Utilisateur:Antoine Pwls/Théatre Fémina

Théatre Fémina
Vue de la façade du théâtre depuis la rue de Grassi
Présentation
Type
Salle de spectacle
Destination initiale
Théatre
Destination actuelle
Salle de spectacle
Style
Louis XVI - Art Déco
Architecte
André Bac
Peintre
Gustave Larée
Sculpteur
Edmond Tuffet
Construction
1921
Inauguration
31 Mars 1921
Site web
Localisation
Pays
France
Division administrative
Région Nouvelle Aquitaine
Subdivision administrative
Département de la Gironde
Commune
Bordeaux
Adresse
10, Rue de Grassi
Accès et transport
Tramway
Ligne B Arrêt Gambetta - Arrêt Grand Théâtre
Autobus
Ligne 2,3,4,12,15 Arrêt Gambetta
Coordonnées
Carte
Théâtre Femina
Description de cette image, également commentée ci-après
Façade du théâtre sur la rue de Grassi
Type Salle de spectacle
Lieu Bordeaux, 10 rue de Grassi
Coordonnées 44° 50′ 29″ nord, 0° 34′ 37″ ouest
Architecte G. Larée et Tuffet
Inauguration 1921
Capacité 1 125
Site web https://www.theatrefemina.com

Carte

Théâtre Femina modifier

(logo) https://www.theatrefemina.com/wp-content/uploads/2/2020/10/logo-femina-monojaune.png

Historique modifier

Avant d’être un théâtre modifier

A cet emplacement dans le tissu urbain, les bordelais disposaient avant la guerre 14-18 d’une salle de vente qui s’était installée dans un ancien garage pour les automobiles. Au XIXe siècle une remise de chevaux de poste occupait le terrain, qui accueillait jusqu’à 14 chevaux, les cochers et les palefreniers. Cette remise appartenait au grand hôtel situé en face dont le propriétaire était Matteo Petit.

Suite à la première guerre mondiale, cet espace va devenir le théâtre que l’on connaît aujourd’hui. Il est inauguré en 31 mars 1921.

La construction du théâtre modifier

La destruction de l’immeuble est commencée le 1er mai 1920, par l’entrepreneur des travaux publics Bertrand Hauret, afin de dégager la parcelle pour y installer cette salle de spectacle qui est terminée le 31 mars 1921. Au départ, il est prévu que le théâtre puisse accueillir 2000 places. Néanmoins, André Bac avec l’accord des directeurs Victor Bonneterre et Ulysse Sédard, il décide de choisir la qualité à la quantité et l’édifice n’accueille finalement que 1200 places.

L’architecture est imaginée par André Bac. L’atelier d’Albert Bordenave est chargé des tapis, des tentures et des sièges. Les sculptures décoratives ont été réalisées par Edmond Tuffet, et la décoration est signée par le maître Jean Artus. Le plafond-coupole est pensé par Gustave Larée, qui représente l’apothéose de Pierrot et de la musique moderne, tandis que la Compagnie générale des Travaux Electrique est appelée pour l’appareillage lumineux.  (source : Pdf “Théâtre Fémina“ de 3 pages datant de 1921). La décoration intérieure a aujourd’hui pratiquement disparu. (source : PDF “Robert Coustet” datant de 2012).

Pour les matériaux utilisés, cet édifice s’inscrit dans les innovations de son temps par l’utilisation du béton armé pour le plancher, le sous-sol et les piliers. (source : l’un des plans)

La façade se déploie sur deux niveaux, avec “Théâtre Fémina” inscrit sur 3 travées. Elle est scandée de quatre colonnes corinthiennes et d'une loggia encadré de guirlandes. L’intérieur est un mélange très bordelais de style Louis XVI et d’Art déco qui caractérisent tous deux la ville. Ainsi le bâtiment s’inscrit dans le tissu urbain bordelais.

En 1921, l'intérieur comprenait un vestiaire dont les portes étaient décorés de grandes toiles peintes avec un décor floral et argenté. L'accès à la salle par le parterre se faisait par des portes à doubles ventaux. A l'étage, l'accès au balcon est possible par un escalier à double volée. Le théâtre possédait une salle crème et or décorée de 8 pilastres et de fauteuils spacieux baignés d'un éclairage abondant.

La reconversion du théâtre en cinéma en 1930 modifier

Entre les années 1930 et 1970, le Fémina connaîtra différentes sociétés d’exploitations dans le domaine du cinéma. De juin 1930 à 1935, le théâtre devient le cinéma “Fémina Pathé” par un accord avec Pathé-Nathan, puis en 1936 le Fémina signe un accord avec la Metro-Goldwyn Mayer, aussi appelée MGM. Une reproduction du lion emblématique en plâtre de la MGM était même installée dans le hall. Ces lions portaient un collier avec la célèbre devise "Ars Gratia Artis". Suite à des difficultés à suivre les changements de programmation hebdomadaires, des films de la Fox, de Paramount ou encore d’Universal sont ajoutés aux projections cinématographiques du Fémina. On pouvait donc y voir de nombreux films américains. L’accord avec la MGM se termine en septembre 1939 et en 1941 sous l’occupation allemande, le cinéma devient Soldatenkino qui signifie “cinéma pour les soldats”, comme le grand Rex à Paris. Après la guerre en 1946 le Fémina appartient au groupe Gaumont-Sedard.

Dans les années 70, des travaux sont entrepris sur l’édifice afin d'embellir la façade, d'aménager le hall d’accueil et les salles dont les fauteuils sont rénovés.

En 1976, Yvon Rigal qui est le directeur du cinéma cède le lieu à son petit-fils Jean-Pierre Gil, âgé de 21 ans. Le nouveau directeur se trouve face à deux possibilités pour assurer le futur du Fémina. Il peut soit transformer le cinéma en complexe de 12 salles ou bien le conserver et lui trouver une nouvelle activité.

Le retour du théatre en 1977/ la renaissance du théatre en 1977 modifier

En 1977, Jean-Pierre Gil, le nouveau directeur du Fémina signe un accord avec la mairie de Bordeaux. Le cinéma redevient une salle de spectacle vivant. Des travaux importants sont entrepris durant cette même année afin que l’espace puisse accueillir du théâtre, de la comédie, de la danse, de l’opérette, de la musique classique et de la variété. 

L’accord avec la mairie de Bordeaux prend fin en 1997, et Jean-Pierre Gil en tant qu'exploitant s’occupe de la programmation de Théâtre. Il ouvre sa salle aux associations locales, aux programmateurs culturels privés mais aussi à l'Opéra de Bordeaux qui y produira la partie Opérette et Jeunes Publics jusqu’en juin 2004.

En avril 2004, l’Opéra de Bordeaux annonce la fin du partenariat annuel avec le Fémiane concernant 120 dates. Le 1er octobre 2004, un accord de location-gérance est conclu entre Jean-Pierre Gil et Michel Goudard qui est alors à la tête des sociétés Alhambra Production et Euterpe Promotion, afin de prendre en main la gestion du théâtre.


Programmation du théâtre/Liste des principaux spectacles modifier

Concert modifier

  • 1987 : Barbara
  • 2010 : Roger Hodgson
  • 2011 : Joan Baez
  • 2016 : Norah Jones
  • 2015 : James Taylor
  • 2016 : Beth Art
  • 2018 : Etienne Daho
  • 2018 : Julien Doré
  • 2018 : Asaf Avidan
  • 2019 : Zazie
  • 2022 : Barbara Pravi

Théâtre modifier

  • 1991 : Jacques Villeret
  • 2000 : Gad Elmaleh
  • 2013 : Gob Squad
  • 2015 : Malik Bentalha
  • 2019 : Florence Foresti
  • 2019 : Fabrice Luchini
  • 2021 : D’jal
  • 2022 : Arnaud Tsamere

Danse modifier

  • 2022 : Marie-Claude Pietragalla

Spectacle modifier

  • 2022 : Drag Race France

Concours modifier

  • 2014 : élection de Miss Bordeaux
  • 2016 : Pole Dance Compétition

Conférence modifier

  • 2022 : Conférence TEDx
 

Galerie modifier

Notes et références modifier

Bibliographie modifier

[1]

  1. Robert Coustet, Le nouveau viographe de Bordeaux : guide historique et monumental des rues de Bordeaux, Mollat, (ISBN 978-2-35877-002-6 et 2-35877-002-7, OCLC 753625895, lire en ligne)