Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Les Philippe de Flavius Josèphe

Antiquités judaïques, livre XVII,

Antiquités Judaïques Livre XVII - chap IV modifier

- Hérode fils de Mariamme est rayé du premier testament d'Hérode 1er :

« On accusait aussi la fille du grand-prêtre, femme du roi, d’avoir reçu la confidence de tout ce complot et d’avoir voulu le cacher ; pour cette raison Hérode la répudia et raya son fils du testament qui le désignait pour régner ; il dépouilla aussi son beau-père Simon, fils de Boéthos, du grand-pontificat et le remplaça par Matthias, fils de Théophile, originaire de Jérusalem. (AJ, XVII, IV, 2) »

Cet Hérode est donné pour avoir épousé la seconde fille d'Aristobule, qui est bien Hérodiade si je ne m'abuse: « il désigna pour le fils d’Antipater une fille d’Aristobule et la seconde pour Hérode, son propre fils, qu’il avait eu de la fille du grand-prêtre. »

AJ, XVII, IV, 3. « Sur ces entrefaites arriva de Rome Bathylle, affranchi d’Antipater ; mis à la torture, il fut convaincu d’apporter du poison le livrer à la mère d’Antipater et à Phéroras, de sorte glue, si le premier n’avait pas atteint le roi, le second leur permit d’en avoir d’avoir voulu raison. [80] Il arriva aussi des lettres des amis romains d’Hérode, écrites sur l’initiative et sous la dictée d’Antipater, pour accuser Archélaüs et Philippe de médire de leur père à cause du meurtre d’Aristobule et d’Alexandre et de s’être plaints du sort qui les menaçait eux-mêmes ; »

Antiquités Judaïques Livre XVII - chap VI modifier

XVII, VI, 1. Pendant que les ambassadeurs se hâtaient vers Rome avec les lettres et munis d’instructions sur ce qu’il fallait répondre quand on les interrogerait, le roi tomba malade et fit un testament où il donnait la royauté au plus jeune de ses fils[1], par haine contre Archélaüs et Philippe, en raison des calomnies d’Antipater ;

— VIII — 1. Nouveau testament d’Hérode. Sa mort. — 2. Avènement d’Archélaüs. — 3. Obsèques d’Hérode. — 4. Discours d’Archélaüs à l’armée. Demandes du peuple. modifier

[188] 1[83]. Puis, ayant changé de sentiments, il refit son testament : à Antipas, auquel il avait d’abord laissé la couronne, il donna les tétrarchies de Galilée et de Pérée ; [189] Archélaüs obtint la royauté : son fils Philippe, frère légitime[84] d’Archélaüs[2], eut la Gaulonitide, la Trachonitide, la Batanée et Panias à titre de tétrarchie ; Iamné, Axotos et Phasaelis furent attribués à sa sœur Salomé avec cinq cent mille drachmes d’argent monnayé. [...] Cela réglé, le cinquième jour après avoir fait tuer son fils Antipater, il mourut[85].

— IX[90] — 1-3. Répression d’une révolte à Jérusalem. Sabinus à Jérusalem. — 4. Antipas dispute le trône à Archélaüs. — 5-7. Discours d’Antipater et de Nicolas de Damas devant l’empereur qui réserve sa décision. modifier

IX, 3. [Archélaus réprime une sédition dans le Temple, puis s'apprête à partir pour Rome] Archélaüs descendit alors vers la mer en emmenant, outre sa mère, Nicolas[94], Ptolémée et Ptollas[95] ses amis, après avoir confié à son frère Philippe le soin de toutes ses affaires privées et publiques. [...]

[224] 4[96]. A la même époque, Antipas, fils d’Hérode, s’embarqua pour Rome afin de revendiquer de son côté le trône, car les promesses de Salomé suscitaient en lui l’espoir de régner et il se croyait bien plus légitime successeur qu’Archélaüs, puisqu’il avait été désigné comme roi dans le testament précédent, plus sûr, à son avis, que les dispositions postérieures. [225] Il emmenât avec, lui sa mère et le frère de Nicolas, Ptolémée, familier très honoré d’Hérode et qui lui était dévoué. [226] Mais celui qui le poussait le plus à réclamer la royauté, c’était Irénée, un rhéteur à qui sa réputation d’éloquence avait valu de se voir confier cette cause[97]. C’est pourquoi Antipas ne supportait pas ceux qui lui conseillaient de s’effacer devant Archélaüs, qui était plus âgé que lui et avait été inscrit par son père comme roi dans le codicille. [227] Quand il fut arrivé à Rome, tous ses proches passèrent de son coté, moins par affection pour lui que par haine contre Archélaüs ; ils désiraient surtout d’être libres, sous l’administration d’un proconsul romain. S’il y avait un obstacle à cela, ils pensaient qu’Antipas favoriserait plus leurs intérêts qu’Archélaüs et ils travaillaient tous à lui donner la royauté. D’ailleurs Sabinus envoya à l’empereur un réquisitoire contre Archélaüs[98].

— XI — 1-2. Les Juifs demandent à l’empereur un changement de régime. — 3. Discours de Nicolas de Damas pour Archélaüs. — 4-5. L’empereur règle la succession d’Hérode. modifier

[299] 1[116]. Après avoir ainsi réglé la situation et laissé en garnison à Jérusalem la même légion que précédemment, Varus se hâta de retourner à Antioche. Archélaüs vit naître pour lui à Rome de nouveaux tracas pour la raison que voici. [300] Une ambassade juive arriva à Rome sur l’autorisation donnée par Varus à la nation afin de demander l’autonomie[117]. Les ambassadeurs envoyés par la volonté de la nation étaient au nombre de cinquante, que soutenaient plus de huit mille des Juifs de Rome. [301] L’empereur convoqua le conseil de ses amis et les Romains les plus considérables dans le temple d’Apollon[118] qu’il avait édifié à grands frais.
[...]
Philippe était également arrivé de Syrie sur les exhortations de Varus, surtout pour aider son frère, pour lequel Varus avait beaucoup de sympathie, mais aussi, au cas d’un changement dans la succession royale — car Varus prévoyait qu’elle serait divisée en raison du nombre de ceux qui souhaitaient l’indépendance, — pour n’être pas en retard et obtenir du moins une part de royauté pour lui-même.
[...]
4[120]. Ainsi discourut Nicolas. L’empereur, après les avoir entendus, leva la séance du conseil. Quelques jours plus tard, il se prononça : il ne proclama point Archélaüs comme roi, mais il fit de la moitié du pays qui était soumis à Hérode une ethnarchie qu’il lui donna, en promettant de l’honorer plus tard du titre de roi s’il s’en montrait digne par sa vertu. [318] Divisant l’autre moitié en deux parties, il les donna aux deux autres fils d’Hérode, à Philippe et à Antipas, celui qui avait revendiqué tout le royaume contre son frère, Archélaüs. Antipas eut pour sa part la Pérée et la Galilée qui lui versaient annuellement deux cents talents. [319] La Batanée, avec la Trachonitide et l’Auranitide, une partie de ce qu’on appela le domaine de Zénodore, rapportaient à Philippe cent talents. Quant aux districts soumis à Archélaüs, Idumée, Judée et Samarie, les habitants furent exemptés du quart de leurs tributs par l’empereur, qui décréta cet allégement pour les récompenser de ne pas s’être révoltés avec le reste de la multitude. [320] Les villes soumises à Archélaüs étaient la Tour de Straton[121], Sébaste, Joppé et Jérusalem. Gaza, Gadara et Hippos, villes grecques, furent détachées de son obédience pour être annexées à la Syrie. Archélaüs retirait de son lot un revenu de six cents talents par an[122].

— XIII — 1. Règne d’Archélaüs. — 2. Nouvelles accusations contre lui. — 3-4. Son exil en Gaule, révélé par un songe comme la mort de sa femme. — 5. Annexion de son pays à la Syrie. modifier

1. Lorsque Archélaüs, ayant obtenu l’ethnarchie, fut arrivé en Judée, [...]
Enfin, au mépris des lois nationales, il épousa Glaphyra, fille d’Archélaüs [de Cappadoce] et veuve de son frère Alexandre, de qui elle avait eu des enfants, alors qu’il est interdit aux Juifs d’épouser leurs belles-sœurs[3].[...]
[...]
2. La dixième année du règne d’Archélaüs[128], les principaux des Juifs et des Samaritaine, ne supportant plus sa cruauté et sa tyrannie, l’accusèrent auprès de l’empereur,... [...]
A son arrivée l’empereur écouta sa défense contre certains de ses accusateurs, puis l’envoya en exil en lui assignant pour résidence Vienne, ville de Gaule, et il confisqua ses biens[129][4].

Bataille à Emmaüs modifier

Livre VII, X, 7. [Anthrogès et ses 4 frères] Ils tendirent même un jour près d’Emmaüs une embuscade à une troupe de Romains qui envoyait les vivres et les armes de l’armée ; ayant réussi à envelopper ce détachement, ils percèrent de flèches le centurion Arius qui le commandait et quarante de ses plus vaillants fantassins ; [283] les survivants, effrayés par leur malheur, se sauvèrent sous la protection de Gratus et des soldats du roi qui l’entouraient et abandonnèrent les cadavres. Cette guerre d’escarmouches se prolongea longtemps, faisant beaucoup d’ennuis aux Romains et beaucoup de mal à leur propre peuple.

[...] Livre VII, X, 9. On incendia aussi Emmaüs sur l’ordre de Varus, pour venger ceux qui y avaient été tués : le village avait été précédemment évacué par les habitants.

Cruci-fiction modifier

[295] 10. Varus détacha clans le pars une partie de son armée pour rechercher les fauteurs de la rébellion. De ceux qu’on dénonça il fit châtier les uns comme principaux responsables et relâcha les autres ; il y eut deux mille personnes crucifiées pour cette affaire.

Livre XVIII modifier

6. C'est alors aussi que mourut Philippe, frère d'Hérode, la vingtième année du principat de Tibère et la trente-septième de son propre règne sur la Trachonitide, la Gaulanitide et le peuple de Batanée. Il avait montré un caractère modéré et pacifique à l'égard de ses sujets. [107] En effet, il passait toute l'année dans les terres qui lui appartenaient. Dans ses voyages il n'avait pour compagnons que quelques hommes choisis. Le trône sur lequel il siégeait pour rendre la justice le suivait dans ces déplacements; s'il rencontrait quelqu'un dans la nécessité de lui demander secours, il faisait sur le champ dresser son trône là ou il se trouvait et, s'asseyant dessus, donnait audience, châtiait les coupables et acquittait ceux qui étaient accusés injustement. [108] Il mourut à Julias et, après des obsèques somptueuses, fut enseveli dans la sépulture qu'il s'était fait construire à l'avance. Comme il était mort sans enfants, Tibère hérita de ses possessions et les annexa à la province de Syrie, mais en ordonnant que les impôts levés dans sa tétrarchie y fussent affectés.

V 1. Le tétrarque Hérode, vaincu par son beau-père Arétas. demande l'appui de Tibère. - 2. Histoire de Jean Baptiste. - 3. Vitellius, apprenant la mort de Tibère, arrête les hostilités. - 4. Descendants d'Hérode le Grand. modifier

[109] 1. A ce moment il y eut un conflit entre Arétas, roi de Pétra, et Hérode pour la raison suivante. Le tétrarque Hérode avait épousé la fille l'Arétas et vivait avec elle depuis longtemps. Partant pour Rome, il descendit chez Hérode, son frère, fils d'une autre mère, car il était né de la fille du grand pontife Simon. [110] Or, le tétrarque s'éprit de la femme de celui-ci, Hérodiade, qui était la fille d'Aristobule, un autre de ses frères, et la sœur d'Agrippa le Grand; et il eut l'audace de lui parler de l'épouser. Elle y consentit ; ils convinrent qu'elle cohabiterait avec, lui dès son retour de Rome et qu'il répudierait la fille d'Arétas. [111] II s'en alla donc à Rome après avoir conclu ce pacte. Quand il revint, ayant réglé à Rome les affaires pour lesquelles il s'y était rendu, sa femme, instruite de son accord avec Hérodiade, le pria, avant qu'il eût découvert qu'elle savait tout, de l'envoyer à Machaero (38) - sur les confins du territoire d'Arétas et de celui d'Hérode - sans rien dévoiler de ses intentions. [112] Hérode l'y envoya, supposant que sa femme ne se doutait de rien. Mais elle, qui avait envoyé quelque temps auparavant des émissaires à Machaero, lieu dépendant alors de son père, y trouva préparé par le commandant tout ce qui était nécessaire à son voyage. A peine y fut-elle arrivée qu'elle se hâta de gagner l'Arabie, en se faisant. escorter par les commandants de postes successifs ; elle arriva aussi vite que possible chez son père et lui révéla les intentions d'Hérode. [113] Arétas chercha un prétexte d'hostilités dans une contestation au sujet des frontières du territoire de Gamala. Tous deux réunirent leur armée en vue de la guerre et y envoyèrent à leur place des généraux. [114] Une bataille eut lieu et toute l'armée d'Hérode fut taillée en pièces à cause de la trahison de transfuges qui, tout en appartenant à la tétrarchie de Philippe, étaient au service d'Hérode, Hérode manda cotte nouvelle à Tibére. [115] Celui-ci, irrité de l'incursion d'Arétas, écrivit à Vitellius de lui faire la guerre et de le ramener enchaîné, s'il le prenait vivant, ou d'envoyer sa tête s'il était tué. Tels furent les ordres donnés par Tibère au proconsul de Syrie.

[116] 2. Or, il y avait des Juifs pour penser que, si l'armée d'Hérode avait péri, c'était. par la volonté divine et en juste vengeance de Jean surnommé Baptiste (39). [117] En effet, Hérode l'avait fait tuer, quoique ce fût un homme de bien et qu'il excitât les Juifs à pratiquer la vertu, à être justes les uns envers les autres et pieux envers Dieu pour recevoir le baptisme ; car c'est à cette condition que Dieu considérerait le baptême comme agréable, s'il servait non pour se faire pardonner certaines fautes, niais pour purifier le corps, après qu'on eût préalablement purifié l'âme par la justice. [118] Des gens s'étaient rassemblés autour de lui, car ils étaient très exaltés en l'entendant parler. Hérode craignait qu'une telle faculté de persuader ne suscitât une révolte, la foule semblant prête à suivre en tout les conseils de cet homme. Il aima donc mieux s'emparer de lui avant que quelque trouble se fût produit à son sujet, que d'avoir à se repentir plus tard, si un mouvement avait lieu, de s'être exposé à des périls. [119] A cause de ces soupçons d'Hérode, Jean fut envoyé à Machaero, la forteresse dont nous avons parlé plus haut, et y fut tué. Les Juifs crurent que c'était pour le venger qu'une catastrophe s'était abattue sur l'armée, Dieu voulant ainsi punir Hérode.

[120] 3. Après avoir fait des préparatifs de guerre contre Arétas et s'être mis â la tête de deux légions, de toutes les troupes légères et de la cavalerie qui y étaient attachées, guidé par les rois soumis aux Romains, Vitellius se hâta vers Pétra et occupa Ptolémaïs. [121] Comme il se préparait à faire traverser la Judée par son armée, les principaux citoyens vinrent le trouver et essayèrent de le détourner de passer par leur pays, car il n'était pas conforme à leur tradition de laisser transporter des images ; or, il y en avait beaucoup sur les enseignes (40). Déférant à leur demande, il changea les résolutions qu'il avait prises à ce sujet. Ayant ordonné à ses troupes de marcher par la grande plaine (41), lui-même monta avec le tétrarque Hérode et ses amis à Jérusalem, pour sacrifier à Dieu pendant la fête nationale des Juifs qui y avait lieu. [122] II y assista et fut reçu avec honneur par la foule des Juifs ; il séjourna là pendant trois jours et destitua de la grande-prêtrise Jonathas pour la transmettre à son frère Théophile. [123] Le quatrième jour il reçut une lettre qui lui apprenait la mort de Tibère et il fit jurer par le peuple fidélité à Caïus. Il rappela aussi l'armée pour faire hiverner chacun dans ses foyers, parce qu'il n'avait pas le pouvoir nécessaire pour faire la guerre comme avant, maintenant que l'empire était aux mains de Gaius.

[...]

4. Hérode le Grand eut deux filles de Mariamne, fille d'Hyrcan : Salampsio qui épousa son cousin Phasaël, fils de Phasaël, frère d'Hérode, à qui elle avait été donnée en mariage par son père, et Cypros qui, elle aussi, épousa un de ses cousins, Antipater, fils de Salomé, sœur d'Hérode. [131] Phasaël eut de Salampaio cinq enfants: Antipater, Alexandre, Hérode et deux filles, Alexandra et Cypros. Celle-ci épousa Agrippa, fils d'Aristobule, et Alexandre épousa Timios, un des principaux citoyens de Chypre, cher qui elle mourut sans enfants. [132] Cypros eut d'Agrippa deux garçons et trois filles nommées Bérénice, Mariamme, Drusilla ; les garçons s'appelaient. Agrippa et Drusus. Drusus mourut avant l'adolescence. [133] Agrippa fut élevé par son père... (43) avec les autres frères Hérode et Aristobule ainsi quo Bérénice et les fils d'Hérode, fils d'Hérode le Grand. Cette Bérénice était la fille de Costobar et de Salomé, sœur d'Hérode. [134] Aristobule les laissa encore tous petits quand il fut tué par son père avec son frère Alexandre, ainsi que nous l'avons relaté (44). Une fois adolescent, cet Hérode, frère d'Agrippa, épousa Mariamme, fille d'Olympias, elle-même fille du roi Hérode et de Joseph, le même fils de Joseph, frère dut roi Hérode ; il eut d'elle un fils, Aristobule. [135] Le troisième frère d'Agrippa. Aristobule, épousa Iotapé, fille de Sampsigéramos, roi d'Emèse, et ils eurent une fille sourde nommée aussi lotapé. [136] Tels furent les enfants des fils. Quant à Hérodiade leur sœur, elle épousa Hérode, qu'Hérode le Grand avait eu de Mariamne, la fille du grand-pontife Simon ; et ils eurent pour fille Salomé, après la naissance de laquelle Hérodiade, au mépris des lois nationales, épousa, après s'être séparée de son mari encore vivant. Hérode, frère consanguin de son premier mari qui possédait la tétrarchie de Galilée. [137] Sa fille Salomé épousa Philippe, fils d'Hérode, tétrarque de Trachonitide, et comme il mourut sans laisser d'enfants, elle épousa Aristobule fils d'Hérode, frère d'Agrippa; elle en eut trois fils : Hérode, Agrippa, Aristobule. Telle fut la descendance de Phasaël et de Salampsio.

Antiquités judaïques, livre XVIII, V, 4 : Quant à Hérodiade leur sœur, elle épousa Hérode, qu'Hérode le Grand avait eu de Mariamne, la fille du grand-pontife Simon ; et ils eurent pour fille Salomé

Notes et références modifier

  1. Hérode Antipas, le fils de la Samaritaine Malthacé.
  2. γνήσιος = légitime:Expression singulière, car Philippe était fils (selon la tradition), non de Malthaké (mère d’Archélaüs et d’Antipas), mais de la juive Cléopâtre.
  3. Voir Deutéronome, 25, 5 ; Lévitique, 18, 16 ; 20, 21 (Léon Hermann).
  4. Cf. Dion Cassius LV, 27 ; Strabon, XVI, 2, 46.