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RAMAHOLIMIHASO Madeleine
modifierMadeleine RAMAHOLIMIHASO, née RAMANANDRAIBE, est une femme d'affaires et personnalité publique malgache, née à Tananarive à une date non précisée. Elle est la première femme nommée Grande Chancelière de l'Ordre National Malgache.[1]
Enfance et famille
modifierFille de Joseph Ramanandraibe, issue d'une famille aisée de Tananarive, Madeleine RAMAHOLIMIHASO grandit dans un environnement privilégié. Dès son jeune âge, elle est immergée dans le monde des affaires familiales, qui comprenait des activités de collecte, d'import-export et de chocolaterie.
Carrière professionnelle
modifierFemme ambitieuse et déterminée, Madeleine RAMAHOLIMIHASO fonde son propre cabinet d'expertise comptable, s'imposant dans un domaine alors dominé par les hommes. Son expertise et son sens des affaires lui permettent de connaitre un succès notable.
Engagement civique et religieux
modifierParallèlement à sa carrière professionnelle, Madeleine RAMAHOLIMIHASO s'investit activement dans la société civile malgache. Catholique engagée, elle occupe le statut d'observateur à la Curie romaine depuis 1976 et est membre du cercle des experts pontificaux pour la pastorale sociale de l'Église en Afrique subsaharienne et à Madagascar.
Grande Chancelière de l'Ordre National Malgache
modifierEn reconnaissance de son parcours exceptionnel et de ses contributions à la société malgache, Madeleine RAMAHOLIMIHASO est nommée Grande Chancelière de l'Ordre National Malgache, une distinction honorifique prestigieuse. Elle devient ainsi la première femme à occuper ce poste, marquant une étape importante dans l'histoire de Madagascar.
Mariage et vie familiale
modifierMadeleine RAMAHOLIMIHASO est mariée à Rahaga Ramaholimihaso, directeur de publication du quotidien Madagascar-Tribune. Le couple a eu plusieurs enfants.
Héritage
modifierMadeleine RAMAHOLIMIHASO est une figure inspirante pour les femmes malgaches. Son parcours illustre la réussite professionnelle possible malgré les obstacles liés au genre, et son engagement civique et religieux démontre son dévouement pour le bien-être de son pays et de sa communauté.[2]
- « Lien internet »
- Didier Galibert, Les gens du pouvoir à Madagascar - Etat postcolonial, légitimités et territoire (1956-2002), Karthala Editions, , Didier Galibert