Utilisateur:Communication SANB/Brouillon

La Société de l'Acadie du Nouveau-Brunswick (SANB) est une association qui milite et agit pour la défense des droits des francophones, Acadiens et Acadiennes du Nouveau-Brunswick.


Historique

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Le début des années 1970 est témoin de grandes transformations au sein de la société acadienne du Nouveau-Brunswick[1]. C’est une période d’effervescence culturelle qui voit la création, entre autres entités, des Éditions d’Acadie à Moncton en 1972 et du Théâtre Populaire d’Acadie à Caraquet en 1974. La vie politique acadienne[2] connaît également une évolution importante par suite de la création du Parti acadien en 1972. C’est dans ce contexte qu’a lieu le Congrès des francophones du Nouveau-Brunswick en 1972 qui réunit près de 1000 Acadiennes et Acadiens. L’une des grandes résultantes de cette rencontre sera la création à Shippagan en juin 1973 d’un nouvel organisme consacré à la défense et à la promotion des droits de la communauté acadienne de la province, soit la Société des Acadiens du Nouveau-Brunswick (SANB). Cette nouvelle association succède ainsi à la Société nationale des Acadiens (aujourd’hui Société nationale de l’Acadie) qui devient alors une fédération englobant les trois grandes associations provinciales acadiennes des Maritimes, soit la Société Saint-Thomas d’Aquin de l’Île-du-Prince-Édouard, la Fédération Acadienne de la Nouvelle-Écosse et la SANB.

La SANB devient en 1988 la Société des Acadiens et des Acadiennes du Nouveau-Brunswick avant de devenir, en 2008, la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick.

Mission et objectifs

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La SANB se veut l'organisme rassembleur et la voix politique de la communauté francophone et acadienne du Nouveau-Brunswick. Son mandat consiste à revendiquer les droits des francophones et des Acadiens et des Acadiennes du Nouveau-Brunswick, à promouvoir la francophonie ainsi que son épanouissement aux niveaux provincial et fédéral.

La priorité actuelle de l'organisme est l'éducation, qui se compose de plusieurs éléments dont la mise en œuvre de la Politique d’aménagement linguistique et culturel – Un projet de société pour l’éducation en langue française[3].

Réalisations

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La SANB a joué un rôle dans l’adoption, en 1981 par la province, de la Loi 88 reconnaissant l’égalité des deux communautés linguistiques. Par la suite, elle a demandé que le gouvernement du Nouveau-Brunswick demande à Ottawa d’enchâsser cette Loi dans la Constitution canadienne, ce qui s’est réalisé en 1993.

Aujourd'hui, la SANB joue un rôle de facilitateur de concertation entre les organismes francophones de la province.

Structure

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La SANB est composée d'un conseil d'administration[4], qui est l'organe de décision de l'organisme. Le poste le plus représentatif est celui de la présidence. Ce poste est secondé par les deux vice-présidences. La vice-présidence à la participation citoyenne[5] vise à permettre aux citoyens et citoyennes de se faire entendre et de faire valoir leurs enjeux prioritaires au sein de la Société de l’Acadie du Nouveau-Brunswick. Elle vise également à favoriser les échanges entre les régions et les sections. 

La vice-présidence à la concertation des organismes acadiens du Nouveau-Brunswick[6] vise à rassembler la voix des organismes francophones de la province. Elle a un rôle de facilitatrice de concertation.

  1. « Nouveau-Brunswick », sur Encyclopædia Universalis, (consulté le )
  2. « Acadie », sur Encyclopædia Universalis, (consulté le )
  3. Louis-Marie Achille, « Le NB bonifie la vision éducative », Francopresse,‎ (lire en ligne)
  4. « Conseil d'administration », sur SANB, (consulté le )
  5. « Forum des citoyens », sur SANB, (consulté le )
  6. « Forum de concertation des organismes acadiens du Nouveau-Brunswick », sur SANB, (consulté le )