Utilisateur:FabBec/Victor Giraud (explorateur)
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| Naissance |
 Morestel, France |
|---|---|
| Décès | (à 41 ans) |
| Nationalité | Français |
| Profession |
Joseph Constant Victor Giraud, né le 15 mars 1858 à Morestel en Isère [1]et mort le 22 août 1899[2] est un explorateur français ayant voyagé en Afrique équatoriale.
L'exploration des lacs de l'Afrique équatoriale
modifierPréparation
modifierGiraud forma son projet d'exploration du la Bangouélo grâce à David Livingstone. Ce sont en effet les récits des voyages de Livingstone et sa mort dans les marais du lac Bangouéolo qui donnèrent envie à Giraud d'exlorer les lacs de l'Afrique équatoriale. Il prévoyait d'arriver au terme de son expédition à la saison sèche après six mois de voyage. Il suivit la même route que Livingstone pour éviter les routes les plus fréquentées ou les desertions de porteur étaient plus fréquentes[3].
Selon Victor Giraud lui même, ce sont les préparatifs de son voyage qui furent le plus difficile[3]. Afin de se préparer au mieux pour son voyage, il se documente grâce aux ouvrages de ses prédecesseurs en Afrique comme Mungo Park ou David Livingstone[4].
Le voyage
modifierLors de son expédition vers le lac Bangoueolo et avant de quitter Zanzibar, a été reçu en grande pompe par le sultan de Zanzibar (sa Hautesse Saïd Bargach)[5] grâce à qui il put préparer sa caravane plus facilement.
Il est présent lors du départ d'Ernest Cambier de Zanzibar le 4 décembre et commence à recruter ses porteurs ensuite. Le 15 décembre, le matériel et les hommes sont chargés sur le navire que les emmènent vers la cote (le Boursaint) à Dar-Es Salam. Sa caravane est composée de cent-ving personnes[5].
Après avoir traversé le Tuussaghara, l'Uhébé, l'Ubéma, l'explorateur se dirigea vers le sud du Nyassa et de là, à travers le Chambézi, au grand lac Bangouélo. Lorsqu'il atteint le lac, Giraud envoya sa caravane en avant vers le pays Lumba du roi Gazembi. Après plusieurs jours de navigation avec une compagnie restreinte, il se trouve bloqué par oes chutes de Louassoula. A ce moment, les rives étaient couvertes d'autochtones en armes qui le menacaient. Il put résister pendant trois jours avant de se retrouver acculé auix chutes et fut fait prisonnier. Après trois mois de captivité, le français réussit à s'échapper et à gagner le village de Gazembi. Le chef, loin de lui apporter son soutien, le rançonna et prit tout ce qui lui restait. Victor Giraud parti alors vers la station de Karéma (crée par Ernest Cambier[6]. Il passe trois mois à la station pour se remettre et faire quelques études scientifiques sur le lac. Il décida ensuite de remonter une expédition pour gagner le Congo mais ses propres hommes mirent à mal ses projets en lui extorquant son matériel et e l'assiégeant dans la station[7]. Il fut donc obligé deprendre le chemin du retour vers Quillimane ou il arriva après deux ans de voyage très difficile.
Résultats et suite de son voyage
modifierLe livre racontant son exploration est publié en 1890 avec de nombreuses gravures (160 en tout)[8]
Victor Giraud est le dernier européens de son époque à pénétrer le pays Chitimukulu Chitapankwa[9]. En effet, c'est peu après son passage que que le chef Chitapankwa meurt et Giraud est tenu pour responsable et les frontières du pays fermées.
Pendant le temps que Victor Giraud a passé a Karma, il a récolté un grand nombre d'échantillon de mollusque qui ontpermit à son retour de mieux connaitre la faune locale [7].
C'est depuis l'Islande que Victor Giraud a attendu la publication de son livre Les lacs de l'Afrique équatoriale : voyage d'exploration exécuté, de 1883 à 1885.
Décorations
modifierA son retour de voyage, il reçoit le grade de Chevalier de la Légion d'Honneur le 21 mars 1885[1]. Le Ministre de l'instruction publique lui remet lespalmes académiques [7].
Il reçoit également la médaille d'or de la Société de Géographie (dans la catégorie Voyages d'étude, missions et travaux de reconnaissance)en 1885 pour ses Levés topographiques aux grands lacs de l'Afrique équatoriale[10].
Enfin, il fut reçu comme membre d'honneur dela société macaologique de France[7].
Références
modifier- « Photographes d'Afrique (1840-1940) » (consulté le )
- Maurice Zimmermann, Annales de Géographie, vol. 8, , 96 p. (lire en ligne)
- Victor Giraud, Les lacs de l'Afrique équatoriale : voyages d'exploration exécuté de 1883 à 1885, Hachette & Cie, , 616 p. (lire en ligne) page 1
- Gérard Fontaines, La culture du voyage à Lyon de 1820 à 1930, Presse Universitaire de Lyon, , 322 p. (ISBN 2-7297-0721_2[à vérifier : ISBN invalide], lire en ligne) page 172
- Victor Giraud, Les lacs de l'Afrique équatoriale: : voyage d'exploration exécuté de 1883 à 1885, Hachette et cie, , 604 p. (lire en ligne) page 39
- « Bulletin de la société Macaologique de France » (consulté le )
- Jules-René Bourguignat, Mollusques terrestres et fluviatiles de la région méridionale du Lac Tanganika, , 434 p. (ISBN 2-86537-269-3, lire en ligne) page 6
- « De l'Atlas au roman » (consulté le )
- Daniel Bach, La France et l'Afrique du Sud: : histoire, mythes et enjeux contemporains, Karthala, 434 p. (ISBN 2-86537-269-3, lire en ligne) page 103
- « Lauréats de la Société de Géographie » (consulté le )