgögon), étaient éteints. La population locale évitait de sortir à des heures tardives. L’éclairage nocturne à Stockholm est devenu public lorsque les lampes à gaz ont été introduites, aux milieu du XIXème siècle. Ces dernières ont longtemps cohabité avec les lampes à huile. En 1919, elles étaient autant à éclairer les rues (soit 10 650 de chaque). Les deux dernières lampes à huile publiques ont été éteintes en 1940, tandis que la dernière lampe à gaz a été retirée en 1941.

Les années 1930 ont constitué une avancée décisive pour l'éclairage public des rues et pour la signalisation lumineuse à Stockholm. À partir de 1929, l'éclairage public a commencé à être allumé toute la nuit. C’était même le cas pendant la Seconde Guerre mondiale, en dehors de quelques exercices de black-out.

De nombreux lampadaires de Stockholm ont été conçus par des architectes de renom. Par exemple, les luminaires Norrbros, qui ont été dessinés en 1926 par Kurt von Schmalensee, comptent parmi les éclairages de rue fonctionnels les plus anciens et les mieux conservés de Suède. De nos jours, à Stockholm, il existe deux modèles ayant connu cette époque. Ils contenaient autrefois des lanternes à gaz, mais sont aujourd’hui alimentés en électricité. De nouveaux exemplaires sont encore fabriqués et ils sont placés dans les quartiers historiques.

En 2010, la ville comptait environ 145 000 sources lumineuses (lampadaires, etc.). La moitié des luminaires étaient alors équipés de lampes au mercure, qui ont été progressivement supprimées jusqu'en 2015.