Utilisateur:Allam02/Brouillon

APERÇU HISTORIQUE

L’histoire du village de Bou-Kadir remonte jusqu’à la nuit des plus reculés ; son ancienneté fut marquée dés la préhistoire, par un peuplement pain d’origine berbère au hauteur de ses montagnes ;les grottes et les sépultures anciennes de différentes dimensions attentent bel en bien d’une présence néolithique, l’une d’elle analogues à celle de retaimia prés de Oued Rhiou. Au cours des guerres puniques en 219 av .J-C,la région entière devint une terre de passage ou se mêlent les influences des grans royaumes berbères. le sort voulut que la limite, d’ailleurs fort incertaine, de ces .royaumes confinait notre région, alors qu’elle se trouvait ralliée aux masaesyles, subissant de temps à autre les incursions des massyles et ce jusqu’à l’unification de la Numidie par le grand aguellid Massinissa en 202 av. J-C. Beaucoup plus tard, la région fut solidement occupée pae les romains, qui y fondérent une colonie militaire sous le nom ethnique de «vagal» , à partir de 40 après J.C, date marquant la division de l’Afrique du Nord en deux région administratives, le territoire de Vagal devit frontiér au Limes qui défendait la Mauritanie Césarienne, auquel appartenait des royaummes berbéres du Sud encore dissidents . Aujourdˈhui ses ruines sont à la place de Bokat-el-Aouana prés de Bou- kaabane Sidi Ben Thiour à 5 km au Nord de Boukadir Durant les «Futuhates» de lˈIslam, la région fut investie entre 675 et 682 après J-C. (53-62 de l’hégire) sous le commandement du chef militaire «Abou El Mouhajir Abou Dinar » de la tribu des Ziride, puis une sécession de dynasties musulmanes, Omeyades, Rustumides, Almohades et enfin Zianides après l’effondrement du dernier royaume musulman de Grande en 1492, Dés le début du seizième siècle, en successivement Mazouna puis Mascara en 1701. Au temps de l’émir Abdelkader vers 1843, la région fut la théâtre de dures batailles entre l’armée française et les tribus de la région. Quatre ans plus tard, les deux grandes tribus berbères ; Sbéah et flitta optent pour un fort soutien au profit de l’émir Abdelkader contre les troupes de l’occupation. Quand la région fut sous l’emprise du régime colonial, ce dernier créa en 1875 une commune sous le nom de «Oued Bou-kader» sur des terres prélevées sue les douars communes Zeboudjt-el-ouast et Taflout formant ainsi l’ancienne tribu des Sbéah du sud à 22 km à l’Ouest d’Orléans ville (chlef) En 1896, la localité est rebaptisée Charon en mémoire du général Viala Charon Gouverneur Général de l’Algérie entre (1848/1850) dont le nom atteste l’influence du second empire à l’instar des autres communes et villages qui reçoivent à l’époque des noms puisés dans les souvenir historique rappelant ainsi les vicissitudes de la politique coloniale. Au cours des années 1956 et 1958 la guerre de libération nationale atteignit son paroxysme, la région montra une farouche résistance, lourdement menée au profond massif montagneux de Karoun par ses valeureux martyrs dont le nombre avait atteint plus 629 martyrs. Après l’indépendance, le village prit le nom de :«Boukadir»,toponyme à la signification diversement interprétée. Il serait selon certains chercheurs, la transcription altérée par l’usage populaire de l’anthroponyme arabe [ Abd al Qàder] : en effet le nom a perdu le déterminatif [abd], laissant le second composant sous forme de nom simples «Abd al qàdar» qui signifie : «adorateur du Tout Puissant» est devenu : Qader ,Qadir ou Kader et Kadir associé plus tard à l’attributif Bou ; devient : [Bou-kader] nom attribué à un ancien oues qui traversait autrefois le village avant que l’on dévie actuellement par un canal souterrain et dont le bassin verseua se situe au pied du mausolée marabout Sidi Abdel Kader , donc [Oued Bou-kader] et probablement lz méme oued qu’on dénomme aujoud’hui (Oued khantéch). Une autre version bien qu’elle soit différent converger certainement avec la première vers le meme trait géographique de la ville,disait que le toponyme est à l’origine :Bou-ghedir, nom du cours d’eau saisonnier qui arrose jadis le village. Bou : attributif, Ghedir veut dire : boue ;Bou Ghedir :qui signifie donc :[aux eaux boueuses]. El Ghadir signifie aussi [l’étang] qui serait plus probable en référence à un puits naturel, dit le trou du diable, communément appelé (Bir djennab) situé à 6 Km au Sud de la ville.

2-«vagal»: la ville mentionnée dans l'itinéraire d'antonin à dix huit milles à l'ouest de castellum tingitanum sur laroute de rusucurrum (damous)à catama(tagzirt) entre cadum castra(djdéouia) et casstellum tingitanum(orléansville-chlef). 2- la frontière ou la limite ce terme signifie qu'il s'agit d'une barière pour défendre l'intérieur de l'empire.