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Robert Nortik modifier

Artiste polymorphe. Auteur, Peintre, Videaste, Metteur en scène.

Né en 1965 à Bratislava.

Il débarque à Genève avec ses parents fuyant le régime communiste de Tchékoslovaquie en 1969. (référence).

 
House of Love, Cimetière des Rois, Genève

De 1986 à 1988, il suit une formation théâtrale (Ecole Serge Martin à Genève) Vers 1995, il se tourne vers le solo d'humour et crée "Le Film sauvage" qui obtient le prix « Nouvelles scènes 1996 ». Il joue au théâtre et réalise de nombreux courts métrages.

Il gagne en 2002 le premier prix de la SSA, (CHF 10'000) de Société Suisse des auteurs pour son scénario "Mon cirque" [1]

Peintre contemporain de talent, son travail est sélectionné pour illuminer l'ensemble des écrans de la place time square à New-York pour un happening [2]

Fasciné par la réalisation d’images diffusées en multi-projections, il crée Nortik Studio Sarl, une structure « lanterne magique » qui met en oeuvre toutes les technologies visuelles disponibles au service d’une pensée pour les spectacles vivants.www.nortikstudio.ch

Ses illuminations urbaines monumentales et ses vidéo-mapping architecturaux originaux ont été remarqué et salués à Genève, Vevey, Québec, Neuchâtel[3]…En 2009, il adapte une scène de la Dolce Vita de Fellini pour la prestigieuse Fête des Lumières à Lyon dans une installation multimédia inédite qui sera vues par plus de 2 millions de visiteurs.[4]

Il est actif dans plusieurs domaines : l’opéra, la danse et le théâtre, le vidéo mapping architectural et la peinture[5].

Avec le metteur en scène d’opéra Philippe Arlaud, il approfondit un langage audio-visuel inédit et mixé en temps réel, sur plusieurs supports multiformes et mobiles, qui allient la réalisation visuelle avec la musique, la scénographie, la dramaturgie et l’éclairage.[6] (Le retour D’Ulysse, Le couronnement de Poppée, les fiançailles au couvent, Falstaff, le Ring en un soir) Pierre Strösser, (Ariodante) Blanca Li (Treeminisha), Oleg Kulik (Le Messie), Nicolas Buffe (il Re Pastore), Christopher Renshaw (Carmen, La Cubana) au Grand Théâtre de Genève, au théâtre du Châtelet à Paris, à Bayreuth, au Festpielhaus Baden Baden. Il a signé les toiles lumineuses monumentales pour le Aids Gala au Deutsche Oper à Berlin de 2009 à 2018.[7]


Au théâtre, il a réalisé des installations pour de nombreuses productions, aussi variées que pour Jango Edwards au Casino de Paris et pour « le rêve de Vladimir » de Dominique Ziegler au théâtre de Carouge.

En 2018, il met en scène et réalise un mapping vidéo pour : « Qui a peur de la Dame Blanche ?* un conte musical avec l’Orchestre de Chambre de Genève et le département de l’Instruction Publique.[8]

Ce vidéaste délirant, roi de la superposition de couleurs et de la déformation poétique, met en lumière les plus belles soirées de gala d’Europe et des bâtiments prestigieux. Il ne se prend cependant pas au sérieux. Lorsqu’on parle avec lui, immanquablement, l’envie se dessine : On voudrait organiser une belle fête dont il assurerait l’univers visuel. Un spectacle qui ferait flamboyer chaque note de musique, chaque mouvement, et le coeur des invités.

Robert Nortik se consacre aux animations et aux habillages visuels et crée des vidéos-projections ou mappings sur les façades de bâtiments historiques. Pour le Musée Jenisch, il mettra en lumière, au propre comme au figuré, le musée, son architecture et ses oeuvres emblématiques.[9]

Robert Nortik s’approprie véritablement ces éléments fondant l’identité du lieu et s’adapte jusqu’à la manière stylistique de certains artistes pour les traduire en une fresque mouvante. Projeté sur la façade néoclassique de l’édifice, le mapping se veut un spectacle mêlant la lumière au son, accompagné de bruits de papiers froissés ou déchirés et de sonorités rythmées. Riche en surprises, le mapping se mue alors en happening !

Robert Nortik, peintre, réalisateur, vidéo designer, nous a habitué aux couleurs et aux lumières, il revient avec des visages familiers qui semblent sortis des ténèbres. Mais coup de théâtre, ses ténèbres sont lumineuses. Elles laissent voir l’indicible dans les portraits qui l’entourent.

  1. SSA, « A propos », sur Société Suisse des Auteurs, A propos, num 66 automne 2002
  2. (en) « InTime n°2 by Kunz », sur Issuu (consulté le )
  3. « Neuchâtel à un jour d'illuminer ses bâtiments », sur www.arcinfo.ch (consulté le )
  4. Florence Millioud-Henriques, « Le Musée Jenisch fête ses 120 ans côtés jardin, cour et... façade », 24Heures,‎ (ISSN 1424-4039, lire en ligne, consulté le )
  5. Sophia Yousfi, « Espace V60 », sur Un soir aux Eaux-Vives, (consulté le )
  6. « Ulysse, retour sur un navire de chimère », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  7. « OpernGala », sur Language-Networ.de, FESTLICHE OPERNGALA FÜR DIE DEUTSCHE AIDS-STIFTUNG,
  8. Virginie Nussbaum, « Sur les traces de la Dame blanche », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
  9. « Musée Jenisch Vevey - Art conversations », sur www.museejenisch.ch (consulté le )