Au Québec

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Depuis , la Société de développement des entreprises culturelles (SODEC) offre un programme d’Aide à la numérisation qui rembourse aux éditeurs 50 % des frais de numérisation, plus 10 $ par titre, jusqu’à concurrence de 5 000 $, ce qui pourrait aider ces derniers à offrir une plus grande portion de leur catalogue[1].

Cependant, en dépit de ces efforts et même pour les livres disponibles dès leur sortie en format numérique, les ventes de livres numériques n'ont représenté qu’1,1 % des ventes de livres au Québec en 2014, alors qu'environ 80 % des livres mis en vente cette année-là étaient disponibles en format numérique[2].

Depuis, la place qu’occupe le livre numérique a augmenté tranquillement. En 2015, les livres numériques comptaient pour 4% du chiffre d’affaires total des ventes de livres[3]. Une des solutions envisagées pour stimuler le marché du livre numérique est le prêt de livre numérique en bibliothèque[3]. La plateforme pretnumerique.ca, administrée par bibliopresto.ca et opérée par la technologie Cantook Station, permet aux usagers d’emprunter des livres numériques chronodégradables, c’est-à-dire qui vont s’effacer automatiquement à la fin de la période de prêt[4]. En 2015, près de 90% des bibliothèques québécoises étaient sur cette plateforme[3].

  1. Maxime Johnson, « Le livre électronique au Québec », Magazine Jobboom, (consulté le ).
  2. Fabien Deglise, « L’impossible mort d’un livre bien vivant », Le Devoir, (consulté le ).
  3. a b et c « La croissance tranquille du livre numérique québécois », sur quebecnumerique.com, (consulté le )
  4. « PRETNUMERIQUE.CA - Votre bibliothèque au bout des doigts », sur www.pretnumerique.ca (consulté le )