Utilisateur:Leonard Fibonacci/Tria nomina

Définitions modifier

— agnomen

à partir du IIe siècle, nom supplémentaire, associé au reste de la nomenclature par une formule comme qui et, idem.—

anthroponyme : nom de personne.—
assonance : voir nom d’assonance. —
C.A. : voir constitution antonine.—
cité pérégrine

le droit et les institutions indigènes y sont appliqués, les habitants sont pérégrins (les citoyens romains viennent d’ailleurs ou ont été promus à titre individuel).—

cité (ou ciuitas)

 seule division administrative des provinces romaines ; elle comprend un territoire avec un chef-lieu ou capitale. Une cité peut être pérégrine, municipe (le plus souvent de droit latin), ou colonie.—

ciuitas Romana (ou citoyenneté romaine)

désigne à la fois la condition des citoyens romains, et les droits et devoirs qui lui sont consubstantiels (droits de vote, de mariage donc de légitimation des enfants, d’ester en justice et donc de faire du commerce, d’exercer des sacerdoces et des honneurs, etc., devoirs de se faire recenser, de payer des impôts spécifiques, etc.).

— cognomen / surnom : le 3e élément de la nomenclature des citoyens romains, les tria nomina* ; il peut être héréditaire ou individuel.— colonie romaine

deux catégories : de “déduction” = cité qui a été créée avec apport de citoyens romains ; “honoraire” = cité promue dont les habitants deviennent citoyens romains ; dans les deux cas les institutions sont calquées sur celles de Rome.—

constitution antonine (ou édit de Caracalla)

décision prise, en 212, par l’empereur Caracalla, d’accorder la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l’empire.—

Deckname

littéralement “nom de couverture”, désigne les noms d’assonance.—

décurion

membre du conseil (sénat) local d’une cité.—

double citoyenneté

citoyenneté à deux niveaux, celui de la communauté romaine (= citoyen romain) et celui de la cité (= citoyenneté locale).—

double filiation

expression employée à tort (filiation longue serait plus adapté mais n’est pas utilisé) pour une filiation exprimée sur plusieurs générations ; en fait, la filiation peut être énumérée sur trois générations ou plus.—

droit latin

régime juridique sous lequel les habitants jouissent des droits civils du citoyen romain et, en outre où les magistrats pérégrins et leur famille deviennent citoyens romains à leur sortie de charge ; dans le cas du droit latin majeur la citoyenneté est aussi acquise pour les décurions.

— duo nomina

les “deux noms” des citoyens romains, c’est-à-dire gentilice + surnom ; mais prénom + gentilice est précisé duo nomina première manière.— duumvirs (quinquennaux)

collège des deux magistrats à la tête d’une cité ; les duumvirs quinquennaux exercent un mandat spécial, tous les quatre ans.—

édit de Caracalla

voir constitution antonine.—

épichorique (nom)

dans le domaine grec, un nom épichorique est un nom local, grec ou indigène ; c’est l’équivalent du nom latin indigène. —

gentilices patronymiques

au sens propre, ce sont des gentilices créés à partir du nom unique du père, en principe donc au moment de la promotion d’un pérégrin à la citoyenneté ; en dérivent les gentilices de formation patronymique qui adoptent le même schéma linguistique, mais à partir d’un nom qui n’est pas celui du père, sans doute celui d’un ascendant. Le phénomène est linguistique, sans aucune influence sur la qualité juridique de la citoyenneté.—

homonyme

mot dont l’orthographe ou la prononciation est semblable à celle d’un autre mot.—

homophone

mot qui a le même son qu’un autre ; voir assonance

hypocoristique

du grec hypokorízomai, “parler à la façon d’un enfant” ; mot qui a une tonalité affectueuse, souvent exprimée par une suffixation (ex. : (ma) bichette) ou par une diminution (Freddy pour Frédéric).—

idionyme: voir nom unique.—
indigène

originaire du pays où l’on se trouve ; propre à la population indigène d’un pays (le sens “originaire d’un pays colonisé”, à coloration péjorative, est une extension tardive).—

Lallname

littéralement en allemand “nom gazouillé” ; mot formé à la manière du langage enfantin, de deux syllabes ; ces mots sont proches des hypocoristiques (dont ils sont parfois difficiles à distinguer) parce qu’ils ont une tonalité affectueuse (c’est pourquoi on traduit souvent en anglais par “petname”). —

magistrat municipal

magistrat qui participe à l’administration d’une cité, quel que soit le statut de celle-ci.—

municipe

cité qui reçoit une promotion impériale et des institutions romaines ; il existe des muncipes de droit romain et de droit latin.—

nom d’assonance

nom qui a le même son, ici en latin et dans une langue indigène (homophone*), et a indifféremment un sens identique ou un sens différent ; l’assonance est proche de l’homophonie.—

nom de traduction

nom indigène attesté, traduit, ici en grec ou en latin.—

nom indigène

nom dont la racine est indigène, et qui, dans la plupart des cas, a été latinisé (par ajout d’une désinence notamment).—

nom latin (à fréquence) indigène, ou “nom latin régional” : nom latin attesté en Italie et qui se rencontre ailleurs avec une fréquence remarquable. L’expression “nom d’apparence latine” est à éviter car elle donne abusivement l’impression d’une volonté de tricherie.— nom latin italien

nom latin attesté en Italie, et hors d’Italie pour des Italiens avérés (des colons, des militaires par exemple).—

nom latin régional

voir nom latin indigène.—

nom unique

dénomination caractéristique de l’onomastique pérégrine ; l’expression doit lui être réservée.—

nomen/ gentilice

élément central des tria nomina *, nom porté par tous les membres de la famille, la gens.—

papponyme

nom du grand-père.—

patronyme

nom du père.—

patronymie

à l’origine formation d’un élément de la nomenclature d’un enfant (en principe le gentilice) à partir d’un élément de la nomenclature de son père ; elle se développe par la création de gentilices, de racine soit latine soit indigène.—

pérégrin = non-citoyen

personne libre, étrangère à la communauté des citoyens romains.—

peregrini dediticii, déditices

indigènes des États annexés soumis sans condition.—

praenomen / prénom : 1er élément des tria nomina*, il précède le nom (d’où la traduction approximative comme prénom) ; il est essentiellement exprimé pour les hommes ; en principe individuel, il se transmet souvent de père en fils et est pris dans une liste très limitée.— quinquennal

voir duumvir.—

surnom

voir cognomen.

—sobriquet

employé indifféremment pour désigner un signum ou un agnomen.

—signum

nom isolé en marge de l’inscription (en tête ou sur un côté), souvent au vocatif ; il peut être personnel ou partagé par les membres d’une famille ou un collège.—

théonyme

nom de dieu.—

théophore

en relation avec les noms de dieux.—

thériophore

en relation avec un nom d’animal.—

traduction

voir nom de traduction.

translittération

transcription dans une autre langue ; elle implique parfois le changement d’alphabet (du grec au latin par exemple). —

tria nomina

les trois noms des citoyens romains, soit le praenomen*, ou prénom, précédant le nomen, ou gentilice, et le cognomen*, ou surnom.—

tribu

circonscription de vote dans laquelle est inscrit tout citoyen romain. Les tribus sont au nombre de 35.—

unicum

mot attesté une seule fois.—

vocalisation

emploi d’une voyelle caractéristique d’une langue (p.ex. vocalisation celtique ou germanique) ou insertion d’une voyelle dans un mot qui n’en comporte pas (en général pour permettre une transcription d’une écriture avocalique dans une autre)