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Jules Ferdinand Massol, ouvrier

Jules Ferdinand MASSOL est né le à Roquefort-sur-Soulzon (Aveyron) et mort le à Paris 16e, est un militaire qui a gravi tous les échelons pour devenir colonel, commandant de la Garde républicaine.

Il est le 8ième enfant (de 10 enfants) de Pierre MASSOL[1], marchand, propriétaire cultivateur, aubergiste et voiturier et de Marie Antoinette PONS[2], aubergiste puis sans profession. Son père décède le 6/6/1838 alors qu’il n’a que 9 ans. Cela pourrait expliquer que sa mère n’ait pas pu continuer de le mettre à l’école.

Il travaillait à Marseille comme garçon perruquier quand il devança le service militaire d’une année. Il s’engagea pour 2 ans à Marseille le 7/10/1848[3] au 21ième régiment d’Infanterie légère devenu le 96ième régiment d’Infanterie de ligne. «Voltigeur»[4] le 23/9/1848, il fut nommé caporal le 4/7/1850[3] et se rengagea pour 2 ans le 21/9/1850 à compter du 7/10/1850. Nommé caporal de carabiniers le 8/12/1851. Il tirait bien car il reçut une épinglette d’honneur au concours de tir lors de l’inspection générale le 24/8/1852.

Il fut nommé sergent (après qu’il eut signé le 6/10/1852 un nouvel engagement pour 2 ans) le 10/10/1852 ; puis sergent-fourrier le 11/7/1853.

Il se rengagea pour 2 ans le 29/4/1854 à partir du 7/10/1854. Nommé sergent de grenadiers le 14/4/1855.

La guerre de Crimée qui opposa l'Empire russe à une coalition formée de l'Empire ottoman de la France, du Royaume-Uni et du royaume de Sardaigne avait déjà commencé en 1853 quand il partit sur sa demande (car il faisait partie des compagnies de dépôt), pour aller rejoindre les bataillons de guerre en Crimée.

Il embarqua à Toulon le 2/5/1855 à bord de la corvette à vapeur le Primauguet . Il débarqua à Kamiesch (Crimée) le 15/5/1855 et séjourna au camp d’Inkerman.

Il se distingua à la bataille de Sébastopol :                                                                                                        

''« Pendant cette mémorable campagne, il se conduisit en véritable soldat, et à l'assaut de Sébastopol, le 8 septembre, où il était encore sous-officier, il enleva sa compagnie pour franchir les dernières parallèles et attaquer le Petit-Redan, dit Batterie noire, au cri de « En avant, grenadiers ! Vive la   France ! »

En arrivant dans les batteries russes, il fut fait prisonnier avec douze de ses camarades, il s'échappa des mains des soldats  de l'escorte, au moment où on allait lui faire traverser la rade, et revint prendre le commandement de sa compagnie où il ne trouva que dix-neuf hommes sans chef, sur 127 partis au moment de l'assaut.

Le régiment fut complètement décimé ce jour-là, il y eut 36 officiers hors de combat, tant tués que blessés.

Le sergent Massol fut, pour sa brillante conduite dans cette affaire, nommé sergent-major le 12 septembre 1855 et décoré de la médaille militaire le 14. Promu sous-lieutenant le 23 du même mois, il passe aux voltigeurs quelques jours après. »''

Pour ce fait d’armes, il reçut la médaille militaire et la médaille de Crimée (aussi appelée la médaille de la reine d’Angleterre) avec 2 agrafes.

  1. né le 18/7/1778 à Roquefort-sur-Soulzon et décédé le 6/6/1838 à Roquefort-sur-Soulzon
  2. née le 21/8/1795 à Saint-Félix-de-Sorgues et décédée le 9/3/1875 à Millau
  3. a et b Etat de services vérifiés d'après les documents déposés au Ministère de la guerre en mai 1889 - Services Historique de la Défense à Vincennes GR 5 YF 75134
  4. Titre non reconnu par le Ministère de la guerre