Utilisateur:Malivalat/Brouillon

Histoire

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La fontaine Louis-XII est attestée, pour la première fois, sous le nom de « L'Arsis » durant le XIIIe siècle[1]. En 1492 puis en 1515, des travaux de rénovation sont effectués sur la fontaine sans que son apparence ne change[1]. Pierre de Valence, célèbre maître fontainier, s'occupe de la reconstruction des canalisations des fontaines de Blois entre 1511 et 1512[2]. De nombreuses fontaines sont alors édifiées dans la ville entre 1512 et 1525[3]. En 1573 ou 1575, la fontaine de l'Arsis apparaît sur un dessin de François de Belleforest[1].

Au cours du XVIe siècle, la fontaine de l'Arsis est renommée, pour la première fois, « La Grande Fontaine »[3]. Lors de la création de la place Louis-XII, entre 1819 et 1823, la fontaine est déplacée[1]. C'est à cette époque, en 1820, qu'elle finit par être rebaptisée « Fontaine Louis-XII »[3]. Mal entretenue et en ruines, elle échappe toutefois à la destruction[4]. La fontaine est classée aux monuments historiques depuis 1840[5]. Elle est donc restaurée pour la première fois en 1893[1].

Durant la Seconde Guerre mondiale, plus précisément en 1940, elle échappe aux bombardements qui détruisent le centre-ville[6]. La Fontaine est de nouveau restaurée en 1988[1].

Architecture

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La fontaine Louis-XII a une style gothique spécifique de la seconde partie du Moyen Âge en Europe occidentale[1]. Elle possède les armoiries de la ville de Blois[1]. Le décor est entièrement flamboyant[3].

Elle est composée d'un imposant massif de maçonnerie rectangulaire et d'un vaste bassin réaménagé au XIXe siècle[3]. La partie inférieur ne possède pas d'ornement, cependant, elle  est composée de deux registres séparés par un larmier de forme prismatique. Tout le décor se développe à partir du niveau supérieur. En effet, il est accentué par un corps de moulures dont les parties creuses sont ornées de tiges de feuillages et d'un rinceau de feuilles de vigne et de grappes de raisin. Au centre une niche, plus élevée que le garde corps, est couverte d'un dais à baldaquin finement sculpté, tandis que les niches latérales, p^lus petites, mais au décor identique, marquent les angles du buffet; A la hauteur du garde-corps, à gauche de la niche centrale, figuraient les armes de la ville : un écu à fleur de lys, tenu par le porc-épic et le loup, totalement refait au XIXe siècle, d'après celui d'une maison de la rue des Juifs.

Bibliographie

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  • Annie Cosperec, Blois la forme d'une ville, Paris, Imprimerie Nationale, (ISBN 978-2110813220)
  • Bruno Guignard, Blois de A à Z, Blois, Sutton, , 191 p. (ISBN 978-2849106211), p. 39-43
  • Pascal Nourrisson et Jean-Paul Sauvage, Blois insolite et secret, Blois, Alan Sutton, , 152 p. (ISBN 978-2813806376), p. 31-36

Références

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  1. a b c d e f g et h Nourrisson et Sauvage 2013, p. 33.
  2. Cosperec 1994, p. 201 et 202.
  3. a b c d et e Cosperec 1994, p. 202.
  4. Guignard 2017, p. 40.
  5. Notice no PA00098347, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  6. Guignard 2017, p. 41.