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Modèle:Infobox - dynastie Beaufort-Spontinové je šlechtický rod původem z Lotrinska.

Historie modifier

Potomci rodu, který se píše po hradu Beaufort v dnešním Lucembursku a po hradu Spontin (v belgické provincii Namur), žili a působili ve službách Habsburků v Nizozemí, zde požívali titulu hraběte, od roku 1746 prvorozený markýze s důstojenstvím knížete a konečně v roce 1786 byl prvorozenému přiznán titul vévody Beaufort-Spontin. V roce 1816 získali český inkolát (a uznání stavu hrabat, vévodský titul pro prvorozeného jim byl v Rakousku uznán až roku 1876).

V Čechách vlastnili od roku 1813 Bečov nad Teplou, od roku 1837 též Toužim. Majetky jim kvůli kolaboraci s nacisty byly v roce 1945 v Čechách zabaveny a dnes žije rod v Rakousku. Heinrich Beaufort-Spontin (1880–1966) se ve třicátých letech 20. století stal členem Sudetoněmecké strany, na Bečově se objevil hákový kříž, oba jeho synové Friedrich a Albrecht pak bojovali ve druhé světové válce v řadách německé armády. Mladší Albrecht padl v Rusku. Friedrich Beaufort-Spontin (1916–1998) neúspěšně žádal po tehdejší ČSSR vydání rodinného majetku, který byl na základě poválečných Dekretů prezidenta Beneše zkonfiskován, cennější kusy nábytku a výzdoby se ocitly v itineráři na zámcích po celém Československu, méně významné kusy byly prodány nebo se ztratily.

Relikviář svatého Maura modifier

Beaufortové tak přišli i o relikviář svatého Maura. Tento svatý poklad, za jehož ochránce se považovali, převezli na konci v roce 1888 na český zámek v Bečově nad Teplou. V roce 1939 ukryl Heinrich Beaufort-Spontin relikviář svatého Maura spolu se 130 láhvemi francouzského koňaku a lahvemi vína na Bečově v bývalé hradní kapli Nanebevzetí Panny Marie. Těsně před koncem války odvezl část majetku do Rakouska, relikviář ale zůstal v suti hradní kaple. V roce 1984 Christian Beaufort-Spontin se svolením svého otce Friedricha Beaufort-Spontina pověřil Dannyho Douglase, aby se pokusil vyjednat vyzvednutí a vývoz relikviáře svatého Maura z komunistického Československa. Výsledkem však bylo, že relikviář objevili v roce 1985 českoslovenští kriminalisté.^[1]

Rodové linie modifier

Rod měl více větví, kromě Spontinů to byly Beaufort-Gones, Beaufort-Fallais a Beaufort-Celles.^[2] Naopak společné kořeny nemají ani s anglickými Beauforty ani francouzskými vévody z Beaufortu, kteří vzešli z nelegitimního svazku francouzského krále Jindřicha IV. a jeho milenky Gabrielly d'Estrées.^[2]

Vévodové Beaufort-Spontin modifier

náhled|Frédéric Auguste, 1. vévoda de Beaufort-Spontin

Charles Albert († 1753), od roku 1746 nizozemský hrabě a markýz (Comte et Marquis) de Beaufort-Spontin; ∞ Marie Marguerite Rose Dorothée Victoire Comtesse de Glymes, Marquise de Courcelles et de Florennes († 1755), dcera Jeana Victurniena Josepha a Marguerite Ferdinande Isabelle de Glymes, Marquise de Florennes
1. Frédéric Auguste Alexandre (1751–1817), 1. vévoda de Beaufort-Spontin
  1. Louis Ladislas Frédéric († 1834), 2. vévoda
  2. Carl Alfred August Konstantin (1816–1888), 3. vévoda a 1. kníže (od roku 1876)
    1. Friedrich Georg Maria Anton Michael (1843–1916), 4. vévoda a 2. kníže
      1. Heinrich Maria Eugen (1880–1966), 5. vévoda a 3. kníže
        Friedrich Josef Karl Maria Dominikus (1916–1998), 6. vévoda a 4. kníže
        prof. dr. Friedrich Christian Albrecht (* 1944), 7. vévoda a 5. kníže von Beaufort-Spontin, lékař radiolog, dříve profesor na univerzitě ve Štýrském Hradci
        
        dr. Christian Friedrich Walter hrabě Beaufort-Spontin (1947), v letech 1990–2000 ředitel sbírky zbraní Uměleckohistorického muzea ve Vídni, ∞ 1975 Eva Horzetzky Edle von Hornthal (1948); ∞ 2003 prof. dr. Sylvia Ferino-Pagden (* 1946)

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Kategorie:České šlechtické rody Kategorie:Belgické šlechtické rody Kategorie:Rakouské šlechtické rody

La famille Beaufort-Spontin est une famille noble originaire de Lorraine. Histoire

Les descendants de la famille, qui porte l'orthographe du château de Beaufort dans l'actuel Luxembourg et du château de Spontin (dans la province belge de Namur), vivaient et travaillaient au service des Habsbourg aux Pays-Bas, où ils jouissaient du titre de comte, à partir de 1746. marquis premier-né avec la dignité de prince, et enfin en 1786 le titre de duc de Beaufort-Spontin fut accordé au premier-né. En 1816, ils reçurent la consécration tchèque (et la reconnaissance du statut de comte, le titre ducal du premier-né ne fut reconnu en Autriche qu'en 1876).

En Bohême, ils possédaient Bečov nad Teplou à partir de 1813 et Toužim à partir de 1837. En raison de leur collaboration avec les nazis, leurs biens furent confisqués en Bohême en 1945 et la famille vit aujourd'hui en Autriche. Heinrich Beaufort-Spontin (1880-1966) est devenu membre du parti allemand des Sudètes dans les années 1930, une croix gammée est apparue à Bečov et ses deux fils Friedrich et Albrecht ont combattu pendant la Seconde Guerre mondiale dans les rangs de l'armée allemande. Le jeune Albrecht est tombé en Russie. Friedrich Beaufort-Spontin (1916-1998) a demandé en vain à la Tchécoslovaquie d'alors de lui remettre ses biens familiaux, qui ont été confisqués sur la base des décrets d'après-guerre du président Beneš, les meubles et les décorations les plus précieux se sont retrouvés dans des châteaux dans toute la Tchécoslovaquie, les pièces les moins importantes étaient vendues ou perdaient. Reliquaire de Saint Mauro

Les Beaufort perdirent également le reliquaire de Saint Mauro. Fin 1888, ils transférèrent ce trésor sacré, dont ils se considéraient comme les protecteurs, au château tchèque de Bečov nad Teplou. En 1939, Heinrich Beaufort-Spontin a caché le reliquaire de Saint-Maur avec 130 bouteilles de cognac français et des bouteilles de vin à Bečov dans l'ancienne chapelle du château de l'Assomption de la Vierge Marie. Juste avant la fin de la guerre, il emporta une partie de ses biens en Autriche, mais le reliquaire resta dans les décombres de la chapelle du château. En 1984, Christian Beaufort-Spontin, avec la permission de son père Friedrich Beaufort-Spontin, chargea Danny Douglas de tenter de négocier la collecte et l'exportation du reliquaire de Saint-Maur de la Tchécoslovaquie communiste. Cependant, le résultat fut que le reliquaire fut découvert en 1985 par des enquêteurs criminels tchécoslovaques.[1] Lignées d'ascendance

La famille avait plusieurs branches, outre les Spontines, il s'agissait de Beaufort-Gones, Beaufort-Fallais et Beaufort-Celles.[2] Au contraire, ils n'ont de racines communes ni avec les Beaufort anglais ni avec les ducs de Beaufort français, issus de l'union illégitime du roi de France Henri IV. et sa maîtresse Gabriella d'Estrées.[2] Ducs de Beaufort-Spontin Frédéric Auguste, 1er duc de Beaufort-Spontin

    Charles Albert († 1753), à partir de 1746 comte et marquis hollandais (Comte et Marquis) de Beaufort-Spontin ; ∞ Marie Marguerite Rose Dorothée Victoire Comtesse de Glymes, marquise de Courcelles et de Florennes (décédée en 1755), fille de Jean Victurnien Joseph et de Marguerite Ferdinande Isabelle de Glymes, marquise de Florennes
        Frédéric Auguste Alexandre (1751-1817), 1er duc de Beaufort-Spontin
            Louis Ladislas Frédéric (décédé en 1834), 2e duc
            Carl Alfred August Konstantin (1816-1888), 3e duc et 1er prince (à partir de 1876)
                Friedrich Georg Maria Anton Michael (1843-1916), 4e duc et 2e prince
                    Heinrich Maria Eugen (1880-1966), 5e duc et 3e prince
                        Friedrich Josef Karl Maria Dominikus (1916-1998), 6e duc et 4e prince
                            prof. dr. Friedrich Christian Albrecht (* 1944), 7e duc et 5e prince von Beaufort-Spontin, radiologue médical, ancien professeur à l'université de Graz
                            dr. Christian Friedrich Walter Comte Beaufort-Spontin (1947), en 1990-2000 directeur de la collection d'armes du Musée d'histoire de l'art de Vienne, ∞ 1975 Eva Horzetzky Edle von Hornthal (1948) ; ∞ 2003 prof. dr. Sylvia Ferino-Pagden (* 1946)

Liens Référence

PRACHŘ, Martin; PETRÁKOVÁ, Šárka; SULEK, Marcel. L'homme contre l'État. lidovky.cz [en ligne]. 07.11.2016. Disponible en ligne.

    ŽUPANIČ, janvier; STELLNER, François ; FIALA, Michal. Encyclopédie des familles princières des pays de la couronne tchèque. Prague : Aleš Skřivan Jr., 2001. 340 pages  (ISBN 80-86493-00-8). P. 28.

Littérature

    ŽUPANIČ, janvier; STELLNER, François ; FIALA, Michal. Encyclopédie des familles princières des pays de la couronne tchèque. Prague : Aleš Skřivan Jr., 2001.  (ISBN 80-86493-00-8). p. 28-31.