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"La vengeance d'une femme" modifier

L'auteur du récit est Jules Barbey d'Aurevilly , il a écrit son texte en 1874.

La vengeance d'une femme est rassemblée dans un recueil de nouvelle : Les Diaboliques (nouvelles)

L'histoire parle d'un jeune homme, du nom de Tressignies, qui remarque une prostitué dans les rues de Paris. Le passé de cette femme est très intéressant. Elle a eu un amant, Don Esteban, mais le mari découvre la relation: "Ce dernier fait arracher le cœur de l'amant et l'offre en pâture à ses chiens"[1]. La marquise se prostitue pour déshonorer le nom du duc, son mari: "Elle se fait prostituée dans les rues les plus infâmes de Paris avec l'intention de succomber dans l'exercice de son métier. De cette manière, elle compte, par le truchement d'un récit à venir, exhibant sa déchéance et sa mort ignoble, déshonorer le nom du duc pour la prospérité."[2]. Tressignies passe la nuit avec la dame. La marquise finit par mourir de maladie : "Un de ces yeux, avait sauté un jour brusquement de son orbite et était tombé comme un gros sou à ses pieds. L'autre s'était liquéfié et fondu. Elle était morte"[3]

La fin de l'histoire est la même que le fin de Razo de Guillem de Cabstaing. On remarque une mise en abyme sur les épitaphes des tombeaux des amants.

Comparé à la version d'origine du "cœur mangé", le coeur de l'amant est mangé par les chiens et non pas par l'amante. La femme prostitue et meurt de maladie.

  1. Barbey d'Aurevilly Jules, La Vengeance d'une femme , in Les Diaboliques, maison d'édition, Paris, 1xxx, p.349.
  2. Kris Vassilev.
  3. Barbey d'Aurevilly Jules, La Vengeance d'une femme , in Les Diaboliques, maison d'édition, Paris, 1xxx, p.349.