Utilisateur:Ejph/Traduction en cours/Source primaire

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Une source primaire est un élément d'information créé à l'époque étudiée par les personnes étudiées.

Les plus importants sont des documents primaires tels que les rapports officiels, les discours, les lettres et journaux intimes des participants, ainsi que les témoignages oculaires (comme celui d'un journaliste qui était présent). Des mémoires, une autobiographie ou des entretiens oraux avec des participants réalisés des années après sont considérés comme des sources primaires, même si les historiens tiennent un compte particulier des problèmes de mémoire et de la tendance des participants à se tappeler le passé en fonction de leur biais propre. Dans un sens élargi, les sources primaires comprennent aussi des objets matériels comme des photographies, des reportages d'actualité filmés, des monnaies, des peintures ou des bâtiments contemporains des événements. Pour une étude sur la littérature ou la culture populaire, on peut recourir à des sources de fiction. En revanche, les sources de fiction ne sont pas considérées comme des « sources primaires » en ce qui concerne des événements réels.

Une source secondaire est un travail d'historien réalisé à partir de sources primaires. Un livre ou un article de chercheur est une source secondaire. La littérature populaire, les films et les romans ne se soucient en général guère de la recherche ou des sources primaires (certains auteurs populaires sont néanmoins suffisamment proches des chercheurs pour leur être assimilés). Les films documentaires peuvent être considérés comme des sources secondaires ou primaires en fonction de l'importance des modifications apportées par le réalisateur aux sources originales.

Les entretiens avec des historiens sont traités comme des sources secondaires ; ceux réalisés avec des témoins des faits sont considérés comme des sources primaires.

Les livres d'histoire sont considérés comme des sources secondaires, mais deviennent des sources primaires pour l'étude des historiens qui les ont écrits.

L'histoire fiable se base sur des sources primaires et leur évaluation par la communauté des chercheurs, qui rapportent leurs conclusions dans des livres, des article et des communications. En général, les sources primaires sont d'un emploi difficile et requièrent des études universitaires de deuxième ou de troisième cycle (ou des études d'un niveau équivalent réalisées en autodidacte). Une source primaire n'est pas en elle-même plus autorisée ou exacte qu'une source secondaire. Les sources secondaires sont souvent soumises à un comité de lecture, sont bien documentées et souvent produites au sein d'institutions ou une méthodologie correcte conditionne la carrière et la réputation futures d'un auteur. Une source primaire, tout comme une entrée dans un journal intime, ne reflète que la perception des événements par une personne donnée, qui peut ou non être véridique, exacte ou complète. Les historiens soumettent les sources primaires comme secondaires à un examen approfondi.

En règle générale, les historiens modernes préfèrent se reporter aux sources primaires (s'il en existe) et en chercher de nouvelles, parce que les sources primaires, qu'elles soient ou non exactes, offrent de nouvelles approches des questions historiques. La plus grande partie de l'histoire repose de nos jours sur un recours intensif aux archives dans le but de découvrir des sources primaires utiles. Un travail de recherche en histoire a peu de chances d'être pris au sérieux s'il ne cite que des sources secondaires, indice qu'il ne s'appuie pas sur une recherche originale.

Voir aussi

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Lien externe

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[[Catégorie:Historiographie]] [[Catégorie:Sciences de l'information et des bibliothèques]]