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https://journals.openedition.org/clio/

Priscille Touraille née en 1960 est une anthropologue sociale française. Ses travaux de recherche portent sur la catégorisation de genre dans les sociétés occidentales.

Biographie modifier

Priscille Touraille soutient en 2005, à l'EHESS, la thèse d'Ethnologie et anthropologie sociale, Dimorphismes sexuels de taille corporelle : des adaptations meurtrières? : les modèles de la biologie évolutive et les silences de l'écologie comportementale humaine[5]. Cette thèse dirigée par Françoise Héritier, est publiée en 2008, sous le titre Hommes grands, femmes petites : une évolution coûteuse. Les régimes de genre comme force sélective de l’évolution biologique. Dans ce travail de recherche, Priscille Touraille étudie toutes les hypothèses des sciences de l’évolution sur le dimorphisme sexuel[6]. Dans l'espèce humaine, la mortalité en couches est plus importante pour les femmes petites. La sélection naturelle devrait s'exercer sur les femmes grandes. Ce qui n'est pas le cas. Priscille Touraille interroge le facteur culturel de l’alimentation. Elle montre que les comportements culturels influent sur les caractéristiques physiques des êtres humains qui vont à l’encontre des tendances naturelles[7].

En 2017, à l'occasion de son décès, des interviews de Françoise Héritier sont republiés. Sciences et Avenir revient sur un article de 2008 dans lequel Françoise Héritier parle des recherches en anthropologie sociale de Priscille Touraille. Elle tient les propos suivants « Le travail de Priscille Touraille, [...] montre que la différence morphologique de poids et de taille entre homme et femme n’est pas une question de nature mais d’accès à la nourriture. Depuis la préhistoire, les hommes prennent pour eux les protéines, la viande, les graisses, tout ce qui est nécessaire pour fabriquer les os ; tandis que les femmes ont eu accès aux féculents »[8].

L'hypothèse de Priscille Touraille ainsi résumée et réduite à un régime alimentaire genré provoque débats et polémiques[9].

Publications modifier

  • Hommes grands, femmes petites : une évolution coûteuse. Les régimes de genre comme force sélective de l’évolution biologique, Paris, Édition de la Maison des sciences de l'homme, , 411 p. (ISBN 978-2-7351-1186-2)

Notes et références modifier

  1. phylloscopus, « priscille touraille », sur La vie oubliée, le blog (consulté le )
  2. « Sommes-nous tous homo(s) ? », sur L'Homme en questions - Musée de l'Homme (consulté le )
  3. Irene Barbiera, « Priscille Touraille, Hommes grands, femmes petites : une évolution coûteuse. Les régimes de genre comme force sélective de l’évolution biologique. Paris, Éditions de la Maison des Sciences de l’Homme, 2008, 441 p. », Clio. Femmes, Genre, Histoire, no 37,‎ (ISSN 1252-7017, lire en ligne, consulté le )
  4. Mouais, le journal dubitatif, « Lauren Malka : « Les femmes ont TOUTES peur de manger » », sur Mediapart (consulté le )
  5. Priscille Touraille, « Dimorphismes sexuels de taille corporelle : des adaptations meurtrières? : les modèles de la biologie évolutive et les silences de l'écologie comportementale humaine », theses, Paris, EHESS,‎ (lire en ligne, consulté le )
  6. « Violences faites aux femmes: au commencement était l’inégalité nutritionnelle », sur RFI, (consulté le )
  7. Irene Barbiera, « Priscille Touraille, Hommes grands, femmes petites : une évolution coûteuse. Les régimes de genre comme force sélective de l’évolution biologique », Clio. Femmes, Genre, Histoire, no 37,‎ (ISSN 1252-7017, DOI 10.4000/clio.11364, lire en ligne, consulté le )
  8. Rachel Mulot, « Françoise Héritier : "Les hommes et les femmes seront égaux un jour, peut-être…" », sur Sciences et Avenir, (consulté le )
  9. « Les femmes sont-elles plus petites parce qu’on les a privées de viande ? », sur L'Obs, (consulté le )