Utilisateur:Chassechasse/Brouillon

À cet égard, l’idéologie de Karl Marx est liée avec l’influence du statut socioéconomique familial des élèves. Les classes sociales qui sont confrontées aux inégalités concernant le milieux académique sont intimement liées avec la lutte des classes, qui existe toujours 200 ans après la réflexion de Karl Marx à son propos.. Les milieux favorisés, moyennement favorisés et défavorisés dans lesquelles ces jeunes vivent démontre que Marx n’avait pas tort lorsqu’il criait à l’injustice. En raison des classes sociales qui ont été créées lors de la révolution industrielle, aujourd’hui, certains enfants ont un accès limité aux études supérieures ou n’y pense même pas puisque qu’ils n’en ont pas les moyens. Par exemple, le taux de décrochage net des des filles de première génération est de 25,8% alors que pour les filles de deuxième génération il est de 13,2% selon le texte Cheminement scolaire des élèves des Antilles de Gina Lafortune et Alhassane Balde. C’est presque deux fois moins de filles qui décrochent provenant de la deuxième génération. Même si le fait que la famille se soit plus adaptée aux normes sociales de la culture québécoise entre temps, l’aspect économique y est pour beaucoup. Les parents ont pu se trouver un emplois plus stable, donc habiter dans un quartier différent qu’à l’arrivée au pays, ce qui fait que l’élève d’origine Antillaise peut fréquenter un établissement scolaire de meilleure qualité. Le fait que ces élèves fréquentent des écoles situées dans des milieux plus ou moins favorisés a certainement un lien avec cela puisque le budget et les ressources nécessaires sont plus disponible Ensuite, la théorie la plus pertinente pour appuyer le phénomène d’inégalité socioéconomique que représente le système d’éducation est le Marxisme. Le Marxisme fait parti du courant politique du communisme, c’est une conception d’une société sans classe et fondé sur le partage commun des moyens de production. Cette théorie réfléchie par Karl Marx qui est un historien, journaliste, philosophe, sociologue, économiste, essayiste, théoricien de la révolution, socialiste et communiste Allemand. Bref, un homme qui a de grandes ambitions. Cette théorie a vu le jour en raison de la révolution industrielle qui a eu lieu au 19e siècle en Europe, principalement en raison de l’invention de la machine à vapeur de James Watt en 1769 . Cette révolution a été marquante pour la société occidentale. Elle a permis le développement de plusieurs pays et a complètement changé la vision sur la façon de se remplir les poches. Cependant, Karl Marx n’appréciait pas la tournure que prenait cette révolution. La création des classes sociales est une une des choses pour laquelle il est en fort désaccord avec le capitalisme. Pour lui, c’est de là que viennent les inégalités.Ce régime économique ne plait pas du tout à Karl Marx. En effet, pour lui, le capitalisme est une nouvelle forme d’exploitation où l’homme exploite l’homme. Dans sa théorie, il affirme que ce système économique créera un clash entre les bourgeois et les ouvriers. Les patrons voudront tirer un maximum de profit de la part de leur ouvrier pour le plus petit coût possible. Le capitalisme a créé des classes sociales, et ainsi, un énorme écart entre les bourgeois et les ouvriers. Pourtant, les ouvriers fournissent un effort équivalent, sinon plus grand que les bourgeois, or les salaires n’en disent pas pour autant .C’est à cet endroit que Marx constate l’exploitation commise par ce système. Pour lui, l’exploitation représente l’écart entre le rendement en terme de production de l’employé ainsi que le salaire qui lui est versé. Plus l’écart est grand, plus l’employé se fait exploiter puisque la quantitté d’argent encaissé par son patron est plus grande, alors que lui n’en fait pas plus. Ceux-ci cherchent évidemment à faire du profit. Le profit est la valeur produite- la valeur payée. La soif de ce profit est ce qui coulera le capitalisme selon M.Marx. Le désir de vouloir exploiter la nature et les hommes de plus en plus prendra le dessus sur la bonne conscience. Le capitalisme essoufflera autant l’homme que la nature. Le capitalisme selon Marx est: capitalisme(K)= bourgeoisie/ pouvoir ouvrier ou moyen de pouvoir/force de travail donnera des inégalités socioéconomiques. En somme, dès le début de l’essor du capitalisme, Karl Marx a senti le danger par rapport à l’exploitation de l’homme et de la nature et il a visé dans le mille avec ses prédictions, et ce 200 ans à l’avance. s que dans les établissements situés dans les quartiers défavorisés. Beaucoup de pression est mise sur les écoles publiques par le gouvernement afin de garder des bons chiffres qui peuvent compétitionner la sphère privée. Tout cela pour éviter un exil des “bons” élèves. C’est pourquoi le gouvernement “abandonne” certains quartiers qui ont historique moins rose au niveau académique, afin de mettre l’accent sur les quartiers en mesure de compétitionner avec les écoles privées. C’est pourquoi habiter dans un quartier défavorisé et y fréquenter l’école de quartier peut être un énorme désavantage académique. Cependant, toujours selon le texte de Gina Lafortune et Alhassane Balde, lors des générations qui suivent le taux de décrochage net se stabilise environ au même pourcentage que celui de la deuxième génération. Ce qui veut dire qu’à partir de la deuxième génération, la famille se case dans une classe sociale précise. Karl Marx prônait le partage des ressources et des biens dans la communauté, si sa théorie avait été appliquée, le taux de diplomation serait réellement en lien avec les capacités mentales des élèves et non leur contexte familial socioéconomique. Les écoles auraient toutes les mêmes ressources et nos diplômés seraient les plus intelligents de la province et non les plus aisés financièrement. En effet, selon un article du journal Le Devoir, le taux de diplomation au secondaire après sept ans est de 93,1% dans les écoles privées comparativement à 76,5% dans les écoles publiques. En 2013, Le Devoir a enquêté sur le revenu des familles d’élèves qui fréquentent les écoles privées. Ils en sont venus à la conclusion que le revenu moyen brut de ces familles est de 130 000$, soit 59 000$ plus élevé que la moyenne des ménages québécois. Ce qui confirme la thèse que les personnes plus aisés financièrement sont avantagées au niveau académique puisqu’on se rappelle que le taux de diplomation est nettement plus élevé chez les élèves qui ont fréquentés un institut privé. Cela peut être vu comme une lutte des classes, une des principales choses que Marx critiquait. Il y a une lutte entre les élèves dans des milieux socioéconmiques défavorisés qui tentent de performer de la même manière que les élèves qui vivent dans des milieux socioéconomiques aisés. Cependant, les ressources sont beaucoup moins présentes pour les élèves qui ne dépensent pas une fortune afin d’être éduquer. Cela peut être aussi banal que de devoir partager son dictionnaire à l’école publique comparativement à en avoir un pour soi au privé. C’est une tonne de petits détails budgétaires qui font toutes la différence, autant dans la performance que dans la motivation des jeunes. Il est beaucoup plus attrayant d’aller dans une belle école neuve qu’une vieille école publique. Les élèves sont donc plus engagés à réussir quand l’atmosphère est bonne et que la motivation est au rendez-vous pour tout le monde comparativement à se retrouver dans un endroit où l’énergie dégagée n’est pas propice à l’éducation . Pour tout dire, Karl Marx ne serait pas fier de ce qui se produit présentement avec l’éducation au Québec. L’exploitation est produite par le fait que pour un même effort donné, les résultats scolaire seront différents. Le fait qu’une classe sociale soit avantagée sur les autres le fatiguerait certainement, lui qui était un grand défenseur du partage des moyens production pour tous.