Utilisateur:Association REMI/Brouillon

L'association REMI est un Réseau Euroméditerranéen pour la protection des Mineurs Isolés.

L’ambition de ce réseau est de proposer une approche pragmatique et humaniste de l’application de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE-novembre 1989) sur les territoires de compétences de ses membres.

L'association REMI est aujourd'hui un réseau international composé de collectivités territoriales ayant pour ambition de proposer une approche humaniste et pragmatique de la prise en charge du mineur étranger isolé[1], en collaboration avec des associations [2]

Historique

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Confrontées depuis quelques années au sort des mineurs isolés étrangers ou mineurs non accompagnés présents sur leurs territoires, plusieurs collectivités territoriales de l’espace euroméditerranéen ont décidé de travailler ensemble et de rechercher des solutions collectives.

A l’initiative de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur (PACA), elles se sont réunies lors de la première Conférence euroméditerranéenne sur la protection des mineurs isolés [3], cette conférence s’est tenue à Marseille en novembre 2002 et a constitué l’acte de naissance d’un réseau pluridisciplinaire et transnational.

L'acte fondateur du REMI a été la signature en 2002 d'une Charte pour la protection des mineurs isolés

Le réseau est entré en 2005 dans une phase plus concrète avec la création d'une structure permanente, une association loi 1901, le REMI, basée aujourd'hui à Marseille.

Le REMI s'est toujours préoccupé de la question du statut du mineur étranger isolé. En France, il n'existe pas de statut spécifique défini par la loi. Ainsi les modalités de prise en charge et d'accompagnement varient d'un département à l'autre. La situation est la même en Italie où la prise en charge relève des communes.

Dans ce contexte, le REMI a organisé:

Depuis la fin 2009, le REMI s'est professionnalisé avec l'embauche d'une déléguée générale, rapidement rejointe par une assistante afin d'animer le réseau et sensibiliser le plus grand nombre sur l'ampleur du phénomène de la migration des enfants.


Les objectifs du REMI

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Sensibiliser

Il s’agit :

- d’améliorer la connaissance en développant une approche globale et intégrée de la problématique ;

- de sensibiliser les Etats, les organisations intergouvernementales et les opinions publiques, pour intégrer le sujet dans les politiques publiques.


Former

Au service des acteurs de terrain, le REMI construit une dynamique d’échanges d’expériences et de savoir-faire pour :

- la formation et l’accompagnement des professionnels ;

- le développement des méthodologies les plus pertinentes pour l’accueil, la prise en charge et le suivi.


Agir

Le REMI est un outil au service d’une meilleure opérationnalité de tous les acteurs confrontés au problème des mineurs isolés.

Le partenariat est le fondement de notre action pour consolider les relations entre les institutions et les acteurs de terrain, et resserrer les liens entre les deux rives de la Méditerranée.

Le lien permanent entre connaissance, formation et action permettra :

- d’apporter des réponses concrètes aux problématiques liées à la prise en charge des mineurs isolés ;

- de développer des actions de prévention et des projets de développement durable dans les pays tiers.


Les actions du REMI

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Création d’un Observatoire sur les mineurs isolés

Pour répondre au manque de connaissances sur le phénomène des mineurs étrangers isolés, estimés à 50.000 en Europe, le REMI souhaite mettre à disposition de ses adhérents une base documentaire sur la question ainsi qu’une publication périodique : « les cahiers de l’observatoire » fondée sur une coproduction d’éléments qualitatifs et quantitatifs et d’outils statistiques concernant la problématique des mineurs isolés. Le REMI à travers l’Observatoire permettra à ses adhérents d’accéder à un réseau d’échanges de pratiques et favorisera une culture de la protection de l’enfance partagée.


Formation des professionnels

Les activités du REMI visent à construire une dynamique d’échanges d’expériences et de savoir-faire. L’objectif est d’offrir aux professionnels au contact de ces mineurs des formations adaptées et de capitaliser puis diffuser les bonnes pratiques dans le domaine de l’accueil, de la prise en charge et du suivi de ces mineurs.


Plate-forme d’insertion, d’intégration et de formation REMI

La vocation de ces plateformes est de mobiliser l’ensemble des partenaires concernés par la prise en charge des mineurs et l’application de leurs droits afin, d’une part, de les dissuader de partir et, d’autre part, d’assurer au mieux les conditions de réinsertion lorsqu’il y a retour au pays. Le maintien du lien avec la famille, la santé, l’hébergement, l’instruction, la formation et l’éducation de ces mineurs seront prises en compte. Les plateformes se donnent pour objectif de contribuer à l’élaboration du projet de vie et du parcours migratoire de chacun des mineurs concernés, en agissant sur les leviers de la « préparation » au départ et sur les « conditions » de la réussite de leur intégration sociale.


Les collectivités adhérentes du REMI

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- Région PACA
- Région Toscane (Italie)
- Région Catalogne (Espagne)
- Région Tanger-Tétouan (Maroc)
- Conseil Général des Bouches-du-Rhône
- Conseil Général de Haute Corse
- Conseil Général de Vaucluse
- Conseil Général du Nord
- Conseil Général du territoire de Belfort
- Conseil Général d'Indre et Loire
- Ville de Paris

Les associations partenaires du REMI

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Site Internet

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http://www.reseauremi.org
Compte Twitter : @AssoREMI
Compte Facebook : Réseau Remi

Notes et références

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  1. Définition de l'UNHCR : Un enfant non accompagné est une personne âgée de moins de dix-huit ans, sauf si la majorité est atteinte plus tôt en vertu de la législation qui lui est applicable, qui est séparée de ses deux parents et n'est pas prise en charge par un adulte ayant, de par la loi ou la coutume, la responsabilité de le faire.
  2. Les mineurs errants isolés dans l'espace euro-méditerrannéen, revue Accueillir n°240, décembre 2006.
  3. Article du journal marocain Le Matin, publié le 28/11/2002
  4. La revue du département de la Haute Corse n°23, juillet 2009, p.4


Voir aussi

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