Utilisateur:Dead2017/Brouillon

| titre                = Le cabinet chinois
| dessin               = Nancy Peña
| scénario             = Nancy Peña
| auteur               = Nancy Peña
| couleur              = Noir et blanc
| encrage              = Nancy Peña
| lettrage             = Nancy Peña
| genre                = fantastique, drame, recit
| thèmes               = Entre découvertes scientifiques et surnaturel 

Le cabinet chinois est un roman graphique dessiné et scénarisé par Nancy Peña, paru en 2003 aux éditions La boîte à bulles. Il s'agit de la toute première parution en tant qu' auteure de Nancy Peña, un mini album Le péril Lepirode était paru quelques mois plus tôt.

Propre aux débuts de l'auteure, le livre est illustré dans un style expressionniste dénué de couleurs, auquel vient se mêler une histoire reposant sur une rencontre entre un conte d'Europe occidentale, auquel est ajouté la quête de la pierre philosophale, et une histoire de fantômes chinois se basant sur les découvertes en matière géographique dans l' époque où il se situe (XVI-XVIIème siècle).

Synopsis modifier

Provinces-unies (actuels Pays-bas) vers 1600, l'église Luthérienne est le garant de la vie étudiante et culturelle de l' époque, un jeune noble, Corneel van Liedge, fustige cette société, qu'il juge "réactionnaire" et obscurantiste, et se targue d' idées modernes. Un beau jour, une mystérieuse société fait appel à lui, lui donnant l'occasion de pratiquer la vraie science dans un laboratoire, néanmoins attiré par le profit et la renommé, il accepte opportunément l'offre. Magriete, sa fiancée, tente de le mettre, tant bien que mal, en garde contre cette société dont personne ne sait rien, infiniment déçu par son manque de foi en la chose, il part. Dans la cave de leur maison, un mystérieux homme l' attend et l'ordonne de la suivre, sous peine d'être accusée à la place de son fiancé de pratiquer l'alchimie (considérée à l'époque comme superstition par l'église protestante), tandis que Corneel, lui, est "envoûté" par une femme au visage voilée, qu'il suit en toute confiance. Magriete, elle est amenée à Verzegeldhuis, la maison d'un notable ayant fait fortune dans la vente de soie de Chine, très prisée après la re-découverte de l' Asie. Le fiancé frustré est quant à lui amené jusque dans un sous sol, où il pourra désormais mettre en pratique ses "dons" pour alchimie en toute liberté. Celle l'ayant conduit jusqu'ici, et qu'il tentera en vain de séduire, se révélera être la servante du même notable ayant fait mander Magriete. Cette dernière se perd dans Verzegeldhuis et rencontre finalement le notable en question, constatant avec stupéfaction l'apparence inquiétante de ce dernier. Lors de son premier voyage vers la Chine, dans un but d'échanges commerciaux, il s'était épris de la concubine d'un grand bourgeois de la province, toute comme lui, originaire des Flandres. les deux se fiancèrent secrètement jusqu'à la découverte de la liaison. Désespéré, le notable quitta le pays et se mit en quête d'une alternative pour trouver une semblable à sa maîtresse; c'est au cours de ces péripéties qu'il subit sa mutation. Or, il semble que Magriete ressemble en tout point à cette dernière, le notable a pour ambition de la garder comme portrait vivant. Pour rester éloignée de son ravisseur, elle se rend alors par hasard dans la pièce du nom de "cabinet chinois", une petite salle décorée exclusivement de tentures et motifs orientaux, procurant à toute femme la pénétrant des visions oniriques inspirées de la mythologie chinoise.

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