Utilisateur:Leonard Fibonacci/Itinéraires aux tombes des martyrs

  • Gaston Boissier, Promenades archéologiques : Rome et Pompéi, Collection XIX, , 399 p. (présentation en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article

On dispose de certains de ces itinéraires datant du VIe – VIIe siècle, deux d'entre-eux découvert à Salzbourg en 1777, énumèrent de façon assez détaillées les catacombes de la Voie Appienne[1]. Le pape Damase a passé sa vie à réparer et à embellir les catacombes[2]. Les vers qu'il a composé étaient placés au-dessus des tombeaux des saints[2]. Un alphabet avec une forme spéciale pour les lettres avait été conçu pour ces inscriptions par un graveur appelé Furius Filocalus qui se désignait lui-même comme admirateur et ami du pape Damase, ce qui permet d'ailleurs d'itentifier ces inscriptions plus facilement et de savoir par conséquent que l'on se trouve près d'un tombeau de quelque grand personnage[2].

Le cimetière de Callixte est plus ancien que son nom le laisse supposer tout montre que les plus anciennes galeries de la catacombe date de la seconde moitié du IIe siècle[3]. Ce qui ne peut être contesté, c'est que les briques qui ont servis à la construction des entrées des galeries, porte la marque du fabricant et qu'elles ont toutes été fabriquées sous Marc Aurèle[3]. Le premier hypogée date donc du IIe siècle[3].

Cimetière Domitillae Nerei et Achillei ad sanctam Petronillam modifier

L'Index des anciens cimetières chrétiens de Rome désignait la catacombe de Domimitilla comme : Cimeterium Domitillae Nerei et Achillei ad sanctam Petronillam via Ardeatina[4].

Un Itinéraire appelé « De locis SS. Martyrum » indique : « Près de la via Ardeatina se trouve l'église de sainte Pétronille. Sainte Pétronille est inhumé là ainsi que les saints Nérée et Achillée[5]. »

La Basilique semi-enterrée modifier

Fasola: « La basilique fut par conséquent aussi construite en leur honneur : ils ne se trouvaient donc pas simplement à titre d'hôtes dans le sanctuaire de sainte Pétronille[6]. »

Ce fut d'abord « une crypte souterraine : on y pénétrait par un escalier, dont on voit encore, derrière l'abside [de la basilique], la voûte et un fragment du couloir d'entrée[6] ». La crypte fut détruite pour laisser la place à l'abside[6]. « Maruchi au cours des fouilles de 1910 en dégagea la partie basse, dans laquelle on remarqua sur trois côtés trois niches pour des sarcophages et dans le pavement trois fosses[6]. » Des sondages récents ont révélé, communiquant avec la crypte, un sanctuaire en maçonnerie de briques de forme trapézoïdale, d'environ 6-7 mètres de côté, orienté dans un autre sens que l'actuel sanctuaire[6], sachant que l'actuelle basilique est (à peu près) orientée en est-ouest avec l'abside vers l'Est (l'orientation exacte est "Est-Est-Nord - Ouest-Ouest-Sud", voir plan en fin de livre). L'abside vers l'Est est je crois l'orientation classique des églises au IVe siècle.

« Finalement, entre 390 et 395, on construisit en opus mixtum la nouvelle et grande basilique longue d'environ 30 mètres et large de 19[7]. »

  • Umberto M. Fasola et M. M. Lebreton (trad. de l'italien par M. M. Lebreton), La basilique des SS. Nérée et Achillée et la catacombe de Domitille, Rome, Edizioni Roma, , 95 p..  
  • Exemple "harvsp" : <ref name="Mimouni 2012, p.395">{{harvsp|Mimouni|2012|p=395}}.</ref>

Le culte des martyrs modifier

  1. Boissier 2016, p. 146.
  2. a b et c Boissier 2016, p. 150.
  3. a b et c Boissier 2016, p. 151.
  4. Fasola et Lebreton 1963, p. 6.
  5. Fasola et Lebreton 1963, p. 19.
  6. a b c d et e Fasola et Lebreton 1963, p. 22.
  7. Fasola et Lebreton 1963, p. 23.