Utilisateur:Kohtake/Brouillon

Assimilation culturelle

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Assimilation au Québec

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Le Québec vie notamment de l’assimilation. Depuis que le Canada fût colonisé par les Anglais, les québécois francophones doivent faire face à des attentas d’assimilation. Par exemple, lorsque les francophones étaient encore majoritaires en 1810, Jonathan Sewell a affirmé vouloir noyer la population francophone. En 1849, la British American League a même voulu joindre le Canada aux états-unis dans le but d’assimiler et d’enlever le pouvoir aux francophones.[1] Depuis la conquête du Canada par les anglais en 1760, la francophonie au Canada diminue de plus en plus, faute d’assimilation. Le haut taux d’immigration, le manque de natalité et la religion sont trois causes majeures.[2]Les populations qui sont déjà en minorité et qui reçoivent de nouveaux immigrants se mettent automatiquement en position d’être assimilés.[3] Environ 9 nouveaux arrivants à Montréal sur 10 décident de s’angliciser.[4] Le ratio entre les gens qui choisissent l’anglais et ceux qui choisissent le français est insuffisant du côté de la langue officielle. Bientôt, les francophones seront minoritaires à Montréal[5]. Le problème est que les nouveaux arrivants au Québec, pour la plupart, obtiendront une éducation en anglais ou seront entourés plus de l’anglais que de français dans le quotidien[3]. Pour garder un certain contrôle sur notre langue, l’éducation en français devrait être controlée. C’est notamment ce que la France où même les États-Unis font.[6]

Pour poursuivre, le manque de nouveaux nés dans les familles québécoises ne suit pas celui des anglophones canadiens démographiquement parlant. Auparavant, les Québécois faisaient souvent parties de familles nombreuses. Cela à servi plusieurs fois comme moyen de résistance contre l’assimilation, notamment pendant la revanche des berceaux. Les Québecois devaient compter sur la croissance naturelle de population pour arriver à conserver la langue et la culture.[7] Jusqu’à environ 1950, la moyenne d’enfants par famille tournait autour de 8 ou 9.[8]  Auparavant, cela était suffisant pour compenser pour la hausse d’immigration. Cependant, puisque l’indice synthétique de fécondité au Québec était de 1,58 enfants par femme en 2021[9] et que l’immigration continue d’augmenter, le rapport entre les deux contribue au danger de l’assimilation. Le pourcentage de canadiens français est en chute. À chaque 10 ans, on observe qu’il y a une baisse d’environ 2%. Ces chiffres pourraient continuer à augmenter.[10]


  1. Séraphin Marion, « La survie du Québec francophone est-elle assurée ? », Les Cahiers des dix, no 41,‎ , p. 61–79 (ISSN 0575-089X et 1920-437X, DOI 10.7202/1016223ar, lire en ligne, consulté le )
  2. Séraphin Marion, « La survie du Québec francophone est-elle assurée ? », Les Cahiers des dix, no 41,‎ , p. 61–79 (ISSN 0575-089X et 1920-437X, DOI 10.7202/1016223ar, lire en ligne, consulté le )
  3. a et b Fathali Moghaddam, « Assimilation et multiculturalisme : le cas des minorités au Québec » [PDF], (consulté le )
  4. Séraphin Marion, « La survie du Québec francophone est-elle assurée ? », Les Cahiers des dix, no 41,‎ , p. 61–79 (ISSN 0575-089X et 1920-437X, DOI 10.7202/1016223ar, lire en ligne, consulté le )
  5. Séraphin Marion, « La survie du Québec francophone est-elle assurée ? », Les Cahiers des dix, no 41,‎ , p. 61–79 (ISSN 0575-089X et 1920-437X, DOI 10.7202/1016223ar, lire en ligne, consulté le )
  6. Séraphin Marion, « La survie du Québec francophone est-elle assurée ? », Les Cahiers des dix, no 41,‎ , p. 61–79 (ISSN 0575-089X et 1920-437X, DOI 10.7202/1016223ar, lire en ligne, consulté le )
  7. Ruth Rose, « La politique familiale au Québec : la recherche d’un équilibre entre différents objectifs », Santé, Société et Solidarité, vol. 9, no 2,‎ , p. 31–42 (DOI 10.3406/oss.2010.1411, lire en ligne, consulté le )
  8. Jacques Henripin, « Trois siècle de « grosses familles » », Cap-aux-Diamants : la revue d'histoire du Québec, no 39,‎ , p. 30–35 (ISSN 0829-7983 et 1923-0923, lire en ligne, consulté le )
  9. Institut de la statistique du Québec, « Naissances et fécondité », sur Institut de la Statistique du Québec (consulté le )
  10. Séraphin Marion, « La survie du Québec francophone est-elle assurée ? », Les Cahiers des dix, no 41,‎ , p. 61–79 (ISSN 0575-089X et 1920-437X, DOI 10.7202/1016223ar, lire en ligne, consulté le )