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Jacques Robert (criminel)

Jacques Robert, né dans les années 1930, est un criminel français, auteur de plusieurs faits médiatiques. Il a tenté ou réussi à rançonner des personnalités de monde de spectacle et a fait parler de lui avec un détournement d'avion et une intrusion et prise d'otages dans les locaux de la radio RTL

Biographie modifier

Chantage Louis de Funès modifier

https://www.ouest-france.fr/culture/parties-de-peche-jardinage-loin-de-la-frenesie-parisienne-la-vie-de-louis-de-funes-au-cellier-6464142

Pour profiter de mai 68, il mâtine ses méfaits de motifs idéologiques

Paola Dicelli, « Le jour où… Louis de Funès a déterré ses lingots », sur sofilm.fr, So Film, . : un passage sur le faux aspect "mai 68"

« Au matin du 9 août, Louis découvre dans son courrier une bien curieuse lettre, appartement rue Monceau. Un inconnu répondant au nom de Pierre Langlois et se réclamant d’un groupuscule révolutionnaire appelé Delta 4 lui réclame la somme de 150 000 francs au motif qu’il « gagne trop d’argent ». Ce n’est pas la première fois qu’il reçoit ce genre de lettre. Certes, il prend cela au sérieux, mais il ne s’en alarme pas davantage et, surtout, il ne veut pas inquiéter sa famille, d’autant qu’on ne menace pas sa vie. Pendant une semaine, il n’y pense plus. Pire, il oublie. Seulement, un soir, le téléphone rappelle à son souvenir le sieur Langlois. Cette fois, son correspondant se montre particulièrement déterminé : « J’ai besoin de 150 000 francs très vite ! Si vous refusez, vos fils en subiront les conséquences !  » Là, plus question de rigoler. L’avertissement est clair, et comme dans tout bon polar Pierre Langlois exige que la police ne soit pas mêlée à cette histoire. Louis réunit immédiatement femme et enfants. Même si ces derniers ne semblent guère bouleversés par ces menaces, « à 24 et 19 ans, nous sommes à l’abri du rapt classique à la sortie de l’école  », dit aujourd’hui Olivier de Funès[426], Louis et Jeanne tiennent à ce qu’une décision collégiale soit prise. Faut-il ou ne faut-il pas alerter la police ?

Flic efficace, connu pour ses méthodes musclées, Roger Le Taillanter n’en est pas à sa première affaire de tentative d’extorsion de fonds auprès d’une célébrité. Ce Breton de 43 ans a gravi tous les échelons de la police nationale avant de devenir commissaire divisionnaire. Les de Funès qui ont finalement décidé de faire appel aux autorités compétentes. Le Taillanter écoute l’énoncé des faits avant de poser moult questions. Heure précise de l’appel téléphonique, mots employés par le maître chanteur, intonations de sa voix. Était-il calme ou énervé ? Le commissaire passe tout au peigne fin. Il ne laisse rien au hasard et ne se prive pas de raconter certains de ses exploits, assurant qu’il a résolu des affaires plus complexes. Dans un premier temps, il décide de placer toute la famille sous protection ainsi que de faire en sorte que la gendarmerie surveille le château de Clermont. Il va de soi que les lignes téléphoniques des de Funès seront placées sur écoute. Au soir du même jour, nouveau coup de fil de Pierre Langlois, tout aussi menaçant. L’homme semble de plus en plus résolu à obtenir ses 150 000 francs !

Seconde visite de Roger Le Taillanter, accompagné cette fois de deux inspecteurs, qui veut en savoir plus sur les fréquentations de Patrick de Funès, étudiant à la faculté de médecine de Paris. Qui sont ses amis ? Sort-il le soir ? N’aurait-il pas ourdi cette sombre machination ? Une piste qui en vaut une autre mais bien vite abandonnée face à la colère de Jeanne et de Louis qui n’apprécient guère les allégations du commissaire. Désormais, chaque matin, deux inspecteurs accompagnent Olivier au cours Simon avant de rejoindre la rue Monceau où ils sont chargés d’intercepter et d’enregistrer chaque appel téléphonique. Le 18 août, Langlois se manifeste. « Vous vous rendrez le 19 août à la consigne de la brasserie Dupont-Montparnasse. Déposez l’argent en vieilles coupures à 12 heures. Un M. Langlois se présentera et en prendra possession. Mais attention, pas de police, sinon… », dit-il sans que les policiers puissent conserver la bande magnétique de l’enregistrement. « Catastrophe : un blocage du magnéto ruine l’enregistrement, raconte Olivier de Funès[427]. Paniqués, les inspecteurs appellent le divisionnaire.  » Plus question de tergiverser, il faut agir en douceur et sans faire prendre le moindre risque à qui que ce soit. Le Taillanter propose que ce lundi 19 août, Jeanne de Funès se rende au rendez-vous avec un paquet enfermant des coupures de journaux. S’il s’agissait de Louis, il lui serait bien difficile de passer inaperçu. Véritable « mère courage », Jeanne accepte sans hésiter.

Au jour dit, Jeanne s’engouffre dans un taxi discrètement suivi par des policiers en voiture banalisée pendant que d’autres sont en planque près de la consigne du Dupont-Montparnasse. À 10 h 30, Jeanne a rempli sa mission et elle ne perd pas une seconde pour disparaître. Quelques minutes plus tard, Le Taillanter téléphone rue Monceau, victorieux, pour annoncer que ses hommes ont ceinturé l’individu venu récupérer le colis. Il s’agit d’un chauffeur de taxi rapidement interrogé. Le pauvre bougre explique qu’un message radio de l’hôtel Select-Raspail lui a demandé de venir prendre un paquet au nom d’un certain M. Langlois. Vérification faite, le taxi n’a pas menti. Sur l’ordre des policiers, il rejoint le Select-Raspail afin de remettre le paquet à la réceptionniste. Dissimulés dans l’établissement, des inspecteurs guettent l’arrivée du mystérieux Langlois, qui ne montrera jamais le bout de son nez. Se serait-il douté qu’une souricière a été organisée ? Il a pourtant appelé la réception du Select-Raspail pour dire : « Je serai chez vous vers 12 h 30. Je précise que j’ai demandé à un chauffeur de taxi de venir déposer un colis pour moi. Soyez assez aimable de le payer… »

Langlois a certes disparu, mais par précaution on continue de protéger la famille de Funès jusqu’au 4 septembre où Roger Le Taillanter est fier de les rassurer. Le fameux Langlois est entre leurs mains au Quai des Orfèvres. Il n’a pas eu de mal à l’interpeller, l’homme s’est rendu. Il s’appelle Jacques Robert et il avoue avoir déjà essayé d’enlever Johnny Hallyday. Il confirme qu’il a agi pour le compte du mouvement Delta 4. Un mouvement secret créé après les événements de mai et juin 1968 « pour secouer l’opinion publique, précise-t-il[428] en ajoutant : J’ai eu l’idée de rançonner le comédien de Funès parce que c’est une vedette populaire. Je ne lui en voulais pas personnellement, mais ce scandale nous donnait l’occasion de faire notre profession de foi. Je savais bien que cet argent, je ne le toucherais jamais et que vous m’appréhenderiez vite. » Soulagés, les de Funès peuvent reprendre une vie normale en espérant ne plus jamais entendre parler de ce Jacques Robert, âgé de 34 ans et condamné à dix-huit mois de prison. Ce curieux personnage, dont on apprendra plus tard qu’il avait déjà tenté d’extorquer des fonds à Fernand Raynaud, qu’il était soupçonné d’avoir assassiné son père, réapparaîtra dans la vie des de Funès à l’été 1970. Il parviendra à s’introduire dans la cour du château de Clermont et osera réclamer de l’argent à Jeanne, qui le reconduira manu militari vers la porte de sortie. »

— Loubier 2014

https://www.lemonde.fr/archives/article/1968/09/04/jacques-robert-le-maitre-chanteur-de-louis-de-funes-est-arrete-a-paris_2483073_1819218.html

Intrusion RTL modifier

reconstitution en 1992

Détournement d'avion modifier

Bibliographie modifier

Sources modifier

source précieuse : https://books.google.fr/books?id=fKk-DwAAQBAJ&pg=PT353&lpg=PT353&dq=jacques+robert+dix+huit+ans+de+r%C3%A9clusion+criminelle&source=bl&ots=RvO1wZSi8C&sig=ACfU3U1_vm0B0MSp1mGiokwtI-_h0PuMfA&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiW_eelvs3yAhUnA2MBHZHGA88Q6AF6BAgQEAM#v=onepage&q=jacques%20robert%20dix%20huit%20ans%20de%20r%C3%A9clusion%20criminelle&f=false

Christian Prouteau et Jean-Luc Riva, GIGN, nous étions les premiers : La véritable histoire du GIGN racontée par ses premiers membres, Nimrod, , 384 p. (ISBN 978-2-915243-96-3 et 2-915243-96-4, lire en ligne).

« Un mort, un blessé grave et trois blessés légers après le détournement de la Caravelle d'Air Inter Le passé de Jacques Robert : vingt ans de prison ou d'asile », sur www.lemonde.fr, Le Monde, .

« Un passager décédé, Joachim Castanheira, trente-quatre ans, magasinier à Air Inter, un autre gravement atteint, M. Bornier, âgé d'une quarantaine d'années, et trois blessés légers, tel est le résultat du détournement vendredi 30 septembre d'une Caravelle III d'Air Inter.Après sept heures et quarante-cinq minutes de négociations, la brigade de recherches et d'interventions et la brigade d'intervention de la gendarmerie ont donné l'assaut de l'appareil, à Orly-Ouest, se rendant maîtres de Jacques Robert, le pirate de l'air. Ce dernier a été écroué. Ce détournement était le premier qui visait la compagnie Air Inter.


" Je suis un hors la vie ", disait de lui-même Jacques Robert, à l'âge de quarante-deux ans (le Monde du 12 mars 1976), après vingt ans passés de prison en asile psychiatrique, ballotté entre son instabilité, son " idéalisme passionné et médiocre ", selon les rapports de psychiatres, et sa " démence ". Sur ce terme, les médecins qui l'ont examiné sont en désaccord, mais, d'après lui, ce " label " ne le quittera pas. " Craché imperturbablement par un ordinateur, sans aucune possibilité de le faire rectifier " (Libération du 30 juin 1975).

La biographie de Jacques Robert commence comme celle de la majorité des délinquants. " Enfant de couple désuni, il a toujours connu une existence difficile. " À l'âge de quinze ans, il tente par deux fois de se suicider. À dix-huit ans, il est atteint d'une poliomyélite dont il gardera des séquelles. Un an plus tard, en 1953, il tue son père, mais sera acquitté en 1954 par la cour d'assises de Seine-et-Oise. Il part alors en Amazonie avec les membres d'une expédition qui recherche l'explorateur Mauffrais. On le retrouve, en 1958, fervent gaulliste, puis activiste dans l'O.A.S., la politique algérienne du général de Gaulle ayant déçu ses espoirs. En mars 1964, il est arrêté alors qu'il " avait l'intention d'enlever Johnny Hallyday ", déclare-t-il aux policiers. Les experts psychiatres concluent à " l'existence d'anomalies mentales avec éléments délirants évoluant chez une personnalité paranoïaque, assimilable à un état de démence au sens de l'article 64 du code pénal et nécessitant l'internement ". On lui refuse une contre-expertise et l'hôpital Sainte-Anne, où il est transporté, délivre un " non-lieu après expertise mentale ".

Jacques Robert est admis à Villejuif, où les premiers certificats le présentent comme " calme et docile ". Il s'enfuit après un mois et demi et ne sera repris qu'un an plus tard. " Pendant un an de fuite, racontera-t-il, je n'eus d'autre perspective que d'être rejeté dans une cellule capitonnée. " À l'infirmerie spéciale du dépôt, on déclare que rien ne justifie sa réintégration à l'hôpital psychiatrique. L'expertise des docteurs Chanoit et Delteil fait remarquer que " ces anomalies caractérielles " ne sont pas " de dimension franchement psychiatrique ". En 1967, un nouvel examen des docteurs Delteil et Bailly Salin aboutit à des constatations presque identiques. Il essaye, explique-t-il, de " reprendre pied dans la vie ". Mais la fiche psychiatrique le suit toujours, bien qu'on l'ait jugé apte à mener sa vie hors des murs de l'asile. Personne ne veut l'embaucher. Quand il veut monter une entreprise, la banque revient sur les accords de prêt qu'elle avait consentis, ses associés l'abandonnent. La rumeur l'accompagne et, en peu de temps, ses voisins savent qu'un " fou meurtrier " habite le quartier. " Partout c'était le mur, disait-il quand nous l'avions rencontré (le Monde du 12 mars 1976). Pour tout le monde, j'étais un malade mental, alors que les examens psychiatriques que j'avais subis depuis des années prouvaient le contraire. J'avais besoin de rompre ce cercle de mensonge et de silence qui m'enserrait, de clamer publiquement la vérité ; j'ai eu l'idée de commettre un crime au sens pénal du terme pour pouvoir tout expliquer devant une cour d'assises. " »


  • En , Louis de Funès fut réellement victime d'un maître-chanteur. Celui-ci lui envoya un message de menaces : "Il faut verser 150.000 francs pour aider mon groupe. Vous gagnez trop d'argent dans cet État bourgeois." Puis, par téléphone, il donna rendez-vous à l'épouse de Louis de Funès, le , dans les sous-sols d'une brasserie du boulevard du Montparnasse. La police est prévenue et tend une souricière, mais, prudent, le maître-chanteur, avait envoyé un chauffeur de taxi prendre livraison du paquet renfermant l'argent et réussit donc à s'échapper. Finalement, il fut arrêté le . Il s'agissait d'un certain Jacques Robert, âgé de 34 ans, mythomane, échappé, en 1964, de l'hôpital psychiatrique de Villejuif où il était interné depuis quatre ans et qui, en 1954, avait été jugé et acquitté par la Cour d'assises de Versailles pour avoir tué, à coups de pistolets, son père, industriel à Argenteuil, pour "défendre l'honneur de sa mère, délaissée et bafouée"[1]. C'est ce même Jacques Robert qui en 1974 entra de force dans un studio de RTL avec une arme alors que Max Meynier officiait à l'antenne.

https://www.google.fr/books/edition/Louis_de_Fun%C3%A8s_nouvelle_%C3%A9dition/ab3yzF6WcFMC?hl=fr&gbpv=1&dq=jacques+robert+de+funes&pg=PA1881&printsec=frontcover


pour l'article Jo : Louis de Funès avait d'ailleurs été réellement la cible d'un maître-chanteur, l'instable Jacques Robert, en 1968.

Les routiers sont sympas

L'émission Les routiers sont sympa connut un fait divers dans la nuit du 8 au [2] : Jacques Robert, un déséquilibré multirécidiviste connu des services de police aussi bien que de la médecine psychiatrique, parvint à entrer dans le studio et prit en otage l'animateur, sa scripte et le technicien-réalisateur[2]. Armé d'un revolver 7,65 et d'une grenade quadrillée dégoupillée (dont on saura après qu'elle était factice[3]), il réclamait une demi-heure d'antenne sur les trois chaînes de l'ORTF[2]. Après plus de cinq heures de prise d'otage, Max Meynier parvient à le maîtriser en le convainquant de se rendre à la police[2]. Il est arrêté par la BAC, avec à sa tête Claude Cancès, futur patron de la PJ, alors jeune commissaire stagiaire au commissariat du 8e arrondissement, qui est intervenu avec ses collègues cette nuit-là à la station[2]. À l'issue de la prise d'otage, Jacques Robert est condamné une nouvelle fois à la prison[4]. Pendant la prise d'otage, des disques sont passés à l'antenne pendant que Max Meynier et les policiers tentent de raisonner le forcené. Georges Lang, autre animateur de la station, était présent aussi ce soir-là, et a assisté à la scène, accueillant et menant les forces de police vers le studio où se retranchait le forcené[2].

Armé d’un 7,65 et d’une grenade, Jacques Robert, un déséquilibré multirécidiviste va retenir en otage l’animateur, sa scripte et le technicien-réalisateur présents dans le studio pendant plus de cinq heures. Il réclamait une demi-heure d'antenne sur les trois chaînes de l'ORTF le lendemain soir, menaçant de faire exploser sa grenade dans le studio si sa demande n'était pas satisfaite.

Après de longues négociations entre le preneur d'otage, Max Meynier, le président de la radio Jean Farran et le directeur de l'ORTF Marceau Long, Jacques Robert libère les personnes retenues dans le studio.

Max Meynier : Dans la nuit du vendredi 8 au samedi , il parvient lors de l'émission à calmer un aliéné mental du nom de Jacques Robert qui, fausse grenade et pistolet en main, était entré dans le studio de RTL, en se faisant passer pour un routier et qui souhaitait lire un message à l'antenne[2].

https://www.lemonde.fr/archives/article/1974/11/09/jacques-robert-est-condamne-a-trente-mois-d-emprisonnement_2529363_1819218.html

https://www.liberation.fr/medias/2005/06/21/max-sous-la-menace_524082/

Arrêté en 1953 pour le meurtre de son père, avant d'être acquitté, Jacques Robert fera encore parler de lui par la suite lorsque, le , il détourne une caravelle d'Air Inter avec 90 passagers à bord à l'aéroport d'Orly. Max Meynier interviendra auprès des forces de police afin de le convaincre de se rendre. Selon Jacques Pradel, Jacques Robert avait également rançonné Fernand Raynaud et avait menacé de mort Louis de Funès, lui réclamant aussi une rançon.
Sources : Éditorial et émission de Jacques Pradel, notamment le deuxième enregistrement ; et dans : Bertrand Dicale, Louis de Funès, Grimaces et gloires, Grasset, (ASIN: B005SI90FK) [lire en ligne sur Google Books (consulté le )])

https://www.lemonde.fr/archives/article/1982/07/17/la-greve-de-la-faim-du-pirate-de-l-air-jacques-robert_2891339_1819218.html

détournement d'avion :

https://www.google.fr/books/edition/Quartier_des_condamn%C3%A9s_%C3%A0_mort/_paDDwAAQBAJ?hl=fr&gbpv=1&dq=jacques+robert+criminel&pg=PT106&printsec=frontcover

Michel Kajman, « Jacques Robert est condamné à dix-huit ans de réclusion criminelle », sur www.lemonde.fr, Le Monde, .

https://www.lemonde.fr/archives/article/1977/10/03/un-mort-un-blesse-grave-et-trois-blesses-legers-apres-le-detournement-de-la-caravelle-d-air-inter-le-passe-de-jacques-robert-vingt-ans-de-prison-ou-d-asile_3085727_1819218.html

  1. L'Echo Républicain du 3 septembre 1968 : "Le maître-chanteur de Louis de Funès a eu une vie mouvementée"
  2. a b c d e f et g « Dans la nuit du 8 au , une prise d’otages à RTL », émission de Jacques Pradel, RTL.fr (consulté le ).
  3. Émission de Jacques Pradel, premier enregistrement, à 32 minutes et 44 secondes.
  4. Philippe Broussard, Robert Broussard, Mémoires, Stock, , p. 124