Utilisateur:Dja-stéo/Édith Kremsdorf

Edith Kremsdorf ,[1], [2], née Edith Odenwald en Allemagne le 30 octobre 1921, est une résistante juive, réfiguée en france dès 1936.


Biographie


https://www-cairn-info.wikipedialibrary.idm.oclc.org/resultats_recherche.php?searchTerm=%C3%89dith+Kremsdorf&searchTermStored=all


"Malgré tout, plusieurs interlocuteurs français clés du Joint ont été formés dans ces conditions, non seulement aux méthodes américaines du travail social, mais à la culture et à la langue américaines, devenant des intermédiaires privilégiés à leur retour en France. Par exemple, Simone Weil Lipman, Gaby Wolff Cohen et Édith Odenwald Kremsdorf ont étudié respectivement à l’Université de Tulane, à l’Université de Californie à Berkeley et à l’Université de Chicago [29][29]Entretien téléphonique avec Simone Weil Lipman, 30 avril 2003.…, et travaillé pour le Joint en France à leur retour. Une fois cette obligation remplie, Simone Weil Lipman est repartie aux États-Unis, où elle a fondé une famille. Gaby Wolff Cohen et Édith Odenwald Kremsdorf ont dirigé le département social du FSJU jusqu’à leur retraite dans les années 1980."[3]


https://books.google.fr/books?redir_esc=y&hl=fr&id=mLhtAAAAMAAJ&focus=searchwithinvolume&q=%C3%89dith+Kremsdorf


Un "plan Marshall juif"

Par Laura Hobson Faure · 2019


https://www.cairn.info/revue-archives-juives-2019-2-page-65.htm


dans les années 80 elle représente le fond social juif unifié https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k9769331j/f336.item.r=%C3%A9dith%20kremsdorf




"En 1936, Édith Kremsdorf, réfugiée d’Allemagne à Paris, intègre immédia-

tement les Éclaireuses israélites de France qui l’accueillent fraternellement.

En 1940, elle est internée quelque temps au camp de Gurs, d’où elle peut

être libérée. Elle rejoint alors sa famille déjà arrivée à Grenoble. Là, elle rallie

les EIF et fonde une section d’éclaireuses. En août 1942, lorsque les Allemands

pénètrent en zone Sud, elle se réfugie chez une commissaire de la Fédération

française des éclaireuses, M lle Isaure Luzet (cheftaine Otarie, propriétaire de

la pharmacie du Dragon à Grenoble), qui est par ailleurs une grande résis-

tante (reconnue en 1988 Juste parmi les nations). Lorsque les Allemands

envahissent la zone italienne après l’armistice entre l’Italie et les Alliés, la

Sixième, branche clandestine des EIF , fabrique à Édith sa première fausse

carte sous le nom d’Édith Oberlin née à Obernai (Bas-Rhin), en raison de

son fort accent qu’elle n’a jamais perdu. Munie de cette carte, elle rejoint la

Sixième dans le Sud-Ouest, où elle accomplit de nombreuses missions :

transports de matériel et convoyages de jeunes de Moissac et de Lautrec à

planquer à Auvillar, à Vabre et à la Montagne Noire. À l’automne 1943, lors

d’une rafle annoncée à Moissac, elle part avec des fichiers précieux et rejoint

Saint-Étienne (Loire) où elle séjourne chez Juliette Vidal et Marinette Guy

de l’Aide aux mères (reconnues en 1969 Justes parmi les nations). À la Libé-

ration, Édith Kremsdorf rentre à Paris ; elle participe à l’accueil des déportés

à l’hôtel Lutétia. Elle fait alors des études d’assistante sociale qui lui permet-

tront de participer à la reconstruction de notre communauté et de travailler

particulièrement en faveur des personnes âgées.

  1. Catherine Richet, « Biographies des membres de la Sixième: », dans Organisation juive de combat, Autrement, (ISBN 978-2-7467-0902-7, DOI 10.3917/autre.colle.2006.01.0271, lire en ligne), p. 271–403
  2. « Édith-Kremsdorf », sur www.ajpn.org (consulté le )
  3. Laura Hobson Faure, « Le travail social dans les organisations juives françaises après la Shoah : création made in France ou importation américaine ? », Archives Juives, vol. 45, no 1,‎ , p. 43 (ISSN 0003-9837 et 1965-0531, DOI 10.3917/aj.451.0043, lire en ligne, consulté le )