Utilisateur:Khalilwordpress/Brouillon

LES ÉTUDES DES ÉCHANGEURS DE CHALEUR modifier

 

Le Fonctionnement des échangeurs de chaleur modifier

Introduction modifier

Parmi les nombreux modes de conversion d’énergie, celui qui consiste à transférer de la chaleur d’un

fluide « chaud » à un fluide « froid » se réalise dans des appareils appelés échangeurs thermiques.

On distingue plusieurs types d’échangeurs thermiques selon que leur fonctionnement est continu ou

discontinu, ou encore selon que les fluides qui échangent de la chaleur sont séparés par une paroi

ou, au contraire, mis en contact direct.

Un autre élément de classification se rapporte au changement de phase éventuel de l’un des deux

fluides : on parlera

 

De réchauffeurs ou refroidisseurs en l’absence de changement de phase, et

D’évaporateurs, générateurs de vapeur, bouilleurs ou condenseurs si l’objectif poursuivi est la

vaporisation, l’ébullition ou la condensation de l’un des deux fluides.

D’autres dénominations mettent encore en évidence l’objectif principal de la conversion d’énergie ;

c’est ainsi par exemple que l’on appelle récupérateurs, préchauffeurs, ou économiseurs des

appareils qui permettent de récupérer de l’énergie thermique, notamment au bénéfice d’un

préchauffage. Les mots surchauffeurs, désurchauffeurs constituent d’autres exemples de

dénominations particulières.

Les échangeurs les plus employés à bord des navires sont les échangeurs à tubes et à plaques

Choix d'un échangeur modifier

L'échangeur thermique se définit en fonction

Du rôle joué (réchauffement, refroidissement, condensation ébullition).

De la nature des fluides en présence (vapeur ou liquide, risque de corrosion)

Des débits nécessaires.

On cherche à optimiser les frais d'investissement et de fonctionnement. Il faut donc étudier

ensemble les aspects purement thermiques (coefficient de transfert, surface d'échange) et les

aspects liés à la mécanique des fluides. Les résistances thermiques sont d'autant plus faibles que

les vitesses d'écoulement sont élevées, il est possible de se satisfaire d'une surface d'échange plus

faible ce qui diminue l'investissement. Par contre les pertes de charge seront plus élevées ce qui

nécessitera des pompes plus puissantes (augmentation des coûts d'investissements) et une

dépense énergétique plus élevée(Augmentation des coûts de fonctionnement). L'étude d'optimisation au cas par cas fournira la

réponse pour déterminer le choix le plus économique.

Coefficient d’efficacité de refroidissement et de chauffage modifier

Encrassement d'un échangeur modifier

Les dépôts sont fréquents sur les parois des échangeurs:

Boues: causées par des suspensions insolubles circulant à faible vitesse.

Si les particules des suspensions sont indésirables, il faut filtrer avant l'entrée dans l'échangeur.

• rouille: causée par la corrosion. L'utilisation d'acier inoxydable permet d'y remédier.

• tartre: dépôt dur et compact causé par la précipitation de sels à solubilité inverse (sulfate de

calcium, carbonate de sodium...) sur des surfaces chaudes.

On utilise le coefficient d'encrassement α pour quantifier l'influence des dépôts. Si on note K et K'

respectivement les coefficients de transfert thermique globaux sans encrassement et avec

encrassement, on a la relation suivante:

1           1        1

 ----- =    ----- + -----

    k’           k        α

Par exemple dans le cas d'une condensation de vapeur organique par de l'eau (échangeur tubulaire

en acier), on peut assister à une diminution de l'ordre de 30 % du coefficient de transfert global. Pour

de l'eau le coefficient d'encrassement est de l'ordre de 2000 W.m-2.K-1.

Calorifugeage modifier

Il intervient quand des produits doivent être maintenus à une température supérieure ou inférieure à

la température ambiante On peut calorifuger soit des canalisations soit des appareils (échangeurs,

réservoirs, colonne de rectification, fours...). Le calorifugeage des canalisations est notamment

indispensable quand on véhicule de la vapeur d'eau, un liquide organique à température de fusion

élevée ou une solution concentrée qui ne doit pas cristalliser avant l'arrivée dans une cuve.

On revêt l'appareil ou la tuyauterie avec de très mauvais conducteurs thermiques. Les matériaux

alvéolaires (ils contiennent des alvéoles emprisonnant de l'air) conviennent très bien car la

conduction dans l'air est très mauvaise et il y a de très nombreuses alvéoles. De même la convection

peut difficilement s'établir dans les volumes très petits des alvéoles.

Parmi les matériaux alvéolaires utilisés on peut citer la laine de verre, le polystyrène ou le

polyuréthane expansé.

Les type des échangeurs modifier

Échangeurs à tubes modifier

-Échangeur coaxial

-Échangeur spiralé

-Serpentin de cuve

-Échangeurs à faisceau et calandre

Échangeurs à plaques modifier

 Principe des Échangeurs à faisceau et calandre modifier

L’échangeur à faisceau et calandre est l’échangeur le plus fréquemment utilisé. La surface de

transfert thermique est constituée d’un ensemble de tubes dans lesquels circule un des deux fluides.

Les extrémités de chaque tube sont fixées par frettage, soudage ou mandrinage dans les plaques de

tête. A l’intérieur de l’échangeur, les tubes sont maintenus en position par des supports qui peuvent

servir de chicanes.

Etant donné qu’on ne peut démonter le faisceau de tubes, cette construction n’est acceptable que

dans les cas où le fluide circulant autour des tubes ne produit pas d’encrassement de la surface

extérieure des tubes. Les différences de températures existant entre les tubes et le corps de

l’échangeur peuvent produire des contraintes thermiques élevées. Lorsqu’on est en présence de ce

cas, il faut permettre aux tubes fixés dans les plaques tubulaires et l’enveloppe de se dilater

indépendamment les uns des autres. On utilise alors des échangeurs à tête flottante

. Dans ce cas, l’échangeur est généralement à deux passes.

Une autre possibilité permettant des dilatations indépendantes du corps de l’échangeur et du

faisceau de tubes est l’utilisation de tubes en forme de U

L’inconvénient majeur de ce type d’échangeur réside dans la difficulté de nettoyer intérieurement les

tubes par suite de leur courbure.

Dispositions de tubes dans un faisceau : modifier

(a) alignés avec un pas carré

(b) disposés en quinconce avec un pas carré

(c) et (d) disposés en quinconce avec un pas triangulaire.

Chicanes: modifier

Trois types de chicanes. Les chicanes constituent un mode de fixation utilisé lorsque les tubes

peuvent être remplacés individuellement, et à ce titre, elles peuvent être soumises à des forces

importantes lorsqu’on procède au démontage. Elles doivent donc avoir une épaisseur adéquate. Il

faut de plus laisser un espace suffisant entre

Les chicanes pour faciliter les opérations de nettoyage.

Conduite, entretien et incidents de fonctionnement des échangeurs à tubes. modifier

Conduite modifier

Mise en marche et arrêt: modifier

a) Fermez la vanne d'alimentation entre la pompe et l'échangeur

b) Ouvrir entièrement la vanne d'arrêt à la sortie

c) Ouvrir la vanne de purge.

d) Démarrer la pompe.

e) Ouvrir doucement la vanne d'alimentation.

f) Appliquer graduellement la pression jusqu'à la pression opérationnelle en utilisant les vannes

pendant le démarrage

g) Refermer la vanne de purge dès que l'air a complètement disparu.

Arrêt modifier

Arrêts brefs modifier

Fermez lentement les vannes d'alimentation, commençant avec le circuit le plus

contraignant.

Arrêter les pompes.

Fermer les vannes sur les tubulures de sorties.

Arrêt prolongé modifier

Pour les arrêts d'un mois ou plus, suivez les recommandations complémentaires ci-dessous :

Purger et vidanger l'échangeur

Nettoyer à grande eau l et procéder à un nettoyage approprié. Prenez garde de ne pas utiliser des

liquides de nettoyage de l'eau de rinçage avec des chlorures, cela peut provoquer la corrosion.

Les échangeurs de chaleur devront fonctionner en réglant la quantité du débit, de manière à ce que

la vitesse de l'eau de refroidissement ne soit pas excessive.

S'ils fonctionnent à une trop grande vitesse, il est possible qu'un écoulement turbulent se produise

dans les tubes de refroidissement, endommageant la couche interne des tubes et provoquant une

corrosion.

(Limite supérieure de la vitesse d'écoulement dans les tubes (dans de l'eau de mer: 1,8 ml sec.)

Pendant la marche modifier

Relevés des températures

Contrôle des fuites

Serrage

Incidents modifier

Fuites internes modifier

Serrage

Pression

Tubes fuyards

Joints

Fuites externes modifier

Serrage

Pression

Joints

Réduction du transfert modifier

Bouchage

Entretien modifier

Lorsque la durée de vie utile d'un échangeur de chaleur est atteinte, il est possible, dans bien des

cas, de reconditionner cet échangeur.

Les composants endommagées sont remplacés et réintégrées dans l'échangeur original.

Dans tous les cas de conditionnements, il faut s'assurer de la qualité de toutes les composantes de

façon à ce qu'on ait un échangeur de chaleur qui corresponde en tout point à l'échangeur original.

Dans ces cas, il faut s'assurer que toutes les exigences minimales relatives à l'échangeur, telles que

définies lors de la conception originale, soient respectées.

Réparation modifier

La réparation est une forme simplifiée de reconditionnement.

Dans ce cas -ci, aucune composante n'est remplacée. Il suffit souvent de reconstruire localement,

par soudage, la composante percée ou endommagée. Il est possible aussi de « Condamner» un

tube percé. Souvent, l'objectif de la réparation n'est pas de reconditionner l'échangeur pour lui rendre

son état original mais plutôt de minimiser le temps d'arrêt.

Parmi les services de reconditionnement, on note.

Le retubage complet ou partiel de l’échangeur.

La reconstruction des têtes et de brides

Le déplacement de nozzles d'entrée et de sortie

Nettoyage modifier

Dans un programme de maintenance préventive, l'entretien régulier des échangeurs de chaleur

optimise la durée de vie de ces derniers.

Il faut nettoyer la surface thermique, éliminer les sites de corrosion, tester les échangeurs et

ré-appliquer une couche de peinture

Inspection et nettoyage des tubes et des coquilles

Les tubes de refroidissement et les coquilles des conduits devront être inspectés et nettoyés

périodiquement

Les matières étrangères devront être retirées avec un outil de nettoyage à tube

Ces matières étrangères se trouvant dans les tubes de refroidissement provoqueront la corrosion

des cellules de concentration et leurs dépôts affecteront les organes sur lesquels elles adhéreront.

En outre, elles accéléreront la corrosion en endommageant la couche interne des tubes, du fait d'une

vibration ou d'un écoulement turbulent.

En particulier, on devra faire très attention à l'organe d'entrée du tube où des matières étrangères

fibreuses ou visqueuse restent facilement, leur dépôt provoquant facilement des vibrations.

Ensemble de nettoyage tubes

Inspection et remplacèrent des plaques de zinc: modifier

Bien que les plaques de zinc fournies aient été mises au point pour que leur période d'efficacité soit

à une date donnée, il est possible qu'elles fondent plus tôt que la dite période selon les conditions de

fonctionnement.

De façon à éviter ce problème, la première inspection des plaques de zinc devra être effectuée

quelques mois seulement après que l'eau de refroidissement ait été placée dans les échangeurs de

chaleur. Il faudra, à ce moment, vérifier l'efficacité des conditions d'anticorrosion et diffusion.

Le moment où les plaques de zinc devront être remplacées devra être décidé en .rapport avec les

conditions de leur fusion

De même, les plaques de zinc qui s'usent extrêmement devront être remplacées par des plaques de

zinc de rechange.

On devra y faire très attention, du fait de la corrosion des plaques tubulaires des couvercles de

conduits, etc. II ne sera pas possible d'éviter la progression de la corrosion si les plaques de zinc

sont entièrement consumées.

Remplacement des tubes des échangeurs de chaleur: modifier

Isolation de l’échangeur

Démontage des couvercles de conduits: coquilles.

Nettoyage de l’ensemble

Un système de fixation des coquilles

Concernant les tubes endommagés et les fuites. modifier

Traitement d'urgence : modifier

Une fuite pourra être arrêtée par les obturateurs en bois, sur les deux côtés des tubes endommagés.

Remplacement: modifier

Les tubes endommagés devront être remplacés par les tubes de rechange.

Comment retirer un tube endommagé modifier

Les couvercles des conduites situés sur les deux côtés devront être retirés.

Les Tubes endommagés devront être vérifiés

Le côté de l'enlèvement des tubes devra être choisi (aucun obstacle ne doit se trouver sur ce côté).

Les parties dilatées des tubes devront être raclées avec une mèche en laissant un embout dans la

plaque tubulaire.

La technique dépend du type de montage des tubes ‘(soudure, presses étoupe, dudgeon,)

Tests hydrauliques modifier

Voir documents et plaques signalétiques de l’échangeur.

Principe des Échangeurs à plaque modifier

Eléments des Plaques modifier

L'échangeur de chaleur à plaque se compose des éléments montrés à la figure suivante

Une configuration de rainurassions dessinées en chevron est estampée sur une mince plaque

métallique de moins de 1 mm qui est munie de rainures dans la périphérie pour y engager les

garnitures pour l'étanchéité.

Dans l'installation des plaques sur le cadre, la plaque ayant une entrée sur la gauche, comme il est

vu à partir du coté de la garniture, est appelée plaque A, et chaque autre plaque B (entrée sur la

droite, est vu à partir du coté de la garniture).

Disposition des plaques et écoulement du liquide modifier

Dans la configuration des plaques, le dessin de rainurassions dessinées en chevron est disposé en

spires, base angulaire - base angulaire et ainsi de suite. Eviter une disposition angulaire- angulaire

ou base- base. S'assurer de placer la garniture orientée vers le cadre:

Conduite, entretien et incidents de fonctionnement des échangeurs à plaques modifier

Mise en marche et arrêt: modifier

a) Fermez la vanne d'alimentation entre la pompe et l'échangeur

b) Ouvrir entièrement la vanne d'arrêt à la sortie

c) Ouvrir la vanne de purge.

d) Démarrer la pompe.

e) Ouvrir doucement la vanne d'alimentation.

f) Appliquer graduellement la pression jusqu'à la pression opérationnelle en utilisant les vannes

pendant le démarrage

g) Refermer la vanne de purge dès que l'air a complètement disparu.

Arrêt modifier

Arrêts brefs modifier

Fermez lentement les vannes d'alimentation, commençant avec le circuit le plus contraignant.

Arrêter les pompes.

Fermer les vannes sur les tubulures de sorties

Arrêt prolongé modifier

Pour les arrêts d'un mois ou plus, suivez les recommandations complémentaires ci-dessous :

Purger et vidanger l'échangeur

Nettoyer à grande eau l et procéder à un nettoyage approprié. Prenez garde de ne pas utiliser des

liquides de nettoyage de l'eau de rinçage avec des chlorures, cela peut provoquer la corrosion.

Les échangeurs de chaleur devront fonctionner en réglant la quantité du débit, de manière à ce que

la vitesse de l'eau de refroidissement ne soit pas excessive.

S'ils fonctionnent à une trop grande vitesse, il est possible qu'un écoulement turbulent se produise

Pendant la marche modifier

Relevés des températures

Contrôle des fuites

Serrage

Dans la canalisation, vérifier que la force de traction ou la force de compression ayant pour cause la

tuyauterie et la contrainte, telle qu'une dilatation thermique de la canalisation pendant le

fonctionnement, ne puisse être appliquée au raccordement. Installer le support des conduits aussi

prés que possible du raccordement.

S'assurer d'installer un évent et un purgeur d'air dans la canalisation.

Vérifier que la pulsation du liquide à l'échangeur de chaleur soit retardée au minimum.

Installer une soupape de respiration dans le cas ou la pression de fermeture de la pompe et plus

grande que la pression de résistance de l'échangeur de chaleur.

La température de fonctionnement maximum et la pression de fonctionnement maximum sont

indiquées sur la plaque du constructeur.

Incidents modifier

Fuites internes modifier

Fêlures plaques

Fuites externes modifier

Serrage

Pression

Joints

Réduction du transfert modifier

Bouchage

Mauvais Serrage

Entretien

Démontage (Ex) modifier

En règle générale, dans un échangeur de chaleur, le cadre et la plaque d'appui sont maintenus en

parallèle par deux vis de serrage qui sont diagonalement opposés.

Pour le desserrer graduellement les deux vis de serrage.

Lorsqu'un échangeur de chaleur utilise six ou davantage vis de serrage, retirer tout d'abord les

boulons se trouvant aux angles, et les refixer en dernier lieu pour protéger les angles du cadre d'un

endommagement.

Retirer les boulons à l'exception des deux qui sont opposés.

Desserrer les deux boulons qui restent, étant donné que le cadre et la plaque d'appui sont maintenus

en parallèle. Prendre garde à ce que le Cadre et la plaque d'appui ne soient pas écartés de plus de

10 mm latéralement et de 25 mm longitudinalement.

Le boulon de blocage (plus court que le boulon de serrage, n'étant pas muni d'un logement de palier)

est un boulon à l'épreuve de la pression, inutilisable pour le démontage et le serrage.

Aussi, lorsqu'il est installé, le retirer tous d'abord et le refixer en dernier lieu, comme pour les boulons

des angles

Serrage modifier

Vérifier que la surface de la garniture soit propre avant le serrage.

Appuyer la plaque et la plaque d'appui sur le cadre, puis installer les deux boulons (utilisés pour le

démontage).

Les serrer en maintenant parallèlement la plaque d'appui et le cadre, comme pour le démontage.

La dimension du serrage devra être celle donnée sur la plaque du constructeur fixée au cadre.

Mesurer la dimension dans au moins quatre positions.

Lorsque les deux boulons opposés sont serrés de façon presque sûre, serre les boulons qui

restent.

Outillage modifier

Le desserrage et le resserrage des plaques sont effectués manuellement ou avec une pompe

hydraulique et des vérins qui permettent un déplacement rapide et uniforme du fond mobile

Desserrage modifier

Avant d'ouvrir, mesurer la cote entre les deux fonds fixe et mobile.

Avec une clé, desserrer les écrous hexagonaux (Repère J) des 4 tirants (Repère O) (N° 2-2’,

6-6’).

Dévisser à la main les écrous (Repère J) de X mm correspondent à la longueur des vérins

hydrauliques + Y leur course.

Poussez les 4 tirants (Repère O) vers le fond fixe de X + Y mm.

Montez les 4 vérins hydrauliques avec leurs tirants dépassant de Y-5 mm, et montez les écrous

repère J.

Mettez les 4 vérins hydrauliques sous pression pour serrer le paquet de plaques légèrement.

Cette opération demandera un resserrage supplémentaire de 5 mm.

Maintenez les vérins sous pression et enlevez les tirants 1-1', 4-4', 7-7', si le nombre de tirants est

supérieur à 12 ou enlevez les tirants centraux si leur nombre est inférieur à 12.

Dévisser à la main les écrous (Repère J) des tirants 3-3’, 5-5’ de 145 mm, ou les écrous 1-1’,

3-3’ quand le nombre de tirants est inférieur ou égal à 12.

Libérez la pression des vérins pour permettre un desserrage de Y-5 mm.

Répétez les opérations précédentes jusqu'à ce que le paquet de plaques soit entièrement ouvert.

Y est la course pour les vérins hydrauliques (100 ou 150 mm).

Nettoyage modifier

Nettoyage mécanique modifier

Desserrer le paquet de plaques, ôter les tirants, déplacez le fond mobile contre le pied et faites

glisser les plaques une par une pour permettre de les nettoyer séparément avec une brosse ou de

l'eau sous pression.

Quand vous utilisez de l'eau sous pression, les plaques doivent être posées à plat pour éviter de la

abîmées.

N'utilisez jamais de brosse métallique qui pourrait créer des amorces de corrosion des plaques.

Soyez prudent de ne pas endommager les joints et de s'assurer qu'ils sont en bon état avant de les

remonter sur l'échangeur

Nettoyage chimique modifier

Le nettoyage des plaques sans démonter les plaques de l'échangeur est possible. Monter un

système de nettoyage en place sur les orifices de l'échangeur et faites circuler sur chaque circuit un

produit de nettoyage approprié. Assurez-vous de la bonne tenue des plaques et des joints par

rapport à ce produit

Remplacement d’un joint ou une plaque modifier

Les échangeurs à plaques jointées selon le modèle et les matériaux utilisés, sont disponibles avec

des joints collés ou agrafés. Consultez le plan d'ensemble de votre échangeur pour vérifier le type de

système utilisé.

Remplacement d’un joint modifier

Retirer la plaque de l'échangeur thermique et ôter le joint. Si le joint pose des difficultés à s'enlever,

utilisez un pistolet à air chaud au dos de la gorge pour ramollir la colle.

Nettoyer la plaque complètement. Toutes traces de vieille colle devraient être enlevées des gorges

de joint. Une fois que la plaque est propre, installer un nouveau joint comme décrit au paragraphe 3.

Installer alors la plaque à sa place d'origine.

Remplacement d’une plaque modifier

Vérifiez la dénomination de la plaque (paire ou impaire) et la position du joint. La plaque de

remplacement devrait avoir la même épaisseur, le modèle, la désignation et le même matériau de

joint et sa position d'origine.

Installation de nouvelle plaque modifier

Le nombre de plaques ou leur position peut changer pour permettre d'augmenter la surface ou la

configuration interne par le changement du nombre de passe.

Stockage de pièces de rechange modifier

Plaques

Les plaques de rechange devraient être stockées dans leur emballage d'origine et dans un local

propre.

Joints

Les joints devraient être stockés dans un secteur abrité de la lumière à une température entre 0°

Et 20°C. Si les joints sont stockés à une température inférieure à 0°C ils doivent être réchauffés à

0°C avant manipulation.

Les joints devraient être stockés de préférence à plat. Si l'endroit de stockage est exigu, les joints

peuvent être stockés pliés en deux en veillant à ne pas créer de cassures. Dans tous les cas il est

préférable de stocker les joints dans leur emballage d'origine.

Colle modifier

Il est nécessaire d'approvisionner de la colle pour des réparations d'urgence.

La colle devrait être stockée selon les instructions du fabricant et de la durée de vie du produit

(Généralement 6 mois) ne devraient pas être supérieur. Généralement la colle est stockée dans un

endroit frais et sec

Quand la colle avec durcisseur est utilisée, seule la quantité souhaitable devrait être préparée

Montage des plaques modifier

Positionnement des plaques

Les plaques doivent être correctement installées pour assurer un paquet de plaques uniforme et un

placement correct des joints

Accrochage des plaques sur le bâti

Les plaques sont accrochées en 3 phases

Engagement sur le rail supérieur avec la plaque simultanément inclinée sur le côté et vers l'arrière de

l'échangeur.

Rotation de la plaque sur le rail avec la plaque inclinée vers l'arrière.

Positionnement verticale de la plaque sur le guide.

La figure du milieu montre une plaque correctement accrochée sur le rail supérieure.

Serrage manuel du paquet de plaques modifier

Le paquet de plaques est monté contre le fond fixe. Chaque plaque est déplacée le long du rail

supérieur et appuyé sur la plaque précédente.

Le fond mobile est alors poussé en contact avec le paquet de plaques. Le resserrement est fait sur

4 tirants.

En serrant successivement les tirants, la cote de serrage sera atteinte.

Ne dépassez jamais la cote minimum, sinon vous endommagerez les plaques. On préconise de

serrer l'échangeur à sa cote moyenne avec des joints neufs pour maintenir l'élasticité du joint à la

cote mini, les plaques sont en contact métal sur métal. Alors les tirants restant seront installés et

serrés pour assurer la même pression autour du fond.

Serrage hydraulique du paquet de plaques modifier

Le paquet de plaques est monté contre le fond fixe. Chaque plaque est glissée le long du rail

supérieur et collé à la plaque précédente.

Installez 4 tirants (Repère O). Ces 4 tirants doivent avancer X mm du fond fixe approximativement.

Montez les vérins hydrauliques avec leurs tirants (Repère O).

Montez les écrous hexagonaux et les rondelles à la main.

Mettre l'écrou J en contact avec la rondelle K. assurez-vous que les fonds fixe et mobile sont

parallèles de 1 mm. Mettez les vérins hydrauliques sous pression pour comprimer le paquet de

plaques par Y mm.

Installez les tirants restants (Repère I) ainsi que leurs rondelles et écrous (Repère J et K).

Libérez la pression des vérins hydrauliques et serrer l'écrou (Repère J) des tirants O avec une clé

pour que les tiges des vérins entre de Y mm.

Mettez les vérins hydrauliques sous pression de nouveau jusqu'à ce que l'échangeur soit serré à une

cote intermédiaire entre la cote maxi et mini indiquée sur la plaque de firme.

Ne Dépassez jamais cette cote.

Finissez de serrer les tirants avec une clé.

Le fond fixe et mobile doit être parallèle à 0.5 mm près.

Si on remarque un léger défaut de parallélisme, il doit être corrigé en serrant les écrous (Repère J)

avec une clé.

Enlevez les vérins hydrauliques et mettez leurs écrous (Repère J).

Serrez légèrement (approximativement de 15 m daN) les écrous des tirants restants (RepèreO).

Test hydraulique modifier

Après chaque démontage, il est nécessaire d'effectuer un test hydraulique à la pression indiquée

sur la plaque de firme.

Les tests hydrauliques sont effectués pour détecter les fuites éventuelles. Si une fuite apparaît au

niveau du témoin de fuite, elle peut être éliminée en resserrant l'échangeur dans la limite des

cotes de serrage indiquée sur la plaque de firme. Une fuite importante est le résultat d'un mauvais

montage; dans ce cas on ne serre pas l'échangeur.

L'essai hydraulique d'un circuit (i.e. A) permet de déceler les plaques défectueuses.

Une fissure sur une plaque entraînerait une fuite entre les circuits. Pour détecter la position de cette

fuite contacter le constructeur.