Utilisateur:Hippo75/Guerre de l'ortie

La guerre de l'ortie est

Les incroyables vertus de l'ortie

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La polémique Obtenue par macération de la plante, cette préparation a fait l'objet de polémiques. Il semble en effet que si on laisse fermenter les orties dans l'eau trop longtemps, elles atteignent un degré de putréfaction trop important, or la putréfaction n'est pas ce que l'on peut imaginer de mieux pour la santé ! Pour obtenir un purin d'ortie non putréfié, il faut laisser fermenter moins longtemps ! On trouve sur Internet de nombreux sites ou blogs de jardiniers indiquant la marche à suivre pour obtenir un bon purin d'ortie, sans aucun danger pour la santé.

L'ortie hors-la-loi Qui l'eût cru, l'ortie a fait la une des journaux ! Le 6 janvier 2006, la loi dite « de l'orientation agricole », publiée au Journal officiel, interdit de donner ou de vendre un produit phytopharmaceutique non homologué et qui ne possède pas d'autorisation de mise sur le marché. Le purin d'ortie entre dans le cadre de cette interdiction !

Cette loi interdit aussi de détenir des bidons de purin d'ortie ou d'en diffuser la recette. Ceux qui enfreignent la loi risquent deux mois de prison ferme et une amende de 75 000 E. Autrement dit, la loi interdit l'utilisation, la commercialisation et la transmission des recettes à base d'ortie. Le purin d'ortie, pourtant inoffensif pour l'environnement (il aide même à la croissance des plantes !) et pour l'être humain, est donc frappé d'interdiction. Mais les autorités semblent aujourd'hui entendre la voix des agriculteurs qui demandent depuis des années pourquoi tant d'acharnement contre cette préparation naturelle.

Le 20 avril 2011, un communiqué émanant du ministère de l'Agriculture annonce un premier pas vers la paix pas et la raison : le purin d'ortie sera enfin autorisé à la vente. Les autorités semblent comprendre que les agriculteurs ont besoin d'utiliser des produits naturels lorsqu'ils veulent une alternative aux pesticides chimiques, que le plan d'Ecophyto 2018 souhaite réduire 4. Le purin d'ortie, longtemps hors-la-loi, pourra être commercialisé tout comme d'autres préparations à base de plantes, définies comme « préparations naturelles peu préoccupantes ».

L'ortie, emblème des produits naturels Guerre de l'ortie Quelle a été la réalité du purin d'ortie jusqu'au communiqué d'avril 2011 ? Tout comme le purin d'ortie, toutes les préparations naturelles, utilisées depuis des siècles dans la tradition paysanne, ont fait l'objet de ce type d'interdiction. En effet, bon nombre, de produits utilisés dans l'agriculture traditionnelle ou biologique n'étaient pas homologués. Ce sont pourtant des produits qui ont fait leurs preuves, même s'ils n'ont pas nécessairement été l'objet d'études scientifiques. Pourtant, si les agriculteurs les utilisent depuis la nuit des temps, c'est qu'ils ont vérifié leur efficacité ; dans le cas contraire, ils les auraient abandonnés depuis longtemps... Le problème est que la législation voudrait imposer aux produits naturels les mêmes normes qu'elle applique pour la mise sur le marché des produits chimiques. Ces restrictions imposées dans l'utilisation du purin d'ortie ont révolté le monde des agriculteurs.

Une révolte ? Plus encore : une guerre... On a en effet parlé de véritable "guerre de l'ortie". D'un côté l'administration française, qui voulait faire appliquer la loi, de l'autre, ceux qui souhaitaient transmettre les savoirs de la tradiction agricole française. . La loi est claire : il n'est pas possible pour un agriculteur de donner du purin d'ortie à un tiers, car la préparation ne bénéficie d'aucune homologation. Malheureusement, le purin d'ortie n'est pas le seul à avoir fait l'objet d'une telle menace. Comme nous l'avons dit, plusieurs produits naturels dénués de toutes dangerosité, - Bernard Bertrand, ethnobotaniste engagé dans la défense et la valorisation de l'ortie, les nomme les "préparations naturelles peu préoccupantes" - sont à mettre dans le même panier que l'ortie car, tout comme elle, ils ne sont pas homologués.

Source : Alessandra Moro Buronzo, Les incroyables vertus de l'ortie, 2013


Il ne faut pas pousser mémé dans les orties !

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Christophe Gatineau, expert indépendant et citoyen, décrypte les tenants et aboutissants de la guerre du purin d'ortie qui a sévi jusqu'en 2011 : une plante élevée au rang de symbole de l'indignation et du droit à refuser une société où l'économie aurait Publié le 01/07/2013

L'arrêté du 18 avril 2011 autorisant la mise sur le marché du purin d'ortie devait mettre un terme à la guerre de l'ortie qui durait depuis plusieurs années mais curieusement tous ont été insatisfaits, les pro et les anti.

Conséquence d'une décision politique au détriment de toutes considérations scientifiques, cet arrêté autorise la tromperie du consommateur en légalisant le purin d'ortie comme un anti-mildiou et un acaricide, un mensonge dénoncé par les amis de l'ortie, dénoncé par les pro et les anti.

Une fois encore, le consommateur est pris en otage et le purin d'ortie risque d'en payer la note dans un avenir proche.

En effet, le problème n'est pas le jardinier qui fabrique et utilise son purin d'ortie, le problème est qu'en s'appuyant sur la Loi, on fasse croire aux consommateurs que le purin d'ortie possède certaines propriétés reconnues comme fausses et abusives.

L'ortie vue par la Loi : peu préoccupante !

L'arrêté du 18 avril 2011 « autorisant la mise sur le marché du purin d'ortie en tant que préparation naturelle peu préoccupante à usage phytopharmaceutique », reconnaît au purin d'ortie certaines vertus tout en le qualifiant de peu préoccupant.

Peu préoccupant = peu inquiétant ou peu toxique.

En effet, si l'État reconnaît que certaines matières actives sont peu inquiétantes, un qualificatif peu scientifique, c'est que d'autres doivent alors être considérées comme préoccupantes et inquiétantes : autrement pourquoi le préciser !

En outre, cet arrêté est inquiétant car il fixe les préconisations du purin d'ortie sans les motiver. Extrait de l'arrêté du 18 avril 2011 : 1. Usage fongicide : notamment contre le mildiou. 2. Usage insecticide : principalement contre les pucerons, les acariens. 3. Activateur ou régulateur de croissance des végétaux.

Comment Madame Briand, la directrice générale de l'alimentation, signataire de cet arrêté, a-t-elle pu arrêter officiellement les conditions d'emploi du purin d'ortie en l'absence de faits scientifiques, réels, vérifiés et reproductibles mais mieux, en totale contradiction avec tous les spécialistes de l'ortie qui dénoncent que l'usage du purin d'ortie comme insecticide ou fongicide est une préconisation d'usage abusive ?

J'ai écrit à ce sujet aux autorités compétentes comme la DGAL et à l'auteure de cet arrêté mais je n'ai reçu aucune réponse écrite. Par contre, j'ai reçu quelques appels téléphoniques pour m'expliquer que peu préoccupant, voulait dire très peu préoccupant = qui ne sert à rien. Sur les motivations de cet arrêté : c'est une décision politique. Sur les motivations scientifiques de cet arrêté : c'est une décision politique.

Si pour l'administration, le purin d'ortie ne sert à rien, c'est d'autant plus préoccupant qu'elle veuille faire croire aux consommateurs qu'il pourrait servir à quelque chose.

Les prix de l'ortie : très préoccupants

Si l'Or-tie ne concurrence pas encore les cours de l'or, elle talonne sans équivoque ceux du poivre et des épices avec ce record relevé chez Delbart Limoges le 01 mars 2013 : 70 € le kg.

Les premiers bénéficiaires de cet arrêté ont été la grande distribution avec l'apparition de l'ortie sur leurs étals et la flambée des prix en prime. Du purin d'ortie reste du purin d'ortie mais suivant son étiquetage (éliciteur, insecticide, fongicide, engrais,...) son prix en magasin varie avec une grande amplitude de 3,75 €/L à 17,81 €/L suivant l'emballage.

État des lieux de la recherche

Si quelques essais de laboratoires ont mis en évidence certaines réponses du végétal soumis au purin d'ortie, tous les essais réalisés en plein champs ont été dans l'incapacité de les valider.

Le GRAB (groupement de recherche en agriculture biologique) reconnaît avoir arrêté ses essais sur le purin d'ortie depuis 2004 faute de résultats. Depuis, ils ont recentré leurs travaux sur les décoctions et les tisanes d'orties. Même son de cloche du coté de l'ITAB où le responsable de la mission extraits naturelles confesse que les recherches sont concentrées uniquement sur les tisanes et les décoctions car les résultats encouragent l'exploration de cette voie contrairement au purin d'ortie. Les bénéfices du purin d'ortie résultent aujourd'hui de quelques observations échafaudées en théories scientifiques comme celle de Terre vivante sur les vaccins végétaux !

La guerre de l'ortie a largement profité à faire de l'ortie un symbole fort, une figure de proue de l'indignation et du droit à refuser une société où l'économie a pris le pouvoir sur tout. Il est probable que le purin d'ortie possède certaines qualités qui pourraient trouver une application dans l'agriculture, mais elles restent encore aujourd'hui, à découvrir ou à confirmer.

Un des principaux activistes de la cause de l'ortie, Dominique Jeannot, ancien président de l'association des amis de l'ortie : "le purin d'ortie n'est pas un produit miraculeux. Le seul miracle viendra de notre capacité à changer radicalement notre manière de cultiver et de vivre. L'objectif de notre association n'est pas de remplacer un pesticide chimique par un pesticide naturel mais de travailler pour redonner au cultivateur de l'autonomie et de l'indépendance".

Alors, pourquoi l'administration n'a-t-elle pas tout simplement autorisé la commercialisation du purin d'ortie sans y encadrer sa fabrication et ses préconisations d'emploi ? Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

Quand elle soutient avoir pris cet arrêté du 18 avril 2011 uniquement sur une décision politique et au détriment de toutes considérations scientifiques parce que « si l'ortie ne fait pas de bien, elle ne fait pas de mal à l'environnement ... » ; le politique, n'a-t-il pas poussé un peu fort, mémé dans les orties ?


Source : https://www.actu-environnement.com/blogs/christophe-gatineau/69/analyse-guerre-de-l-ortie-98.html


Les purris de plantes : des effets démontrés ?

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LES PURINS DE PLANTES : des effets démontrés ?

Dès le début adepte des pulvérisations de purins d'ortie et de consoude pour améliorer la croissance des plantes, six années plus tard je ne les utilise quasiment plus. Voici ce que j'en pensais en 2015 : Nombre d'ouvrages recommandent l'utilisation d'extraits fermentés (« purins de décoctions ou de tisanes de plantes, à diverses fins : conforter la croissance des cultures (purin d'ortie), repousser les ravageurs (purin de feuilles de rhubarbe), conforter le développement des fleurs et des fruits (purin de consoude), permettre aux plantes de cicatriser rapidement et réduire le développement des champignons et moisissures du feuillage (purin de prêle). On recommande de les utiliser en pulvérisation sur le feuillage et d'éviter d'arroser directement au pied de la plante avec. Pourquoi cette dernière préconisation ? Et les effets attendus sont-ils prouvés objectivement, grâce à l'utilisation de protocoles de test rigoureux et appropriés ?

Ces purinss sont faciles à faire soi-même. Je les utilise en arrosage, dilués au 10' et toutes les deux semaines. S'ils Ont vraiment un effet positif, pourquoi s'en priver ? Jusqu'à présent, je n'ai pas constaté d'effet négatif. Avant de vous présenter mon opinion, voici celle de Christophe GATINEAU, que Gilles DOMENECH a repris sur son site www. jardinonssolvivant . f r, dans le contexte suivant :

L'objectif ici n'est ni d'encenser ni de déconseiller le purin d'ortie, mais de lancer un débat pertinent sur des bases scientifiques aussi solides que possible. Je laisse la parole à Christophe, bonne lecture !


L'objectif ici n'est ni d'encenser ni de déconseiller le purin d'ortie, mais de lancer un débat pertinent sur des bases scientifiques aussi solides que possible. Je laisse la parole à Christophe, bonne lecture !

Christophe GATINEAU : L'arrêté du 18 avril 2011 autorisant la mise Sur le marché du purin d'ortie devait mettre un terme à la guerre de l'ortie qui durait depuis plusieurs années mais curieusement tous ont été insatisfaits, les pros et les anti. Conséquence d'une décision politique au détriment de toutes considérations scientifiques, cet arrêté autorise la tromperie du consommateur en légalisant le purin d'ortie comme un anti-mildiou et un acari - cide, un mensonge dénoncé par les amis de l'ortie, dénoncé par les pros et les anti. Une fois encore, le consommateur est pris en otage et le purin d'ortie risque d'en payer la note dans un avenir proche. En effet, le problème n'est pas le jardinier qui fabrique et utilise son purin d'ortie, le problème est qu'en s'appuyant Sur la Loi, on fasse croire aux consommateurs que le purin d'ortie possède certaines propriétés reconnues comme fausses et abusives.

État des lieux de la recherche. Si quelques essais de laboratoires ont mis en évidence certaines réponses du végétal soumis au purin d'ortie, tous les essais réalisés en plein champs ont été dans l'incapacité de les valider. Le GRAB (groupement de recherche en agriculture biologique) reconnait avoir arrêté ses essais Sur le purin d'ortie depuis 2004 faute de résultats. Depuis, ils ont recentré leurs travaux sur les décoctions et les tisanes d'orties. Même son de cloche du côté de I'ITAB Où le responsable de la mission extraits naturelles confesse que les recherches sont concentrées uniquement sur les tisanes et les décoctions, car les résultats encouragent l'exploration de cette voie contrairement au purin d'ortie. Les bénéfices du purin d'ortie résultent aujourd'hui de quelques observations échafaudées en théoriques scientifiques comme celle de Terre vivante sur les vaccins végétaux !...


Mon opinion n'est pas fixée quant aux véritables effets des purins. Si l'on croit que les purins ont un effet, c'est parce qu'on croit en une théorie explicative de leur effet. Alors, quel cadre théorique peut-on imaginer dans lequel l'effet des purins serait prédictible ? Telle est la question qui doit, avant toute querelle de société, être posée. Je vois deux théories possibles :

1. Le purin contient des minéraux. Il agit donc comme un engrais, que ce soit par arrosage au pied ou en pulvérisation foliaire (la pulvérisation foliaire est une méthode utilisée en serres en production intensive), en amenant ces minéraux à la plante — la plante n'a pas a faire « l'effort » de les puiser elle-même.

2. Le purin contient des bactéries. C'est en fait un élevage de bactéries, par la fermentation aérobie de plantes coupées mises dans de l'eau (le purin est agité vigoureusement deux fois par jour durant environ deux semaines, afin de réintroduire de l'oxygène dans l'eau). Quand on arrose le sol avec, les bactéries en surnombre vont digérer Ihurnus présent dans le sol et le transformer en minéraux (elles minéralisent l'humus). Ou bien les bactéries meurent simnlement et se décomnosent en minéraux. es minéraux vont alors être consommés par les plantes, qui vont grandir et être vigoureuses. D'ailleurs les préparations de bactéries EM (Effiziente Mikroorganismen) conçues par le Dr. Teruo HIGA de l'université d'Okinawa reposent sur cette théorie, et l'effet des EM est objectivement constaté : ces bactéries digèrent si bien la matière organique du sol qu'il ne faut rien y planter avant cinq semaines après aspersion du sol par la solution concentrée d'EM.

Voie à explorer : Les effets d'humification (transformation de la matière organique en humtrs) et de minéralisation (transformation de Illumus en minéraux) des purins sont à établir, même si actuellement les GRAB et ITAB les pensent inexistants..

Je pense qu'en fait, "c'est le choix de la pratique (pulvérisation ou arrosage du sol au pied des plantes) qui oblige ou non à utiliser un purin." Il convient alors de bien choisir ce que l'on veut faire. Veut-on pulvériser ? Dans ce cas, il ne sert à rien de recouvrir la plante de bactéries, cela est même contre Nature. Ce n'est pas naturel de recouvrir une plante avec une solution de bactéries ; les plantes ne sont jamais recouvertes que par l'eau de pluie. On pulvérisera donc des infusions et des décoctions de plante, liquides dépourvus de bactéries. En effet, ces méthodes de préparation extraient des molécules des plantes. La solution à pulvériser ne contient donc pas de bactéries. Les molécules déposées sur les feuilles auront un effet soit en étant absorbée par la plante à travers l'épiderme, soit par leur simple présence sèche Sur la feuille (l'eau qui sert de solvant s'évaporant), tel que par exemple la protection physique de l'épiderme ou l'effet répulsif envers des ravageurs. Pour rappel, l'action des pesticides sur ce principe : les molécules actives soient agissent en demeurant en tant que résidu sec sur la feuille, soit agissent en pénétrant dans le végétal jusqu'à la sève et ainsi circulant dans toutes ses parties.

Veut-on arroser au sol ? Dans ce cas, On arrose avec de l'extrait fermenté dilué au dixième. AilLSi On augmente les minéraux disponibles pour la plante (par minéralisation de Illumus et par la décomposition des bactéries).

Comme toute technique, l'utilisation de purin a des limites d'trsage, mais à ce jour d'aujourdhui de telles limites ne me sont pas connues. Pour ce qui est de l'arrosage, si ma théorie est correcte, trop de bactéries injectées dans le sol vont entraîner la digestion des racines des cultures. C'est ce que font les EM. Remarquons aussi que dans un compost en cours d'élaboration, se trouvent de très nombreuses bactéries (et champignons), et aucune plante ne potLsse dans un tel milieu (il faut attendre 5-6 mois, c'est-à-dire que le compost soit « mûr » pour pouvoir planter dedans ou l'épandre). Et bien sûr, arroser des cultures avec des purins implique d'amener régulièrement de la matière organique comme couverture de sol (paillage de foin ou d'adventices, compost, copeaux, tonte, BRF.. afin de nourrir les bactéries. Sans un tel apport, l'arrosage de purin ne fait pas de sens, car il va épuiser le sol. Autre limites inconnues : quelle est la dilution optimale ? La minimale ? Avec quelle périodicité peut-on pulvériser Ou arroser ?

Voie à explorer : Pour éviter d'apporter trop de bactéries dans le sol, il faudrait comparer purins et solutions d'EM dans leurs effets de minéralisation et d'humification de la matière organique, afin de déterminer la dilution mini - male. De plus, le principe de complémentarité purin — couverture de sol devrait aussi être testé.


Pour faire des purins, il faut de l'eau. Depuis 2016, les pluies ne sont plus assez abondantes pour que je puisse faire régulièrement assez de purin. En 2017 je me suis contenté d'en faire 400 litres en automne, avec lequel j'ai arrosé tout le paillage de toutes les planches en novembre-décembre. En 2018, faute d'eau, je n'en ai pas fait du tout. Cela économise du temps de travail ! Aujourd'hui, je pense que les purins peuvent avoir des effets à la condition que toutes les autres conditions de croissance soient réunies : températures adéquates et stables, bon ensoleillement, pluies régulières. Si l'année est trop sèche, trop froide, trop chaude, les plantes sont privées d'un facteur exsentiel de croissance et je ne crois pas que les purins puissent compenser ce manque.

Source : https://www.google.fr/books/edition/L_agro%C3%A9cologie_Cours_Technique/8f99DwAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=%22guerre+de+l%27ortie%22&pg=PA118&printsec=frontcover