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Intro Basse-Deûle modifier

Expliquer que la Basse-Deûle correspond à l'origine à la partie en aval de la Deûle bordant la ville de Lille le long de ses remparts puis progressivement repris en partie par d'autres canaux (Sœurs noires), elle correspond aujourd'hui depuis le comblement des canaux de Lille, la dérivation de la moyenne Deûle (À LA FIN DU XIX ?????) et la création du canal à grand gabarit dans les années 80 sur une emprise nouvelle à l'ouest de la Citadelle à un bras mort en cul de sac se terminant à l'entrée de la ville de Lille rond-point Churchill.

Intro ancienne modifier

Haute-Deûle & Basse-Deûle
 
La Basse-Deûle devant l'hospice général.
Géographie
Pays France
Début Deûle
Fin Moyenne-Deûle (actuellement)
Caractéristiques

La Haute-Deûle et Basse-Deûle est à Lille l'un des trois bras de la Deûle avec le Bucquet et le Fourchon. C'est le seul bras encore existant. Sur Lille, la Deûle alimentait les fossés des remparts et divers bras d'eau qui la traversaient, les canaux qui ont à la suite des agrandissements été intégrés dans l'enceinte ont souvent reçu des nom, cela comprend :

  • le canal de la Baignerie ;
  • le canal des Boucheries ;
  • le canal des Célestines ;
  • le canal du Cirque ;
  • le canal des Jésuites ;
  • le canal du Magasin aux fourrages ;
  • le canal des Molfonds ;
  • le canal de la Monnaie ;
  • le canal des Poissonceaux ;
  • le canal du pont de Weppes ;
  • le canal de la rue de la Quenette ;
  • le canal Saint-Clément ;
  • le canal Saint-Pierre ;
  • le canal des Sœurs Noires ;
  • le canal de la Vieille Comédie.

Moyen Âge modifier

Origines modifier

 
Plan des canaux au XIIe siècle (sur fond de plan militaire de 1693) :
1. Îlot Rihour ;
2. Îlot Saint-Nicolas ;
3. Îlot Deregnau ;
4. Îlot du Gard ;
En pointillés bleus : tracés supposés du Bucquet.

Au XIIe siècle, la Deûle possède trois bras à Lille : les deux premiers le Fourchon et un bras de la Deûle appelé Haute-Deûle se divisent au lieu-dit de la Planche à Quesnoy dans l'actuel quartier Bois-Blancs de la ville de Lille[a], à cette époque c'est cependant le Fourchon qui a le plus gros débit[b]. Un troisième bras, le Bucquet, se détache de la Haute-Deûle à une centaine de mètres à l'ouest du pont de Canteleu.

Le Fourchon et la Haute-Deûle se rejoignent peu avant la ville en une vaste zone humide, le cours se divise à nouveau au niveau de l'îlot rihour : le bras à l'ouest correspond aux futurs canaux de la Baignerie, des Poissonceaux, des Boucheries, le bras à l'ouest correspond aux futurs canaux des Jésuites, des Molfonds, de la rue de Paris, des Ponts de Comines et de la rue de la Quenette. On peut signaler également deux canaux, le futur canal de la Vieille Comédie et Saint-Clément qui relient ces deux bras d'eau, ainsi qu'un autre bras d'eau plus en aval (futur canal des Célestines) au niveau de la future avenue du peuple belge. Le tout forme divers petits îlots : îlot Rihour, Saint-Nicolas, de Deregnau (des Reignaux) et du Gard[c].

Les extensions urbaines modifier

Notes et sources modifier

Notes modifier

  1. Alexandre de Saint-Léger attribue le lieu à la commune de Loos, on peut supposer alternativement une appartenance aux communes d'Esquermes, Lomme ou même Lambersart, les périmètres de ces communes ayant évolués au fil des siècles.
  2. Saint-Léger attribue un ratio de 2/3 du débit pour le Fourchon et 1/3 pour la Haute-Deûle.
  3. On peut citer également comme probable l'existence à cette époque d'un îlot sur ce qui sera la Basse-Deûle et le canal du Magasin-aux-Fourrages (actuelle rue Maracci), son existence est néanmoins attesté par les plans de 1599 pour le projet d'agrandissement de la ville[1].

Bibliographie modifier

Références modifier