Utilisateur:EmmaFischer67/Brouillon

Introduction

modifier

Au 19° siècle la pauvreté était un fléau qui touchait un bon nombre de personnes. Beaucoup d’écrivains s’y intéressaient et dénoncaient ce fléau qu’est toujours la misère. Autrefois, la pauvreté était l‘affaire des bonnes œuvres et des religieux et les états ne faisaient pas grand-chose. Entre 1815 et 1848, à Paris, entre 65 et 75% de la population était pauvre. De nos jours encore, cette cause est un combat quotidien. Un jour, le 17 octobre est d’ailleurs dédié à cette cause chaque année.

Notre brouillon Framapad

modifier

Brouillon Framapad (Ceci est le Framapad de nos recherches)

Poème illustrant la misère

modifier

LE MENDIANT :

Il n’avait fallu qu’un instant  Pour basculer son existence.  Devenait-il incompétent ?  Ou avait-il perdu la chance ?

Il n’avait pas fallu longtemps.  La société, sans indulgence,  L’avait jeté, d’un air distant,  Comme un objet sans importance.

Il lui a fallu peu de temps  Pour tomber de son arrogance  Et de l’orgueil de ses vingt ans  Jusqu’au pavé de l’indigence !

ll lui en a fallu du temps  Pour accepter sa déchéance,  Se soumettant, se révoltant,  Ne rencontrant qu’indifférence.

Combien a-t-il fallu de temps  Pour vaincre enfin ses répugnances  A devenir inconsistant  Et apprendre la déférence ?

Il lui a fallu bien du temps  Et quelle indicible souffrance  Pour tendre un béret hésitant  Au mépris et à l’insouciance.

Il faudrait maintenant longtemps  Pour qu’il retrouve sa confiance,  Pour qu’il redevienne un battant,  Qu’il oublie sa désespérance.

Oh ! Combien faudra-t-il de temps  Pour que tous les mendiants de France  S’exaltent d’un nouveau printemps  De vie, d’espoir et d’assurance ?

Ginette MAUR