Utilisateur:Hug.Silva/Brouillon
| Vincenzo Lanza | |
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| Fonctions | |
|---|---|
| Vice-président de la Chambre des députés du royaume des Deux-Siciles | |
| – (27 jours) |
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| Circonscription | Naples |
| Monarque | Ferdinand II |
| Coalition | Libéralisme |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Foggia, Italie |
| Date de décès | (à 75 ans) |
| Lieu de décès | Naples, Italie |
| Nature du décès | Apoplexie |
| Nationalité | Italienne |
| Diplômé de | Université de Naples - Frédéric-II |
| Profession | Médecin |
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Vincenzo Lanza (8 mai 1784, Foggia - 3 avril 1860, Naples) était un médecin, professeur et homme politique italien.
Biographie modifier
Vincenzo Lanza, ou Vincenzio (comme il préférait être appelé), est né le 8 mai 1784 à Foggia de l'union de Filippo Lanza et Rachele Fioredans, un couple modeste de Roseto Valfortore travaillant tout deux en tant que personnel de service pour le baron don Antonio Saggese. Il passe les premières années de sa vie dans l'arrière-pays et commence ses études à Roseto puis à Foggia avant de suivre des cours de philologie, philosophie et mathématiques au séminaire d'Ariano Irpino jusqu'à l'âge de 16 ans. Étant doué pour les études, il est envoyé à Naples pour entreprendre des études de droit avec l'aide du baron Saggese. Allant à l'encontre de la volonté de son père qui rêvait pour lui une carrière d'avocat, il abandonne le droit pour finalement étudier la médecine à l'hôpital des Incurables de Naples. L'anatomiste Domenico Cotugno et le clinicien Antonio Villari sont des figures importantes de son apprentissage[1],[2].
Le , juste après l'obtention de son diplôme, Lanza ouvre une clinique privée à l'hôpital de la Paix, la première dans un hôpital napolitain. La même année il publie un premier livre de physiologie qui peut être considéré comme sa thèse d'exercice. En Lanza reçoit sa licence l'autorisant à avoir une activité médicale et le , par arrêté du ministère de l'Intérieur et grâce au soutien de Cotugno, sa clinique privée devient publique sous le nom de « Clinica dei nuovi sperimenti ». La même année, partisan convaincu de la méthode anatomo-clinique, il appelle le naturaliste et anatomiste Stefano Delle Chiaje a rejoindre la clinique et obtient sa nomination au secteur anatomique. En il écrit une lettre à Giacomo Tommasini, médecin italien, à propos de l'inflammation et la fièvre (deux problèmes majeurs à l'époque), et cinq ans plus tard il publie « Gli elementi di medicina pratica analitica » dédié au même Tommasini[1],[2].
Se consacrant entièrement à l'enseignement et à la pratique clinique et étudiant particulièrement les maladies infectieuses, il est nommé professeur titulaire de la deuxième chaire de la médecine pratique en et enseigne à l'université Frédéric-II de Naples. Entre et une épidémie de cholera éclate et beaucoup de médecins quittent Naples mais d'autres, comme Lanza qui fait partie de diverses commisions qui prennent des mesures préventives et curatives, restent à Naples pour étudier et essayer de contenir le phénomène. En il publie le premier des cinq volumes de « Nosologia Positiva », le premier livre italien de pathologie écrit par un clinicien pour d'autres cliniciens. En , il est nommé président de la section médecine lors du VIIe congrès des scientifiques italiens tenu à Naples[3] et un an plus tard, il devient doyen de la faculté de médecine de l'université de Naples[1],[2],[4].
Le il est élu député de la province de Naples au Parlement du royaume des Deux-Siciles et nommé vice-président de la Chambre des députés. Mais durant la nuit du , Ferdinand II par peur du libéralisme dissout le Parlement et constitue un nouveau gouvernement plus conservateur. Les anciens membres du Parlement sont alors contraints de quitter Naples pour ne pas être arrêtés et Lanza s'exile alors à Gênes. Le , suite à un procès tenu à Naples, Lanza et 22 autres membres élus sont condamnés à mort. C'est seulement le , grâce à l'intervention de la reine d'Angleterre et du tsar de Russie, qu'il est grâcié et il retourne alors à Naples le de la même année[4],[5].
En Lanza est appelé au chevet de Ferdinando II (revenu gravement malade d'un séjour dans les Pouilles) qui meurt peu après. Un an plus tard, le 3 avril 1860, Lanza meurt d'apoplexie dans sa maison de Naples[4].
Principaux écrits modifier
- Lezioni di clinica medica, Naples,
- Istituzioni di clinica medica, Naples,
- Aforismi di clinica, Naples,
- Giornale clinico del tifo Petecchiale, Naples,
- Sperimenti sulla petecchiale corrente in Napoli, Naples,
- Patologico Clinica – sulla natura dell’infiammazione e della febbre –, Naples, (lettre à Giacomo Tommasini)
- Gli elementi di medicina pratica analitica, Naples, premier volume d'un important projet resté inachevé, dédié à Giacomo Tommasini, traduit en anglais la même année
- (en) Novum organum medicorum. A new medical logic, or the art of thinking and right reasoning applied to practical medicine, Londres, (lire en ligne)
- Ragionamento sul retto uso dell'analisi e della critica nello studio della medicina, Naples,
- Provvedimenti curativi nella colera, Naples,
- Nosologia Positiva I-V, Naples, 1841-1845
- Comento su lo stato scientifico nel quale truovasi in Europa la quistione riguardante i provvedimenti sanitarii contra la peste, Naples,
Références modifier
- (it) Domenico Pace, Vincenzo Lanza e i suoi tempi [1784–1860], , 2-22 p. (lire en ligne).
- (it) « Vincenzo Lanza » (consulté le ).
- (it) Diario del settimo Congresso degli scienziati italiani in Napoli dal 20 di settembre a' 5 di ottobre dell'anno 1845, Naples, Stab. tip. di G. Nobile, (lire en ligne), p. 22.
- (it) Alessandro Porro, « LANZA, Vincenzo », dans Dizionario Biografico degli Italiani, vol. 63, Istituto dell'Enciclopedia Italiana, (lire en ligne).
- (en) « Vincenzo Lanza », sur himetop.wikidot.com (consulté le ).
Liens externes modifier
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