Utilisateur:Leonard Fibonacci/Nehaderta et Nisibe

Il n'y a pas lieu de suivre Mireille Hadas-Lebel et de considérer que la Nisibe citée ici serait une autre Nisibe inconnue située près de Nehardea, l'expression "Dans le même circuit du fleuve se trouve encore la ville de Nisibis" parlant vraisemblablement de la très grande boucle de l'Euphrate dans lesquelles effectivement les deux villes se trouvent. 5il n'est même pas nécessaire de suppoer que Josèphe l'a fait exprès pour brouiller les pistes)

1. Histoire d'Anilaios et d'Asinaios modifier

Située juste après l'affaire de la statue de Caligula, l'ordre donné à Petronius de se suicider et l'assassinat de Caligula (janvier 41) et sous Artaban II qui règne de 12 à 38/40 ap. J.-C..

« [310] 1. Il arriva aux Juifs de Mésopotamie et surtout de Babylonie une catastrophe pire que toute autre : on fit d'eux un massacre immense et tel qu'on n'en avait pas encore raconté auparavant. Je vais en exposer exactement les détails et aussi les causes qui provoquèrent ce malheur. [311] Naarda (Nearde'a [Νέερδα]) est une ville de Babylonie, non seulement populeuse, mais maîtresse d'un territoire fertile, étendu et rempli d'habitants avec toute sorte de biens : elle est de plus peu accessible à des ennemis, parce qu'elle est entourée sur tout son pourtour par l'Euphrate qui l'environne et par des remparts. [312] Dans le même circuit du fleuve se trouve encore la ville de Nisibis (84). Les Juifs, se fiant à la nature des lieux, déposaient là les doubles drachmes que, selon la coutume nationale, chacun consacrait à Dieu, ainsi que toutes leurs offrandes, et ils se servaient de ces villes comme d'un trésor. [313] C'est de là que, le moment venu, on envoyait les offrandes à Jérusalem. Par dizaines de mille les Juifs s'occupaient de leur transport, parce qu'ils craignaient les brigandages des Parthes dont la Babylonie était tributaire.

[314]. Il y avait deux frères, Asinaios et Anilaios, originaires de Naarda (Νεερδᾶται)[1]... »

Voir aussi modifier

  1. Josèphe, AJ, XVIII, IX, 1.