Utilisateur:Espandero/Brouillon/Émissions de gaz à effet de serre en Suisse

Inventaire modifier

La surveillance, la déclaration et la vérification incluent le partage des informations et des leçons apprises, ce qui renforce la confiance des bailleurs de fonds internationaux pour le financement du climat.[réf. nécessaire] L'Office fédéral de l'environnement (OFEV) suit les directives de déclaration de la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), et utilise donc une comptabilité des gaz à effet de serre (GES) basée sur la production pour compiler l'inventaire du pays. L'utilisation d'une comptabilité basée sur la consommation ferait de grandes différences, car la fabrication des produits importés en Suisse émet près de trois fois plus de GES que la fabrication de ses exportations[1]. Turkstat envoie les données et le rapport qui les accompagne à la CCNUCC chaque année en avril, soit environ 15 mois après la fin de l'année déclarée[2],[a]. Les émissions provenant des carburants vendus dans le pays pour l'aviation et la navigation[b] internationales sont comptabilisées séparément dans les rapports à la CCNUCC et ne sont incluses dans le total d'aucun pays[4]. En 2019, le carburant fourni dans les aéroports suisses et brûlé par les vols internationaux a émis 5 740 kt d'équivalent CO2 et les carburants provenant des ports suisses et alimentant la navigation internationale ont émis 15 kt de CO2[5].

Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) définit trois niveaux méthodologiques pour mesurer les émissions. Le niveau 1 utilise des valeurs par défaut globales et des hypothèses simplifiées, c'est donc le plus facile mais le moins précis. Le niveau 2 utilise des valeurs spécifiques à chaque pays et des données plus détaillées. Le niveau 3 utilise les données et la modélisation les plus détaillées, et est donc le plus difficile à compiler mais le plus précis. Afin d'utiliser au mieux les ressources humaines, chaque nation peut décider de n'utiliser que les niveaux supérieurs pour estimer ses catégories clés particulières. L'OFEV sélectionne ces catégories en fonction soit du niveau absolu des émissions de cette catégorie, soit de la tendance à la hausse. Par exemple, la production de chaux était une catégorie clé pour 2019 uniquement en raison de la hausse rapide de ses émissions. Néanmoins, la plupart des trente catégories clés sélectionnées en 2019 sont les secteurs les plus émetteurs, la production de ciment par exemple. La Turquie utilise la méthodologie Tier 2 et Tier 3 pour certaines catégories clés, par exemple une centrale électrique peut analyser le lignite qu'elle brûle, qui diffère d'une mine à l'autre.[1] : 73 Bien que le transport routier soit une catégorie clé, il n'est pas divisé entre les voitures et les camions comme cela se fait dans certains pays. En 2021, la CCNUCC a demandé à la Turquie pourquoi elle avait déclaré des GES indirects négligeables (monoxyde de carbone, oxydes d'azote, composés organiques volatils non méthaniques et oxydes de soufre) en 2018[12] : 12 

Les estimations des émissions annuelles de dioxyde de carbone sont disponibles auprès d'organisations internationales, comme l'Agence internationale de l'énergie (AIE), plusieurs mois avant l'inventaire officiel de tous les gaz à effet de serre. Selon la base de données des émissions pour la recherche atmosphérique mondiale, en 2019, la Suisse a émis 0,1 % des émissions mondiales de CO2, soit 39,37 Mt de CO2, 4,57 t par personne, et 0,07 t de CO2 par 1 000 $ de produit intérieur brut (PIB)[c],[6].

Sources modifier

Combustibles fossiles modifier

Transport modifier

Chauffage et cuisson modifier

Centrales électriques modifier

Industrie et construction modifier

Agriculture modifier

Atténuations modifier

Énergie modifier

Bâtiments modifier

Transport modifier

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Office fédéral de l’environnement, Office fédéral de météorologie et de climatologie et National Center for Climate Services, Changements climatiques en Suisse : Indicateurs des causes, des effets et des mesures, Berne, (présentation en ligne).  

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Étant donné que les « communications nationales » sont requises tous les quatre ans, le cinquième rapport biennal et la huitième communication nationale peuvent être combinés en un seul document (comme c'était le cas auparavant)[3].
  2. La navigation internationale en Suisse comprend les bateaux voyageant sur le Rhin (entre Bâle et Rotterdam) et sur le Léman et le lac de Constance[4].
  3. Le Liechtenstein est comptabilisé avec la Suisse par l'AIE.

Références modifier

  1. (en) Hannah Ritchie et Max Roser, « CO₂ and Greenhouse Gas Emissions », sur Our World in Data, (consulté le ).
  2. (en) « Reporting requirements », sur UNFCCC (consulté le ).
  3. « Preparation of NCs and BRs », sur UNFCCC (consulté le )
  4. a et b OFEN 2021, p. 81.
  5. OFEN 2021, p. 54.
  6. (en) Crippa, M., Guizzardi, D., Muntean, M., Schaaf, E., Solazzo, E., Monforti-Ferrario, F., Olivier, J.G.J. et Vignati, E., Fossil CO2 emissions of all world countries, Commission européenne, centre commun de recherche, (ISBN 978-92-76-21515-8, lire en ligne).