Utilisateur:JmBooks/Brouillon Henry Blatin

Henry Blatin (1806-1869) est un médecin de Clermont-Ferrand.

Biographie

Engagements

• A travaillé avec la SPA sur les manières les moins cruelles d’abattre les animaux
• Suggère que manger de la viande d’animaux domestiques, y compris ceux de la ferme est immoral
• Condamne le fait que le pasteur Bodeker, qui rapproche le fait de manger la viande d’un animal connu/qu’il a connu se rapproche de l’anthropophagie, ne pousse pas assez loin le principe et ne s’interdit pas de manger des animaux de la même espèce pourvu qu’il ne les ait pas connus
• Se positionne en faveur de l’hippophagie car l’alternative en usage est selon lui de prolonger les souffrances de l’animal en le forçant à travailler jusqu’au bout de ses forces et en le maltraitant pour le punir de ne pas être capable d’effectuer correctement ce travail. Il décrit de plus comment certains restes sont laissés à l'abandon plutôt qu'enterrés et les problèmes d'hygiène résultant.
• Dénonce avant l’heure les conditions dans lesquelles sont traités les animaux destinés à l’abattoir, mais suggère qu’un moyen efficace d’y mettre un terme est de le destiner à la consommation pour qu’il soit traité dans les mêmes conditions que les bœufs, moutons et cochons
  • Argument économique à présenter aux propriétaires : « en admettant des prix aussi bas, l’intérêt, à défaut de pitié, lui conseillera d’abréger un supplice »
  • Déjà pratiqué par les sociétés de protection des animaux allemandes, alors que l'Angleterre ne se prononce pas sur l'hippophagie au moment de l'écriture de son ouvrage. Il s'agit manifestement d'une pratique alors assez critiquée en Europe puisque des banquets sont organisés afin de la populariser, mais sa pratique est répandue. Blatin rapporte le cas de la SPA de Hambourg qui s'est procuré cent soixante-quatorze chevaux et a pu en distribuer gratuitement une partie. Il qualifie ceci de progrès et encourage vivement la SPA française à faire de même.
• "les répugnances des travailleurs, à qui les lumières de l'esprit font défaut" : cite quelqu'un
• Rejoint Émile Decroix et sur l'usage de la viande de cheval.
• Correspond avec Alexis Godin sur la corrida, qu'ils condamnent tous deux fermement. Il publie en introduction de son ouvrage : Les courses de taureaux : Espagne et France une lettre reçue de Godin : elles représentent pour lui « la plus scandaleuse violation des lois divines et humaines », notamment « parce que le plaisir ou l'amusement puisé dans la souffrance est une sorte de sacrilége ».
• Une virulente critique de l'Espagne tout entière à travers cet écrit + de ce qu'il considère être des mœurs importées par les civilisations africaines lors des conquêtes de la péninsule ibérique du VII^e siècle, sans citer la moindre source, mais revient sur cette affirmation en soulignant que les corridas ne se pratiquant pas "en Arabie", elles sont bien une tradition espagnole.
• Il détaille dans cet ouvrage des statistique sur les animaux tués au cours des corridas mais également des personnes, professionnelles ou spectatrices
• Établit des liens sans sourcer entre la pratique de la corrida/maltraitance animale et le taux de criminalité en Espagne : idée que ces spectacles vont encourager la crimminalité est reprise par d'autres personnes qu'il cite dans son ouvrage.
• Loi Grammont

Œuvres

• Henry Blatin, Viande de cheval : communications faites à la Société protectrice des animaux, Paris, 1864 (lire en ligne)
• Henry Blatin, Les courses de taureaux : Espagne et France, Paris, E. Maillet, 1868 (lire en ligne)

Distinctions

• Chevalier de la Légion d'Honneur

Notes et références

Voir aussi

Bibliographie

• Henry Blatin, Viande de cheval : communications faites à la Société protectrice des animaux, Paris, 1864 (lire en ligne)
• Henry Blatin, Les courses de taureaux : Espagne et France, Paris, E. Maillet, 1868 (lire en ligne)