Utilisateur:Almamater/Brouillon

  • « L’espoir est dans “les psychothérapies d’aujourd’hui”, pour l’essentiel les psychothérapies cognitives et comportementales [...] On l’aura compris : tout l’ouvrage est destiné à cette conclusion. Il s’agit d’intérêts professionnels et d’argent. » Roger Perron « Noirceurs », Le Carnet PSY 8/2005 (n° 103), p. 14-18. ou encore « au service de la promotion des méthodes qui sont aux antipodes, les thérapies comportementales et cognitives (TCC) » Bernard Brusset « Une lecture du Livre noir de la psychanalyse », Revue française de psychanalyse 2/2006 (Vol. 70), p. 571-582
  • Voir un article de Tisseron dans le journal Le Monde : [1] ou encore cet article paru dans l'Humanité [2] ou la réaction de Roudinesco dans l'Express [3] : « Les chiffres sont faux, les affirmations inexactes, les interprétations parfois délirantes ».
  • Recension publiée dans International Journal of Psychoanalysis 87:5, 2006, DOI 10.1516/3JYE-39CB-8QN2-0W58 « A vast tome targeted at the general public, ‘The black book’ was the subject of a major media campaign even before it went on sale. It is this campaign that has given it a readership among psychoanalysts, leading some of us to debate it in the media; it is still unclear whether this stems from a particularly successful promotion or an element of public opinion. In fact, it becomes clear from reading this book that there is no room for debate and that the polemical tone deliberately adopted is rather intended to generate interest and emotion and to ‘dazzle the mind’, to echo a director of a major private television network in France. The book’s title and subtitle (‘living … better without Freud’) are more reminiscent of the sensationalist press than of a serious scientific work [...] The historical method deployed, which consists in commenting on and condemning a specifi c author’s attitudes and behaviour, is more like an investigative report in the popular press than a historical re-examination or review [...] In fact, no summary is possible because this is a hotchpotch of more or less apposite criticisms and attacks, which gain no increase in authority from being repeated several times over from one article to the next [...] Is this a ‘scientific’ book? Although some of the authors claim to be scientists, mainly historians of science, this book is explicitly targeted at the general public, with this implicit notion that it is appropriate to simplify in order to reach this readership. As a result, the detailed criticisms and refl ections that can legitimately be made of the conclusions to the various chapters can only enter into a polemic that is probably desired but inapposite. The critique of the scientific status of psychoanalysis falls completely flat. It is based on a view of science that is no longer shared by any but a few reactionary psychoanalysts. Whether these are comments about the lack of ‘proof’ and the possibility of verification, this form of medicine based on evidence, the supremacy of dualistic thought and statistical proofs has long since ceased to exist except as a convention. As concerns psychoanalysis, it seems that the authors are limiting themselves to a consideration and rejection of Freud’s early experimental practices (when it is well known that he did not conduct analyses according to the current criteria, and with good reason!). They have probably been unwilling or unable to keep up with the debates and developments in psychoanalysis. This gives the entire book an anachronistic and old-fashioned fl avour, which is not in fact without its charms. However, as concerns scientifi c or technical debate, it is better to move on quickly [...] In short, this book contains nothing of genuine interest to a psychoanalyst concerned with current developments in his profession, his theories of reference and the scientifi c status of psychoanalysis, with a curiosity about epistemology. The authors are not directly addressing psychoanalysts (despite their apparent delight with the responses they may have received from them). However, in view of their sales success and their media and marketing campaign, they are giving a very poor service to this public that they say they want to inform while boasting to them so highly of other methods. »
  • Recension publiée dans Annales Médico Psychologiques, volume 164 (2006) DOI 10.1016/j.amp.2006.10.007 « À l’évidence, ce titre provocateur était indispensable pour émouvoir le microcosme parisien, remuer le conformisme intellectuel et la paresse des grands médias, leur carence dans l’information (ce sont toujours les mêmes rares informateurs qui alimentent les rubriques en matière de sychologie et de psychiatrie). Le scandale a réussi et l’on pousse les hauts cris… Le prêt à penser des journalistes et des politiques s’est ému de ce catalogue de « la détestation freudienne » et de cette « chasse aux sorcières », mais pour avoir quelque chance de se faire entendre, il faut bien faire dans la caricature et les titres accrocheurs [...] Cet ouvrage n’aborde que la part d’ombre de cet énorme mouvement psychodynamique, tait les nombreux concepts élaborés dont certains ont été validés, et surtout les développements et les mouvements orthodoxes actuels. »
  • Recension publiée par Revue française de psychanalyse, volume 70, 2006 [4] « La première réaction des psychanalystes et des commentateurs de bonne foi est que ce serait faire bien des honneurs à cette encyclopédie de la mauvaise humeur et de la mauvaise foi dans l’hostilité à la psychanalyse que d’en faire une recension détaillée. À la réflexion, on se dit que l’accumulation de toutes les critiques déjà faites à la psychanalyse pourrait constituer en elle-même un corpus instructif. Mais le plus souvent, il s’agit de critiques ressassées depuis l’origine de la psychanalyse, sans méthode, sans argumentation, au mépris de toute rigueur scientifique et de toute objectivité [...] La psychanalyse est dénaturée, réduite à un système fermé que les psychanalystes appliqueraient automatiquement, comme si les théories de Freud étaient les mêmes en 1895 et en 1938 et que rien n’ait changé depuis lors. Or, les débats internes à la psychanalyse ayant été constants depuis l’origine, il est difficile de reconnaître la psychanalyse dans ces schémas, ces citations tronquées, décontextualisées, mettant sur le même plan théorie psychanalytique et propos improvisés et provocateurs de Lacan et de Dolto. »
  • Cette source ne dispose d'aucune autorité en ce qui concerne le sujet précis de la psychanalyse et de la schizophrénie. Il convient de citer ce qu'elle dit précisément des rapports de la psychanalyse et de la schizophrénie. Cette source a fait l'objet de tellement de critiques qu'on ne saurait les passer sous silence. La notoriété de cet ouvrage est du à son côté volontairement polémique. Et il n'en est pas moins notoire que ce livre est contesté.
  • Le fameux "Livre noir de la psychanalyse" de la rentrée dernière demandait une réplique. Elle vient sans tarder, sous la forme d'un livre tout différent : pas de compilation obèse, pas d'invectives, mais un libelle gai, enlevé, original, bien dans la tradition française. Ce sont quarante " coups d'épingle " portés par des psychanalystes lacaniens découvrant avec effarement les sottises, souvent dangereuses, des " TCC " (thérapies cognitivo-comportementales). Comment peut-on être TCC ? Les méthodes, les cas, les symptômes sont passés au crible d'une raison allègre et sans aigreur. Les émissions de radio ou de télévision TCC, les magazines, les grands ancêtres (Pavlov, Skinner), sont persiflés sans méchanceté. Oui, on peut moquer le pire, comme au temps de Montesquieu et Voltaire. On trouvera aussi des informations sur les TCC en Europe. On déchiffrera " l'enjeu de société " de cette joute, qui n'est pas futile. On verra en quoi les TCC sont accordées à la montée en puissance des pratiques de contrôle social et de dressage humain au début du XXIe siècle.Miller, J. A. (2006). L'Anti-livre noir de la psychanalyse (Vol. 595). Seuil.
  • La longue histoire de la détestation de Freud vient, d'être réactualisée avec la publication d'un brûlot, Le livre noir de la psychanalyse, qui réunit des historiens anglophones et des thérapeutes comportementalistes. Les premiers entendent dénoncer les mythes fondateurs d'un mensonge freudien qui n'aurait été que la face cachée d'une conspiration visant à livrer la civilisation occidentale au triple pouvoir d'une sexualité coupable, d'une corruption par l'argent et d'une mystification intellectuelle. Quant aux seconds, ils cherchent à évincer de l'Université et des institutions de soins les représentants d'un Establishment psychanalytique jugé hégémonique afin de remplacer les cures classiques par des techniques de normalisation des conduites humaines. Comme bien d'autres avant lui, cet ouvrage n'aurait été connu que des spécialistes s'il n'avait pas été présenté sous un jour favorable, en septembre 2005, à la une du plus grand hebdomadaire de la gauche française. Pour cette Anatomie d'un " livre noir ", j'ai rassemblé, outre mes propres interventions, des textes de Pierre Delion, Roland Gori, Jack Ralite et Jean-Pierre Sueur qui permettent de comprendre pourquoi, à l'aube du XXIe siècle, l'œuvre freudienne continue de susciter une telle haine.Roudinesco, E. (2005). Pourquoi tant de haine?: anatomie du Livre noir de la psychanalyse. Navarin Éditeur.
  • Serge Lesourd « La normalité, c'est la perversion ou la psychanalyse expliquée aux enfants du 21ème siècle », Le Carnet PSY 8/2005 (n° 103), p. 29-30. DOI : 10.3917/lcp.103.0029.
  • [5]
  • Par exemple, le numéro du Nouvel Observateur intitulé « Faut-il en finir avec la psychanalyse ? » qui prétend ouvrir un débat en relayant sans critique les thèses du « livre noir de la psychanalyse », thèses tellement haineuses et mensongères qu’elles s’en discréditent ellesmêmes Jean Yves CHAGNON « Les TOP, THADA et autres DYS ont-ils un fonctionnement mental ? », Perspectives Psy 4/2006 (Vol. 45), p. 314-317. [6]
  • Le Livre noir de la psychanalyse (Meyer, 2005), paru l'année dernière, est criblé de jugements passionnels, parfois quasi diffamatoires, à l'égard de la psychanalyse, jugements au nom de présupposés implicites qu'on est en droit de ne pas partager » Duruz, N. (2006). Faut-il en finir avec la pluralité des orientations en psychothérapie?. Psychothérapies, 26(2), 69-77.
  • Mais, récemment, par une sorte d'inversion, on a vu les livres noirs être accaparés par des idéologies, assez souvent superficielles, pour devenir des instruments de combats idéologiques. Le plus célèbre est Le livre noir de la psychanalyse Ghitti, J. M. (2007). Divorce: protéger les enfants?. Études, (11), 475-486.
  • « Ce livre aussi vieillot dans sa casuistique que ridicule dans son argumentation intitulé Le livre noir de la psychanalyse » Pierre Delion « Quelques réflexions à propos du livre noir de la psychanalyse et de l'article de Philippe Pignarre dans le Monde du 16 septembre 2005 », Le Carnet PSY 8/2005 (n° 103), p. 18-20. [7] DOI 10.3917/lcp.103.0018
  • « C’est la rentrée. Nous avons donc droit à un livre « noir » de plus ! Chaque dite rentrée littéraire ne se doit-elle pas d’annoncer ce genre de publication. Il y eut déjà Le livre noir du communisme, nous avons aussi à disposition le Livre noir de Saddam Hussein, celui de serial killer, celui enfin de l’insécurité. Avis aux collectionneurs, il y a aura bientôt de quoi ouvrir une bibliothèque de « livres noirs ». Un fil rouge traverse ce genre de littérature : déplorer puis dénoncer une massification des victimes, une maltraitance généralisée, un empire du mal que protégerait une odieuse chape de silence.Catherine Meyer, copieusement assistée de ses spadassins Mikkel Borch-Jacobsen, Jean Cottraux, Didier Pleux et Jacques Van Rillaer, tous las de voir la psychanalyse bien se porter en France, en passe de gagner sa reconnaissance dans l’opinion, se lancent dans une grande croisade. Il s’agit tout bonnement pour nos cinq héros de relever la tête et de se draper dans les plis d’une grande et juste cause. Leur tâche herculéenne sera de voler au secours des Argentins et des Français, derniers peuples encore égarés par leur vénération du freudisme, alors que, prétendent à tort les contributeurs, ailleurs Freud a fait son temps. Ailleurs, c’est-à-dire principalement aux États-Unis, au Canada et dans la plupart des pays d’Europe du Nord. Je note au passage que ce genre d’affirmation géographique est très fantaisiste. Les psychanalystes, psychiatres et psychologues anglo-saxons seraient tout de même fort surpris de constater que l’on considère les États-Unis comme un pays « rincé » de la référence freudienne. Cela est faux, consultons donc les programmes des universités de psychologie d’Amérique du Nord pour nous faire une meilleure idée des forces en présence. l'Information Psychiatrique. Volume 81, Numéro 9, 829-32, Novembre 2005, À propos de… Auteur(s) : Olivier Douville *, .

De sorte que, si ce n’est pour ces drôles de Français et pour ces étonnants Argentins, les épigones de Freud ne sont plus qu’une médiocre légion en déroute, ayant ruiné son crédit et perdu le tout de son influence. Oui, pensent et clament ces nouveaux sauveurs de la santé mentale rectifiée par la vieille tendance comportementaliste, boutons Freud, Lacan, Dolto, et par-dessus le marché Deleuze, hors de l’hexagone et les Français seront de bien meilleure humeur, moins tristounets, plus « en forme » et moins enclins, les pauvrets, à se prendre la tête en s’aliénant aux sculpteurs de chimères. Voilà le point de départ, voilà l’enjeu, voilà toute l’ambition, voici, enfin, la chose éditée !Et certains parmi les plus dévoués des cliniciens se référant dans leur pratique, comme de juste, à Freud, Winnicott, Dolto, Klein ou Lacan, se sentent gagnés par le découragement devant la violence et la grossièreté de cette attaque.Réagissons et considérons donc cet esquif aux flancs chargés de tempêtes que nous avons entre les mains : c’est un gras pavé où s’agglutinent sans méthode des contributions éparses et très inégales. À les considérer dans leur détail, on voit que ce n’est pas une discipline d’écriture ou une méthode historique et critique qui les regroupent. Ce qui les fait artificiellement se rejoindre est une hargne tenace et souvent grossière, pour ne pas dire une haine, envers l’invention freudienne. Elles sont, de plus, fort contradictoires entre elles. Que d’écarts, en effet entre le rapport à Freud que cultive Mahony (auteur solide et plutôt enclin à reconnaître sa dette au maître viennois) et celui de Cottraux (figure exemplaire du dépité haineux et jaloux). De même les propos de Pignarre sur la dépression n’ont pas cet aspect de cavalerie lourde anti-psychanalytique où s’ébroue et s’échoue un Déglon survolté jusqu’à l’indécence dans son épuisant « Comment les théories psychanalytiques ont bloqué le traitement efficace des toxicomanes et contribué à la mort de milliers d’individus » (sic, mais si on publie ça !). Bref, ce n’est plus un livre : c’est une descente de police !Tout cela mis bout à bout donne l’impression d’un ramassis de vieilles acrimonies sans cohérence et totalement dénuées de la moindre perspective scientifique. Une seule constante : la qualité généralement consternante du style employé. Lire posément la plupart des contributions, manifestement écrites à la diable, est une triste épreuve pour le lecteur. Rien n’est plus navrant que ce qui s’y montre : le caquet d’une polémique sans style et sans panache ! Et cela dure 819 pages ! Les auteurs veulent réduire Freud à néant… jalousie de plumitif peut-être aussi. Au vrai, il serait vain de considérer la parution de ce livre comme un drame et dérisoire de faire grand cas de son contenu en tentant de démêler de son ivraie un hypothétique bon grain. Ce serait, en tout cas, très exagéré. Car, finalement, la seule impression qui reste un peu, une fois passées quelques crises de fous rires, est celle d’une immense déception.En effet, il n’est pas indécent de critiquer la psychanalyse comme doxa et comme méthode. Qui pense encore que les psychanalystes n’auraient pas besoin, aujourd’hui, de s’engager dans des débats critiques concernant les notions cardinales de leur champ : le statut de l’inconscient, la notion d’affect et les dimensions politiques de leur présence, la psychanalyse et de sa place dans les institutions de soins, son lien à la folie, son rôle dans les institutions d’enseignement et, enfin, son rapport à l’État ! Et la façon dont les plus brillantes critiques de Freud ou de Lacan ont pu être reçues dans les cénacles psychanalytiques fut parfois consternante par son aspect arrogant et mal informé.Faut-il ici redire que la psychanalyse a eu, en France de prestigieux critiques dont Ricœur, et plus décisivement Lévi-Strauss, Foucault, Guattari et Deleuze. Bien évidemment, nul ne saurait attendre des signataires du pensum recensé ne serait-ce que l’amorce de l’ouverture intellectuelle et culturelle dont ces prestigieux auteurs d’antan firent presque constamment preuve. C’est que nous sommes passés du règne des critiques au régime des calomniateurs et des détracteurs. Il ne s’agit plus de ferrailler avec Freud ou avec Lacan, mais de les récuser. Or, cette récusation – qui s’en étonnerait vraiment – se fait au prix d’une régression notionnelle et épistémique confondante. Avec toute la rage des amoureux déçus par la Dame psychanalyse, ce Livre noir, pour mieux remâcher sa rage et son chagrin, retourne aux artifices surannés d’un scientisme de cafétéria. Cette prétention à la science est une scie. Elle suppose qu’un clair enchaînement des propositions conduise inéluctablement à une claire mise en marche des actions. Ce qui, dit en d’autres termes, signifie qu’une bonne connaissance des schèmes neuronaux puisse renseigner sur une bonne prescription des conduites. Seul le naïf pourra ici se retrouver. Dégonflons la baudruche quand bien même elle pavane.

  • Comment ce livre sans qualités, qu’est Le livre noir de la psychanalyse, aurait-il trouvé un quelconque écho dans le public si l’idéologie du vrai qui le soutient et qui en fait toute l’imposture, ne s’ancrait sur une revendication de transparence dont la société entretient le leurre auprès de ses usagers ? On ne s’étonne plus d’apprendre la création de telle ou telle Commission censée faire autorité sur des autorités déjà existantes pour rassurer les citoyens. Et on ne compte plus le nombre d’associations d’usagers qui partagent un même dommage et qui s’unissent pour y faire front. Mais où commence et où s’arrête le dol irréparable ? Avec l’enfant, dirai-je, car mort ou à mourir, handicapé physique ou psychique, il fait surgir des cris d’injustice dont l’authenticité ne le cède en rien à la vérité qui les porte. Ces cris qui émanent du plus profond de l’âme d’un parent comme du vif de son désir n’ont rien à voir avec les cris de dénonciations portés par un artefact d’idéologie au nom de laquelle un collectif d’auteurs, voulant ignorer les remous de la vie intérieure, dénonce l’imposture de la psychanalyse. Danièle Brun « L'idéologie du vrai », Le Carnet PSY 8/2005 (n° 103), p. 30-30. DOI 10.3917/lcp.103.0030
  • Le livre noir de la psychanalyse est un livre d’éditeur qui a réuni une poignée de textes anglo-saxons, cognitivistes ou philosophiques, d’auteurs déjà connu pour leurs positions anti-psychanalytiques, positions parfois haineuses. Il s’agit essentiellement d’opinions plus que d’argumentations scientifiques ... Ce livre noir n’a presque rien à envier à Houellebecq. À lire le journal de son édition, il a été conçu comme un coup médiatique. Ce choix est bien entendu logique si on envisage la question par son angle économique. Il l’est aussi si l’on prend en compte l’impact des médias sur l’opinion publique. Malgré toutes les dénonciations de manipulation (de l’image comme de l’information), on continue aujourd’hui à ne croire que ce que l’on voit. Le livre noir est aussi un bon témoignage de l’ambivalence des différents auteurs : d’un côté les fictions freudiennes sont des mensonges et il est temps de déboulonner la statue de Freud qui impose sa dictature sur la culture et en particulier la culture française ; de l’autre, la psychanalyse n’est qu’une psychothérapie comme les autres, ni plus ni moins, enfin plutôt moins car elle est longue et coûteuse pour un résultat équivalent, dixit Borch Jacobsen dont la bonne foi et la neutralité ne peuvent être mises en doute puisqu’il n’est pas partie dans ce débat, étant philosophe ! En désavouant ainsi Freud, tout en reconnaissant la psychanalyse comme une psychothérapie, quelle cause sert-on ? Nous voilà contraints de discuter d’un ouvrage qui ne le justifierait pas. Les attaques contre Freud et la psychanalyse ne sont pas nouvelles, mais le contexte est différent. Ce livre vient servir une cause à la fois mercantile et politique : la création d’une profession de psychothérapeute, la mainmise des tcc sur l’université et la formation... Pour conclure soulignons que ce livre veut cultiver un malentendu et en tirer avantage. Il y aurait un grand combat psychanalyse versus psychothérapies. L’affirmation freudienne que toute psychothérapie qui a des effets est respectable reste vraie. Car, ce qui est en jeu, c’est de soutenir la singularité de la psychanalyse d’une part et la spécificité de la formation de tout psychothérapeute, quelle que soit sa pratique : à savoir la psychanalyse personnelle. Daniel Lemler « Violences faites à la psychanalyse », Le Coq-héron 1/2006 (no 184), p. 148-150. [8] DOI 10.3917/cohe.184.0148
  • La récente parution du Livre noir de la psychanalyse se présente ouvertement comme un coup médiatique. ... On peut donc dire que l’ignorance tous azimuts est la caractéristique commune des maîtres l’œuvre de l’ouvrage, malgré leur prétention à détenir la science Gachnochi, G. LA CHOSE Questions soulevées par Le Livre noir de la psychanalyse. CONTROVERES
  • Avant l’été 2005, nous étions plusieurs à être informés de la publication d’un Livre noir de la psychanalyse. Sans que nous ayons eu le manuscrit entre les mains, des journalistes nous avaient même demandé nos réactions, car, après tout, il s’agissait de thèses déjà connues et, pour l’essentiel, d’articles déjà publiés et compilés par un nouvel éditeur. Nous ne nous attendions certes pas à un déchaînement médiatique à ce propos, car le titre, plutôt de mauvais goût, et le contenu, vidant une fois de plus l’éternel sac à venin de sempiternels ennemis de la psychanalyse, ne laissaient pas prévoir beaucoup d’intérêt. C’était mal évaluer que cette médiocre compilation faisait partie d’une stratégie d’ensemble destinée à remodeler le paysage de la santé mentale en France, à la faveur de la nouvelle loi sur l’exercice de la psychothérapie. Gérard Pommier « Le Livre noir : un cheval de Troie », Le Journal des psychologues 2/2006 (n° 235), p. 18-21. [9] DOI 10.3917/jdp.235.0018
  • Irai-je dire autre chose, moi, qui, à mon tour, ai polémiqué dans l’Information psychiatrique et le Journal des psychologues contre ces surgeons d’obscurantisme qui se bousculent, tous plus arrogants les uns que les autres, dans ce fastidieux Livre noir ? Olivier Douville « J. Watson : Le behaviorisme (1924-1925) B.F. Skinner  : Walden 2, communauté expérimentale (1948) Walden 2 revisté (1976) », Figures de la psychanalyse 2/2005 (no 12), p. 181-184. [10] DOI 10.3917/fp.012.0181
  • Très bonne source supplémentaire http://books.google.fr/books?hl=fr&lr=&id=NZ1UbduSiwUC&oi=fnd&pg=PA7&dq=%22Livre+noir+de+la+psychanalyse%22&ots=pnAW4jehJq&sig=09XQLm6eXVT5XPTF8ap_WzQYWy0#v=onepage&q=%22Livre%20noir%20de%20la%20psychanalyse%22&f=false
  • De par leur idéologie orientée vers les thérapies cognitives comportementales et la haine que leur inspire la psychanalyse, les auteurs du Livre noir de la psychanalyse, dans leurs écrits diffamatoires et faux, accusent les psychanalystes de crimes. Claude Escande « Pourquoi des toxicomanes meurent .... ? », Le Carnet PSY 8/2005 (n° 103), p. 27-28. URL : www.cairn.info/revue-le-carnet-psy-2005-8-page-27.htm. DOI : 10.3917/lcp.103.0027.
  • Livre noir de la psychanalyse, pamphlet peu inspiré contre la psychanalyse. Christian Vasseur « La législation sur la pratique des psychothérapies en France », Revue française de psychosomatique 1/2006 (no 29), p. 173-192. URL : www.cairn.info/revue-francaise-de-psychosomatique-2006-1-page-173.htm. DOI : 10.3917/rfps.029.0173.
  • Comme l’ont déjà fait remarquer plusieurs critiques de ce livre, il s’agit d’une resucée de critiques à l’égard de la psychanalyse qui ont déjà eu lieu depuis la naissance de la psychanalyse. Déjà, dès les années 1905, la psychanalyse faisait l’objet d’objections plus ou moins fondées scientifiquement sur des lignes ou sur des positions qui, à peu de chose près, sont celles qui ont été développées dans plusieurs articles du Livre noir. À mon sens, ce n’est pas un événement dans la mesure où l’on ne peut pas dire que quelque chose qui se répète tous les dix ans soit un événement ! Depuis que la psychanalyse existe, on annonce régulièrement sa mort… et vous pouvez constater que le cadavre se porte bien ! À vrai dire, ce qui me frappe particulièrement, au-delà de toutes les critiques déjà formulées par les collègues et avec lesquelles je suis en accord, c’est la récupération par la gauche de la critique dite « scientifique » de la psychanalyse. Et nommément le Nouvel Observateur. Ce n’est pas un élément ponctuel ; cela s’inscrit dans un processus de bouleversement idéologique qui, lui, mérite que l’on s’y arrête et que l’on se pose à son sujet un certain nombre de questions. Jean-Pierre Wlinter et Patrick Conrath « Entretien avec Jean-Pierre Winter La vérité de la psychanalyse », Le Journal des psychologues 2/2006 (n° 235), p. 42-45. URL : www.cairn.info/revue-le-journal-des-psychologues-2006-2-page-42.htm. DOI : 10.3917/jdp.235.0042.
  • ÉDITORIAL Série noire Thierry Trémine « Le Livre noir de la psychanalyse est paru la même semaine que le Livre noir de Sadam Hussein et Jean Birbaum a raison de noter, dans le Monde des Livres , qu’en choisissant ces termes, rapportés habituellement aux crimes de masse, on se situait d’emblée dans le contexte d’un opportunisme marchand qui excluait la possibilité du débat »
  • intéressant mais difficilement exploitable http://books.google.fr/books?hl=fr&lr=&id=SSQJ8RRzyg0C&oi=fnd&pg=PA1&dq=%22Livre+noir+de+la+psychanalyse%22&ots=J_ivnuP_cy&sig=wtG3MTxwNknLXkUH6F91wISzqEA#v=onepage&q=%22Livre%20noir%20de%20la%20psychanalyse%22&f=false
  • le Livre noir de la psychanalyse, pathétique essai de liquidation d'un pan entier de la pensée et des sciences sociales. Sueur, J. P. (2007). La psychothérapie, le néo-comportementalisme et la loi. Raisons politiques, (1), 47-55.
  • Dans Le livre noir de la psychanalyse, pouvez-vous me dire quels sont les auteurs et les travaux cités qui correspondent à des écrits de ces 50 dernières années ? Aucun. Alors comment peut-on faire un procès à une critique qui ne cite rien ? On rappelle des histoires connues depuis toujours, les erreurs de Freud sur le “vautour” (en fait un milan) de Léonard de Vinci, jusqu’aux travaux de Bettelheim qui sont depuis très longtemps tenus pour très archaïques et inspirés par les questions de l’après-guerre. Marie-Frédérique Bacqué « Questions à Daniel Widlöcher », Le Carnet PSY 8/2005 (n° 103), p. 31-41. URL : www.cairn.info/revue-le-carnet-psy-2005-8-page-31.htm. DOI : 10.3917/lcp.103.0031.
  • un problème d'épistémologie sur lequel il faut réfléchir et qui peut expliquer l'inutilité et surtout les apories d'un ouvrage comme Le livre noir de la psychanalyse. Delion, P. (2006). Le pavé des troubles des conduites dans la mare de l'approche préventive des difficultés de l'enfant. Hors collection, 125-129.
  • On trouve à son apogée cette exploitation hostile de la confusion si l’on descend, plusieurs degrés au-dessous, vers le plus récent Livre noir de la psychanalyse Roger Perron « L'aventure du divan : une psychothérapie ? », Le Carnet PSY 2/2006 (n° 106), p. 38-39. URL : www.cairn.info/revue-le-carnet-psy-2006-2-page-38.htm. DOI : 10.3917/lcp.106.0038.
  • Diverses théories conspirationnistes ont également été élaborées par ce courant, dont le récent Livre noir de la psychanalyse est assez représentatif. Sauvagnat, F. (2006). Quelques problèmes actuels de la recherche psychothérapique. Le Journal des psychologues, (2), 22-26.
  • http://books.google.fr/books?hl=fr&lr=&id=puDJnkVqsBUC&oi=fnd&pg=PA60&dq=%22Livre+noir+de+la+psychanalyse%22&ots=FFKWrNrqwn&sig=lNInr-PGx14ACkdnzTvMutomn6E#v=onepage&q=%22Livre%20noir%20de%20la%20psychanalyse%22&f=false
  • « Livre Noir de la psychanalyse, cette sentine, ce livre bâclé à la serpe au mépris de toute méthode scientifique élémentaire en un tel domaine (ni référence précise, ni bibliographie, des Index des noms et des matières rudimentaires pour un tel volume), ce pavé d'une démarche démagogique, sommaire et vulgaire, d'une inculture aggressive et militante brandie comme telle devant un public qui en bave d'aise et de haine). http://books.google.fr/books?hl=fr&lr=&id=IqbA72EIzPcC&oi=fnd&pg=PA9&dq=%22Livre+noir+de+la+psychanalyse%22&ots=eBjUeTA4Mz&sig=hujr86BoxITsuLLRvW5bFMGbsA4#v=onepage&q=%22Livre%20noir%20de%20la%20psychanalyse%22&f=false
  • La voie courte, brutale, où l’on affirme allègrement toutes sortes de choses, rarement justes et le plus souvent fausses, pêle-mêle, qu’importe, pourvu que le lecteur marche. C’est celle que les auteurs du Livre noir de la psychanalyse, à la myopie critique aiguisée, ont choisi de suivre en 800 pages. Édouard de Perrot « Émerveillement », Psychothérapies 3/2007 (Vol. 27), p. 161-174. URL : ww.cairn.info/revue-psychotherapies-2007-3-page-161.htm. DOI : 10.3917/psys.073.0161.