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Sylvie VEILLITH-GARANGER, née à Paris (famille Le Camus-de Colbert) est originaire, du côté maternel, d'une propriété viticole située dans l'Aude, au lieu-dit Château de Cabezac, sur la commune de Bize-Minervois. Elle entreprend des études d’arts plastiques à l’Atelier des Bons Enfants à Paris et à l’Ecole de dessin technique et artistique Sornas (arts décoratifs, plâtre, nu, graphisme, publicité).

En même temps que ses études de droit et d’avocat, elle suit un cursus d’art à l'Université de Paris X et obtient deux U.V. en histoire de l’art sur Matisse et les primitifs italiens. Ses recherches se poursuivent par un voyage d’étude à Padova, en Italie. Á Venise, la chapelle des Scrovegni, les artistes Giotto, Cimabue, Dellafrancesca, Botticelli influenceront remarquablement sa peinture.

Ses débuts ont été guidés par l’ambiance familiale orientée vers l’art et la peinture : Michèle GARANGER-Le Camus, sa mère, ancienne élève de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris à l’atelier Malaquais, lui transmet sa passion pour la peinture. Ayant exposé dès l'âge de 16 ans, Michèle est reconnue par le dictionnaire des peintres, sculpteurs, graveurs, dessinateurs et architectes du Languedoc-Roussillon (1800-1950) publié en 2008 par Jean Lepage, alors conservateur en chef des musées de Narbonne.

Son arrière grand- père, Georges Le Camus, également cité dans ce dictionnaire comme ancien élève des Beaux-Arts de Paris à l’atelier BONNAT, avec d’autres élèves tels que Braque, Othon- Friesz et Dufy, avait concouru pour le Prix de Rome et fut un architecte renommé à Narbonne et ses alentours.

Plus tard son oncle paternel, le peintre polonais Janusz Janicki de Rola, lui a insufflé sa passion pour les couleurs fauves et la lumière du midi.

Pour profiter intensément de cette lumière si particulière, il avait installé son atelier dans le domaine de Jacques Veillith à Pignans dans le Var.

Sylvie Veillith- Garanger prédisposée à ce double atavisme, s’est très vite orientée vers l’art naïf, C’est à la galerie Mona-Lisa, rue de Varenne à Paris qu’elle se fait connaître dans une exposition avec les peintres yougoslaves de l’école de Lhebline.

Elle exposera ensuite au Musée des Beaux-arts de Pau, à l’hôtel de ville de Megève, etc.

Á la disparition de sa mère, en 1997, Sylvie change radicalement de style et peint sur des grandes toiles, des modèles contemporains, quelquefois encore empreints d’art naïf et utilise de préférence la technique mixte, peinture à l’huile et acrylique. De 2003 à 2007, les expositions se succèdent sur le site des Ecluses à Béziers, au Salon des Indépendants à Paris, au Centre culturel Peugeot à Paris, à l’Espace culturel de la Poudrière à Narbonne, au premier S’MART d’ Aix- en-Provence. Son exposition au Grand Palais à Paris en 2004 et au Salon d'Art Curial en 2006, confirme son orientation vers l’abstraction.

Á partir de 2007, la ville de Béziers lui organise une très belle exposition à l’Espace Riquet. Elle participe à des salons à Marseille, puis à Bruxelles avec le groupe des Beaux-Arts de Béziers, et expose en solo au Domaine des Deux Ruisseaux, à Sauvian, dans le Biterrois.En septembre 2015, les cimaises du Château de Perdiguier à Béziers accueillent ses dernières œuvres, sous forme d’une étonnante galerie de personnages et de compositions abstraites.

En 2016, elle concourt à la Biennale d’Art Sacré de Collioure dans les Pyrénées Orientales . Au printemps 2017, la ville de Narbonne l’accueille avec ses naïfs contemporains dans une belle salle médiévale du Palais-musée des Archevêques.

En 2018, l’espace Gibert à Lézignan-Corbières montre la richesse de son univers dans une exposition duo.

Dernièrement, son exposition originale, aux cimaises de l’Office de Tourisme de Narbonne, a présenté, ses nouvelles créations, autour d’un atelier de la couleur surprenant d’émotions.Le vernissage a rassemblé un très nombreux public.