Utilisateur:Frimyy/Brouillon

Référence de l’article Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27avortement#:~:text=L'avortement%20est%20poursuivi%20tr%C3%A8s,interdite%20par%20un%20texte%20l%C3%A9gislatif.  (L’histoire de l’avortement)

En Amérique

Aux États-Unis

L'avortement a été autorisé aux États-Unis, dans tous les États, sous certaines conditions. Le 15 mai 2019, l'Alabama a interdit la totalité des IVG.,32 Puis le 24 juin 2022 la Cour suprême des Etats-Unis annule l’arrêt Roe vs Wade qui reconnaissait le droit à l'avortement au niveau fédéral.

Amérique latine

L'avortement est interdit dans tous les pays d'Amérique latine, à exception de Cuba (depuis les années 1960), en Uruguay (depuis 2012) et en Argentine (depuis 2020). Certains états du Mexique l'autorisent également : c'est le cas de Mexico, Oaxaca, Hidalgo, Veracruz, la Basse-Californie et Colima. De nombreux pays, comme le Chili, l'autorisent dans des circonstances exceptionnelles : viol, malformation du fœtus ou danger pour la santé de la femme33.


Au Canada

Histoire au Québec


Au Québec, le combat juridique du Dr Henry Morgentaler fût un long combat juridique pour un libre accès à l’avortement. Le Dr Morgentaler pratiquait des avortements qui n’étaient pas encore légal au Québec, pour un principe de liberté qu’il défendait, soit le droit des femmes à disposer de leur corps.[1] Le Dr Morgentaler ne s’était jamais caché de pratiquer des avortements. Il avait toujours soutenu « qu’une mauvaise application de la loi, notamment l’absence de pratique d’avortement, l’autorisait, en quelques sortes de pratiquer des avortements ».[2] Le Dr Morgentaler les pratiquait à sa clinique et plusieurs femmes d’un peu partout à travers le monde y venaient, car il avait bonne réputation.[3] Celui-ci fût arrêté pour une première fois en 1970, le début d’une des batailles les plus controversées au Québec.[4] Le Dr Morgentaler avait été trouvé coupable par la Cour d’appel du Québec le 15 août 1973 « avec l’intention de provoquer l’avortement d’une personne de sexe féminin, employé quelque moyen pour réaliser son intention à savoir la manipulation et l’emploi d’un instrument ».[2] Lors de son arrestation, il déclara avoir pratiqué 5 000 avortements jusqu’à son premier acquittement.[5] En janvier 1988, la Cour suprême du Canada a invalidé les dispositions du Code criminel concernant l’avortement, dans un jugement face au Dr Morgentaler.[6] Cinq juges majoritaires ont rédigé des jugements distincts. Seul le juge Wilson prétend « que l’interdiction de l’avortement porte atteinte au droit de la liberté ». Il défend les idées suivantes : chaque individu a le droit de faire ses propres choix, selon le droit à la liberté, le choix de se faire avorter fait partie de la sphère privée d’un individu. Les quatre autres juges majoritaires évoquent qu’un fœtus est un être humain, alors la protection du fœtus est plus importante que les droits de la femme.[1] Finalement, l’affaire d’Henry Morgentaler a entraîné des répercussions juridiques, puisque quelques années plus tard, l’avortement fût décriminalisé et il est devenu légal au Québec.[3]



  1. a et b « R. c. Morgentaler - Décisions de la CSC », sur scc-csc.lexum.com (consulté le )
  2. a et b Michèle Rivet, « Le Dr Morgentaler devant la Cour d'appel », Les Cahiers de droit, vol. 15, no 4,‎ , p. 889 (ISSN 0007-974X et 1918-8218, DOI 10.7202/041997ar, lire en ligne, consulté le )
  3. a et b COWAN, Paul, « ONF » [Film], sur ONF, (consulté le )
  4. Camille Robert, « Louise Desmarais, La bataille de l’avortement. Chronique québécoise, Montréal, Éditions du Remue-Ménage, 2016, 548 p. », Bulletin d'histoire politique, vol. 26, no 1,‎ , p. 367 (ISSN 1201-0421 et 1929-7653, DOI 10.7202/1041453ar, lire en ligne, consulté le )
  5. Alexandre Turgeon, « Entre discussion et polémique : des conceptions de la Cité au sein des pages du Devoir, 1970-1979 », Bulletin d'histoire politique, vol. 18, no 1,‎ , p. 169 (ISSN 1201-0421 et 1929-7653, DOI 10.7202/1054776ar, lire en ligne, consulté le )
  6. « R. c. Morgentaler - Décisions de la CSC », sur scc-csc.lexum.com (consulté le )