Utilisateur:Michel Abada/Article en cours de modification/Année de la crucifixion de Jésus
Concernant l'année de la crucifixion de Jésus, certains historiens comme François Blanchetière estiment que la critique est sérieusement démunie pour préciser cette date et se range donc à la date le plus souvent avancée par la tradition chrétienne (vers 30). D'autres comme Simon Claude Mimouni estiment qu'il est possible de déterminer cette date de 30 en croisant les informations tirées de l'évangile selon Jean — qui serait plus historique que les autres —, du Talmud et du calcul de la phase de la lune, en estimant que les trois évangiles synoptiques fournissent une information erronée en plaçant la crucifixion de Jésus le jour même de Pessah. Toutefois, d'autres historiens en utilisant les mêmes éléments estiment que la crucifixion de Jésus ne peut pas intervenir avant 33, car l'évangile attribué à Jean mentionne trois montées à Jérusalem et trois Pâques entre la rencontre de Jean le Baptiste et la crucifixion de Jésus. D'autres historiens estiment que l'on ne peut rien tirer des évangiles en terme de chronologie à cause des nombreuses incohérences et impossibilités qui s'y trouvent. La plus grande incohérence chronologique des évangiles étant qu'entre l'incident du Temple et la crucifixion de Jésus, il s'écoule moins d'un jour dans les évangiles synoptiques pour qui cet incident est la cause de son arrestation, alors que dans celui attribué à Jean, plusieurs années séparent ces deux événements.
D'autres historiens comme Nikos Kokkinos, se fondent principalement sur Flavius Josèphe qui situe la mort de Jean Baptiste entre 34 et le début de l'année 36. Puisque la tradition chrétienne, ainsi que toutes les sources placent la crucifixion de Jésus peu de temps après la mort de Jean baptiste, ils proposent la date de la pâque 36 pour la crucifixion de Jésus, à peine six mois avant que Ponce Pilate soit renvoyé à Rome par Lucius Vitellius pour qu'il s'explique auprès de l'empereur. Ils font remarquer que cette date de 36 est tout aussi compatible avec les observations astronomiques de la lune que les dates de 30 et 33 et qu'elle n'entre en contradiction ni avec les données des évangiles, ni avec les données fournies par l'apôtre Paul et qu'au contraire les indications données par Tertullien et diverses chroniques qui voient Jésus encore vivant en 35 deviennent alors possibles. Par ailleurs, en se fondant sur les indications qu'Eusèbe de Césarée fournit pour déterminer la durée du ministère public de Jésus, ainsi que d'autres sources, certains historiens comme Daniel Schwartz proposent la date de 19.
Blanchetière
modifier- Quelques temps forts dans l'histoire du proto-nazaréisme
« - Vers 30. Il est inutile d'insister sur le fait que nous sommes sérieusement démunis pour préciser la date de la crucifixion de Yeshua de Nazareth aux portes de Jérusalem, etc[1]... »
Autres
modifier- Harold W. Hoehner, Chronological Aspects of the Life of Christ, § The yeaur of the Christ(s crucifixion
et aussi
- Harold W. Hoehner, Herod Antipas, Antipas and John the Baptist
- (Robert ?) Eisler associe Jean et ses disciples avec la Quatrième philosophie, fondée par Judas le Galiléen. Ce sont les barjonîm qui sont identifiés comme des extrémistes et étaient une partie de la secte des Dosithéens sadoqites qui a produit le document de Damas (Eisler IH§0Y§, II, 66-71 [Eng. Trans. p. 252-255). puisque le ministère de Jean commence lors du règne d'Hérode Archélaos, il est connecté avec la révolte de Judas le Galiléen, Simon de Pérée et Athronges. Jean a été élu grand prêtre des insurgés et prêche a field sermon (Lc 3:14) avant de marcher dans la bataille. Le moment de la révolte a lieu après la mort d'Hérode Ier le Grand (Eisler IH§0Y§, II, 83-90). Le baptême de Jean a une signification politique, parce qu'être baptisé était un serment militaire d'allégeance au sujet de son enrôlement dans l'armée du nouvel Israël. Le peuple entrait dans une nouvelle alliance avec le Dieu national au travers le baptême de Jean.Ils s'engageaient à être de fidèles soldats du Messie à venir, qui était le général en chef et le commandant des armées (Eisler IH§0Y§, II, 92-96). Naturellement pour Harold W. Hoehner, Eisler construit sa théorie en se basant sur des interpollations byzantines non-fiables de la version grecque de Flavius Josèphe.
- Voir s'il y a quelque chose à tirer de ce livre pour sourcer le PdV des théologiens sur Antipas, Hérodiade, etc...
- (Robert ?) Eisler associe Jean et ses disciples avec la Quatrième philosophie, fondée par Judas le Galiléen. Ce sont les barjonîm qui sont identifiés comme des extrémistes et étaient une partie de la secte des Dosithéens sadoqites qui a produit le document de Damas (Eisler IH§0Y§, II, 66-71 [Eng. Trans. p. 252-255). puisque le ministère de Jean commence lors du règne d'Hérode Archélaos, il est connecté avec la révolte de Judas le Galiléen, Simon de Pérée et Athronges. Jean a été élu grand prêtre des insurgés et prêche a field sermon (Lc 3:14) avant de marcher dans la bataille. Le moment de la révolte a lieu après la mort d'Hérode Ier le Grand (Eisler IH§0Y§, II, 83-90). Le baptême de Jean a une signification politique, parce qu'être baptisé était un serment militaire d'allégeance au sujet de son enrôlement dans l'armée du nouvel Israël. Le peuple entrait dans une nouvelle alliance avec le Dieu national au travers le baptême de Jean.Ils s'engageaient à être de fidèles soldats du Messie à venir, qui était le général en chef et le commandant des armées (Eisler IH§0Y§, II, 92-96). Naturellement pour Harold W. Hoehner, Eisler construit sa théorie en se basant sur des interpollations byzantines non-fiables de la version grecque de Flavius Josèphe.
- François Blanchetière, Enquête sur les racines juives du mouvement chrétien, p. 245.