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Risques médicaux liés à la gestation pour autrui

Risques pour la mère porteuse[modifier | modifier le code]

Comme pour toute grossesse naturelle, la mère-porteuse court de nombreux risques physiques. La mère porteuse subit une exposition accrue à des risques d'hypertension ou de prééclampsie pendant la grossesse, aux hémorragies post-partum, aux diabètes gestationnels, aux accouchements par césarienne ainsi qu’aux fausses couches à n’importe quel moment de la grossesse.[1] La prééclampsie et les hémorragies pourraient présenter des risques mortelles pour la mère.[2] Ces risques sont plus élevés en cas de don d'ovule, par comparaison avec une FIV autologue. La fécondation in vitro présente plusieurs risques d’infection, de perforation de l’utérus et d’hyperstimulation ovarienne qui peut déclencher des vomissements et des douleurs abdominales chez la mère-porteuse. Dans certains cas plus sévères, la FIV peut provoquer des caillots de sang.[3] La gémellité ou grossesses multiples est plus susceptible d’arriver lorsqu’on procède par la fécondation in vitro.[4] Les cas d’extra-utérine sont donc plus observés dans les cas de gestation pour autrui.[5]La prééclampsie et l'hémorragie post-partum sont potentiellement mortelles.

À la suite de son accouchement, la mère-porteuse court des risques de problèmes urinaires, de problèmes sexuels et de ptose mammaire plus excessive.[6] Des problèmes thyroïdiens et cardiovasculaires pourraient être des risques d’une mère-porteuse.[7] La complexité de ces risque augmentent les problèmes de santés à long terme chez la mère.[8] Des problèmes urinaires et veineux pourraient être aussi observés. La vie de la femme porteuse serait modifiée après son accouchement en raison des observés chez les femmes enceintes naturellement, mais les risques sont plus intenses et élevés chez la mère-porteuse nombreuses conséquences possible. Il est à noter que plusieurs de ces conséquences sont aussi.[9]

Ce site internet rédigé par des médecins explique en long et en large les risques pour les mères-porteuse ainsi que pour les enfants nés de celles-ci à partir de la préimplantation jusqu’à la période néonatale. Cet article indique beaucoup plus de risques accompagnés d’explications scientifiques.


Risques pour l'enfant[modifier | modifier le code]

Les enfants nés par gestation d’autrui courent des risques plus élevés que les enfants conçus naturellement.[10] Les risques médicaux auxquels est exposé l'enfant conçu de GPA sont ceux liés à la FIV : insuffisance pondérale à la naissance et prématurité. Les cas de faible poids à la naissance et même de mortalités post-natales sont donc plus élevés.[11] Ils peuvent être réduits en ne transférant qu'un seul embryon pour éviter une grossesse multiple.

Souvent dû à la prématurité de l’enfant, des anomalies de développement au cours de la jeunesse seraient à risques. Des conséquences physiques et mentales, tels que des handicaps ou des malformations, pourraient en découler. Les enfants pourraient être confrontés à des problèmes de respiration ou de nutrition et de déficience du système immunitaire.[12] Dans des cas plus alarmants, des lésions ou même des paralysies cérébrales et des difficultés au niveau de l’ouïe et de la vision pourraient affecter la santé physique de l’enfant.[13]Les complications de ce genre seraient dans certains cas augmentées par la vulnérabilité de l’enfant causée par les complications pré-partum de la mère-porteuse.[14]

En tenant compte de ces risques et ces complications, les enfants nés de mère-porteuse seraient plus malheureux qu’un enfant qui a été conçu de façon naturelle.[15]

Une étude portant sur des souris suggère des mécanismes de transfert de variations phénotypiques de la mère porteuse à l'enfant.


[1] JURISTES POUR L'ENFANCE. GPA : Conséquences pour les enfants, Lyon, Juriste pour l'enfance, 12p, https://www.juristespourlenfance.com/wp-content/uploads/2019/12/jpe-livret-pma-gpa.pdf, page consultée le 24 avril 2023.

[2] ÉTATS-UNIS. NATIONAL LIBRARY OF MEDICINE. Risques liés à la gestation pour autrui compte tenu de l'embryon : de la préimplantation à la période gestationnelle et néonatale, Bethesda, 2018, n.d., https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6077588/, page consultée le 24 avril 2023.

[3] Ibid.

[4] GOUVERNEMENT DU QUÉBEC. « Grossesses pour autrui : état de la situation au Québec », dans Conseil du statut de la femme, 2023, https://csf.gouv.qc.ca/wp-content/uploads/Etude-Grossesses-pour-autrui.pdf, page consultée le 24 avril 2023.

[5] ZAOUAQ, Karim. « La gestation pour autrui au regard de l'éthique et du droit », dans Revue canadienne de bioéthique, volume 3, numéro 3, 2020, p.128-133, https://www.erudit.org/fr/revues/bioethics/2020-v3-n3-bioethics05693/1073789ar/,page consultée le 24 avril 2023.

[6] Ibid.

[7] ÉTATS-UNIS. NATIONAL LIBRARY OF MEDICINE. Risques liés à la gestation pour autrui compte tenu de l'embryon : de la préimplantation à la période gestationnelle et néonatale, Bethesda, 2018, n.d., https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC6077588/, page consultée le 24 avril 2023.

[8] ZAOUAQ, Karim. Op.Cit.

[9] EPELBOIN, Sylvie. « Gestation pour autrui : une assistance médicale à la procréation comme les autres? », dans l'Information psychiatrique, volume 87, 2011, p.573-579, https://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2011-7-page-573.htm?contenu=auteurs, page consultée le 24 avril 2023.

[10] Ibid.

[11] Ibid.

[12] EPELBOIN, Sylvie. « Gestation pour autrui : une assistance médicale à la procréation comme les autres? », dans l'Information psychiatrique, volume 87, 2011, p.573-579, https://www.cairn.info/revue-l-information-psychiatrique-2011-7-page-573.htm?contenu=auteurs, page consultée le 24 avril 2023.

[13] JURISTES POUR L'ENFANCE. GPA : Conséquences pour les enfants, Lyon, Juriste pour l'enfance, 12p, https://www.juristespourlenfance.com/wp-content/uploads/2019/12/jpe-livret-pma-gpa.pdf, page consultée le 24 avril 2023.

[14] ZAOUAQ, Karim. « La gestation pour autrui au regard de l'éthique et du droit », dans Revue canadienne de bioéthique, volume 3, numéro 3, 2020, p.128-133, https://www.erudit.org/fr/revues/bioethics/2020-v3-n3-bioethics05693/1073789ar/,page consultée le 24 avril 2023.

[15] JURISTES POUR L'ENFANCE. GPA : Conséquences pour les enfants, Lyon, Juriste pour l'enfance, 12p, https://www.juristespourlenfance.com/wp-content/uploads/2019/12/jpe-livret-pma-gpa.pdf, page consultée le 27 avril 2023.