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JFDAMIEN/Léon Christian
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Léon Christian (nom de scène de Léon Israel Espir, né à Paris 9e arrondissement en 1859 et mort en 1913 à Paris) est une personnalité du monde du théâtre.

Il est le mari de Cécilia Darlot, artiste dramatique, et le père de Madeleine Damien, comédienne contemporaine de théâtre et de cinéma.

Biographie

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D'une famille d’origine juive, son père Semac David Édouard Espir aura neuf enfants. Pour l’essentiel ce sont des banquiers, marchands, dont l’origine remonte en Avignon. (Juif du Pape).

Il est également cousin d'Adolphe Crémieux (homme politique), et de Hector Crémieux (auteur dramatique). Passionné par le théâtre, il consacra sa vie à cette passion, soit 31 ans dédiés à cet art. Il fut un proche d'André Antoine, de Coquelin aîné et de Jean Coquelin, avec qui il collabora de nombreuses années.

Israël Léon Espir est un 2e cousin à une génération de Camille Pissarro.

Sur la demande d'Henry Bataille en 1899, et la recommandation de Ludovic Trarieux en 1903, il est élevé au grade d'officier d'Académie (Palmes académiques) en janvier 1905, pour service rendu au théâtre et à la langue française dans le monde. Parution au Journal officiel (référence aux archives nationales F/17/40211).

La décoration lui sera remise en 1912.

Poussé vers le théâtre par une vocation irrésistible, il quitte à l’âge de 20 ans une très belle position, au Coulisse de la Rente. Il est présenté au comédien Edmond Got, doyen de la Comédie-Française, et devient vite un des favoris de l’éminent professeur.

Il débute en 1882 dans l’emploi des amoureux, ou il est remarqué par la grande tragédienne Agar, pendant une représentation de Tartuffe au Cercle gaulois. Elle l'engage et parcours l’Europe pendant plusieurs années, jouant les pièces classique et les pièces modernes à succès.

Il revient à Paris en 1888, ou il épousa Cécile Darlot, dont il fut un temps l'impresario [1][2], que ce soit dans les nombreuses tournées mondiales qu'ils ont effectuées, que sur un théâtre en particulier.

Engagé à l’Ambigu, puis au théâtre de la Porte-Saint-Martin, où il se fait encore remarquer dans différentes créations très intéressantes : Le Régiment, L’Ogre, Le Médecin des Folles, Le Maître d’Arme, etc.

Il est ensuite appelé à diriger le Théâtre français en Orient, et passe trois ans en Égypte, ne reculant devant aucune fatigue, pour assurer le succès de ses représentations [3],[4].

Rappelé par Antoine, l’acteur directeur que l’on sait, il va rester 4 ans dans son Théâtre, en qualité d’administrateur en charge de la partie scénique, et monte avec lui : L'Honneur, La Bonne Espérance, La Terre, La Fille sauvage, Le Roi Lear, L'Étoile rouge [5], et autres pièces à succès.       Administrateur des représentations Coquelin pendant les deux dernières années de sa vie, il est un passionné de théâtre, cherchant toujours à apporter aux personnages qu'il interprète leur véritable caractère. Jouer vrai et humain voilà comment on peut résumer son enseignement.  

Les archives théâtrales conservent son dossier avec les références suivantes : Cote 4-TFS-003-0659 Titre N° 60 Léon Christian (pseudonyme d'Israël Espir) (1859-1913).

Un poème lui est dédié par H. Remy de Simony, intitulé « l'Interdit » dans Méli-mélo ! : poésies [6], réédité par Hachette et la Bnf ISBN-13:978-2011775252

Pour finir, en janvier 1905 le Journal officiel [7] publie la nomination de Léon Christian, par le ministère de l’Instruction publique et des beaux-arts au grade d’officier d’académie (Palmes académiques) pour service rendu au théâtre français.

Parenté

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Théâtre

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Notes et références

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{{portail|théâtre|France au XIXe siècle}} {{DEFAULTSORT:Christian, Léon}} [[Catégorie:Naissance en 1858]] [[Catégorie:Naissance dans le 9e arrondissement de Paris]] [[Catégorie:Décès en 1913]] [[Catégorie:Décès dans le 14e arrondissement de Paris]] [[Catégorie:Directeur de théâtre français]] [[Catégorie:Officier d'Académie]]