Utilisateur:Alindore/Brouillon2

Définition modifier

En psychologie sociale, la prise de décision collective peut être définie comme « une convergence d’interactions cognitives et visuelles, planifiées ou opportunistes, où des personnes acceptent de se rassembler pour un objectif commun, dans une période de temps définie, […], dans le but de prendre des décisions. » [1]

 

La prise de décision collective est un domaine d'étude vaste auquel plusieurs disciplines s'intéressent, comme par exemple les sciences sociales, les sciences politiques, l'informatique; on s'y intéresse également en marketing et en management, chacun de ces champs d'étude ayant son point de vue sur la recherche de la prise de décision collective.


Du point de vue de la psychologie sociale plus spécifiquement, il y a des applications et des conséquences théoriques dans des domaines nombreux et variés, comme la gestion d'équipe, les situations de jurys, la politique, etc. Il existe différents types de décisions et il y a des modalités et des processus psychologiques bien spécifiques à la prise de décision collective, tels que la polarisation, la pensée de groupe et le Common Knowledge Effect (L’effet du sens commun).

Historique Judith modifier

hey salut Judith !! voici le lien pour l'image que tu m'avais demander! je te laisse voir si tu ve le mettre en petit, à droit, gauche ou au centre de la page :)  

Parties "Historical themes: problem solving" et "Historical themes: collective judgement" et "Historical themes: Collective choice" de Blackwell Handbooks of social psychology group processes, edited by Hogg & Tindale, chapitre ? par Garold Stasser et Beth Dietz-Uhler

Il existe une division théorique dans l'histoire de la prise de décision collective qui correspond à différentes approches de ce thème. Dans le Blackwell Handbooks of social psychology group processes, edited by Hogg & Tindale, les auteurs parlent de résolution de problème, jugement collectif et choix collectif.

1. Résolution de problème modifier

Cette approche est une des plus anciennes dans l'histoire de la psychologie sociale. Le thème émergent des débuts de la discipline était la croyance en la supériorité des groupes dans la résolution d'un problème par rapport à des individus travaillant seuls, et ce grâce à la "correction de l'erreur mutuelle" consistant à ce que les membres du groupe corrigent mutuellement leurs erreurs. Une autre explication avancée sur cette apparente supériorité fut que les membres mettaient en commun des ressources complémentaires (connaissances, compétences, etc) afin de résoudre collectivement des problèmes qu'aucun(e) ne saurait résoudre seul(e) ("assembly bonus effects" de Collins et Guetzkow's, 1964). Avec l'arrivée d'outils plus sophistiqués pour investiguer les comparaisons entre individu et groupe, cette ère précoce d'optimisme à propos des bénéfices de la résolution de problème en groupe a laissé la place à un point de vue plus sceptique dans les années 1950. L'objection principale était que les soi-disant avantages du collectif ne réflétaient pas réellement les bénéfices d'une action collective. Autrement dit, afin de rendre correctement compte des bénéfices de la performance colective, il faudrait démontrer qu'un groupe d'individus travaillant ensemble aura de meilleurs résultats que les mêmes individus travaillant seuls. Ainsi, la base de la comparaison pour la performance de groupe s'est déplacée de l'individu isolé au meilleur individu du groupe. L'argument qui a amené ce tournant était que s'il y avait un membre détenant la solution dans le groupe, le groupe devrait arriver à trouver la dite solution. Suivant le ton pessimiste de l'époque, Steiner (1972) a proposé son modèle de "perte procédurale" ("process loss"). Selon ce modèle, les exigences liées à la tâche et les ressources des membres se combinent pour déterminer une productivité potentielle, et, en mettant en cause le processus de groupe, la performance réslle est en-deça de cette performance potentielle. En élaborant la notion d'exigences de tâche, il a développé une typologie des tâches et a développé un vocabulaire encore utilisé aujourd'hui (l'aujourd'hui d'aujourd'hui ou l'aujourdhui de la date d'édition du bouquin???) (typologie que l'on peut retrouver dans la partie "types de décision"). Steiner a permis une évolution (de l'étude de la résolution de problème) de simples comparaisons entre individu et groupe vers une vue plus conceptuelle sur la manière dont les ressources de membres d'un groupe pourraient être combinées afin de produire une solution de groupe.

2. Jugement collectif modifier

Durant les années 1960 et 1970, l'étude des processus de groupe restreint en psychologie sociale était dominée par l'étude de la polarisation de groupe. La polarisation de groupe a attiré l'attention des scientifiques parce que ce phénomène allait à l'encontre de la notion jusque là en vigueur établissant que le groupe était un instrument de modération et de conformité. L'attention pour ce nouveau phénomène a permis un regain d'intérêt pour les phénomènes de groupe en psychologie sociale à un moment où la popularité de la psychologie sociale individuelle (exemple: théorie de la dissonance cognitive) menaçait de les occulter. Par ailleurs, les débats agités autour des explications théoriques de la polarisation ont concentré l'attention précisément sur les processus d'influences sociales à l'oeuvre dans les groupes. Deux types d'apports théoriques ont vu le jour suite à ces débats (Isenberg, 1986): la comparaison sociale et la théorie des arguments persuasifs (Burnstein & Vinokur, 1973, 1977). Selon les explications de la comparaison sociale, les gens ont tendance à adopter des opinions plus extrêmes du fait qu'ils se rendent compte que les autres membres du groupe ont un point de vue plus proche de la norme favorisée que le leur; ils auraient donc tendance à vouloir également se rapprocher de cette opinion favorisée. La théorie des arguments persuasifs avance quant à elle que les jugements/opinions deviennent plus extrêmes parce que les membres du groupe sont convaincus par la teneur des arguments amenés lors de la discussion d'adopter une position plus extrême. Finalement, les résultats empiriques confirment les explications à la fois de la comparaison sociale et à la fois de l'influence informationnelle (théorie des arguments peruasifs). L'approche la plus intéressante est de cerner les facteurs qui facilitent l'un ou l'autre type d'influence et surtout de voir comment ceux-ci interagissent (Kaplan, 1987).

3. Choix collectif modifier

L'étude du choix collectif a pris son essor dans les années 1970 avec les recherches menées autour du concept des jurys. Des controverses à propos de la procédure judiciaire ont alimenté cet intérêt en procurant un exemple de la manière dont des problématiques appliquées permettent des avances théoriques et empiriques dans l'étude de la performance de groupe. Il y a une série d'idées utiles dans l'étude du choix collectif. Premièrement, la position dans laquelle un groupe démarre, en ce sens compris les opinions de base de ses différents membres, dit déjà beaucoup de l'opinion finale du groupe. Deuxièmement, les règles de décision imposées (unanimité, majorité aux deux-tiers, etc) diffèrent conceptuellement de la manière dont les opinions initiales sont combinées pour générer une décision de groupe (les règles de combinaison sociale; Davis, 1973; Laughlin, 1980; Penrod & Hastie, 1979). Ceci n'empêche pas que, comme le dit Miller (1989), les règles imposées puissent avoir des effets réels sur le processus (de jury).

Perspectives théoriques et modèles formels modifier

Le jury, et en particulier le jury judiciaire, devint la métaphore phare dans le développement de nombreux modèles de choix collectif. Le plus notabelement, Andersons et Graesser (1976) ont appliqué la théorie de l'intégration de l'information (Anderson, 1971) à la polarisation de groupe. Ils ont montré qu'un modèle linéaire combinant les jugements préconçus avec la valeur implicationnelle des nouvelles informations obtenues durant la discussions pouvait jouer un rôle dans les changements de jugements attitudinaux des membres. Trois perspectives métathéoriques ont émergé de l'étude du jugement collectif, choix collectif, et de la résolution de problème. La perspective de la combinaison sociale se représente les interactions de groupe comme un vecteur combinant les préférences, les solutions ou opinions individuelles afin d'arriver à produire un choix, un jugement ou une solution de groupe. La perspective de l'influence sociale se représente les interactions de groupe comme un mécanisme d'influence sociale à la fois informationnel et normatif. La perspective de la cognition sociale se représente les interactions de groupe comme une activité cognitive interdépendante effectuée par les membres du groupe. Ces trois perspectives ne sont pas compatibles.

Les processus de combinaison sociale: la théorie du Schème de Décision Sociale ("Social Decision Theme theory") modifier

Cette théorie a quatre éléments de base: les tendances de réponses initiales des individus (préférences), la répartition de ces préférences initiales au sein du groupe (distribution perceptible), le tableau des réponses possibles du groupe (décisions) et une règle de probabilité modelant les distributions perceptibles pour chacune des décisions possibles de groupe (schèmes de décision). JE NE REPRENDS PAS LA PARTIE FLUOTEE DETAILLANT LA NOTATION ET THEORIE DE DAVIS (p. 39) Dans la théorie du schéme de décision sociale, les processus de groupe sont manifestes dans le sens où les préférences des membres sont combinées ou mises ensemble pour mener à une réponse de groupe. Ainsi, le fait de connaître la règle de combinaison sociale reliant la distribution perceptible à la réponse finale du groupe procure: (a) une description des processus de groupe, (b) un outil de prédiction de la réponse du groupe basée sur les opinions initiales des membres. JE NE REPRENDS PAS LA PARTIE FLUOTEE DETAILLANT LA NOTATION ET THEORIE DE DAVIS (p. 39) Dans le cadre d'un jury, cette théorie permet de prédire l'issue de différents scénarios: lorsque les six jurés d'un jury sont en faveur de la culpabilité – (6, 0) – il est certain que le jury condamnera l'accusé; néanmoins, si seulement quatre des six jurés sont en faveur d'un acquittement – (2, 4) – cela sera suffisant pour garantir l'acquittement; enfin, les cas de répartition des préférences 3-3 se résolvent le plus souvent en faveur du défendant, soit directement en l'acquittant soit indirectement en déclarant l'affaire inclassable ("by stalemate"). Laughlin et Ellis (1986) ont décrit certaines irrégularités qu'ils ont découvertes en faisant une revue de la littérature à propos de la combinaison sociale. Ils ont proposé que le nombre de personnes soutenantes au sein d'un groupe qui est nécessaire et suffisant pour déterminer la décision du groupe soit inversément proportionnelle à la démonstrabilité de la position qu'ils défendent. Des cas évidents sont rarement confiés à la décision d'un jury. Ainsi, selon l'analyse de Laughin et Ellis (1986), il est rarement possible de démonstrer l'exactitude du verdict d'un jury, et un schème de majorité/clémence illustre typiquement le processus de délibération. En somme, depuis la perspective de la combinaison sociale incarnée dans la théorie du schème de décision sociale, le domaine du choix collectif est caractérisé par des schèmes de décision par majorité/pluralité. Cependant, ce schéma général est modifié pour certaines tâches de choix, les tâches de jury en étant un parfait exemple. Dans ce cas du jury, l'acquittement requière moins de support initial que la déclaration de culpabilité pour prévaloir comme choix final.

Processus d'influence sociale et modèles dynamiques modifier

Stasser et Davis (1981) ont mis au point un modèle de séquence d'interaction sociale où ils voient les membres du groupe comme étant dans un état soit certain soit incertain. Lorsque les membres sont incertains, on peut potentiellement les "convertir". Lorsqu'ils sont certains de leur opinion actuelle, cette certitude doit d'abord être érodée avant qu'on ne puisse les faire changer d'avis. Stasser et Davis (1981) ont découvert que les changement d'opinion et les variances de certitude sont systématiquement corrélés aux tailles des différentes factions mais selon des manières différentes. La probabilité d'augmenter la certitude était linéairement corrélée à la proportion de membres du groupe appartenant à sa propre faction alors que la probabilité de diminuer la certitude était linéairement corrélée au nombre de membres des factions opposantes. Les changements d'opinion quant à eux étaient curvilinéairement corrélés à la taille proportionnelle de la faction soutenant la position nouvellement adoptée. Par exemple, dans un jury expérimental, la probabilité qu'un juré incertain change d'avis en faveur de la culpabilité augmentait rapidement lorsque le nombre de partisans de la culpabilité surpassait la majorité et se rapprochait de la taille du jury. Ce qui veut dire qu'un seul membre résistant était bien plus susceptible d'être convaincu que deux ou plus (??? p. 44). Stasser et Davis (1981) ont avancé que les deux formes différentes de fonctions d'influence sociale permettaient un impact différentiel de l'influence normative et informationnelle pour les deux types de changements. Les variances de certitude étaient essentiellement des évenements privés influencés avant tout par l'influence informationnelle mais les changements d'opinion étaient publiques (ou bientôt publiques puisque le vote arrivait) et étaient affectés à la fois par l'influence informationnelle et à la fois par l'influence normative. C'EST QUOI L'INFLUENCE INFORMATIONNELLE???

Cognition sociale par et dans les groupes modifier

Le modèle d'Hoffman (1979) est un des premiers. Ce modèle suggère que les groupes décident par accumulation d'informations qui se rapprochent de chacune des alternatives de décision qui sont activement considérées. Quand de l'information est rajoutée à la discussion de groupe, une alternative gagne ou perd de sa valence en fonction de si cette information soutient ou s'oppose à cette alternative. Les alternatives sont donc abandonnées lorsque leur valence diminue trop, et le choix ultime du groupe est la première alternative dont la valence surpasse un seuil d'acceptance. "DISCUSS" est un modèle computationnel de choix de groupe qui fait usage de la métaphore du traitement de l'information (Stasser, 1988; Stasser, in press, a). Les membres du groupe sont représentés par les contenus de leurs mémoires. De la même manière que dans le modèle de valence de Hoffman (1979), l'information est représentée par le degré auquel elle soutient ou s'oppose à chacune des alternatives de décisions. Les préférences des membres sont déterminées par l'information qu'ils ont en mémoire. La dicussion est représentée comme des séries de tours de parole durant lesquels un membre se remémore et rappelle un élément de ses souvenirs. Les autres entendent cet élément et, s'il est nouveau pour eux, ils l'intègrent à leur cognition/représentation/souvenirs et réévaluent leurs préférences. Plus spécifiquement, "DISCUSS" modèlise le choix de groupe comme opérant en trois phases: pré-discussion, discussion et décision. Durant la pré-discussion, les membres ont accès à des informations, bien que les mémoires sont faillibles, et, en fonction du nombre d'informations dont on se rappelle, les membres en garde une partie en mémoire pour un usage ultérieur. Chaque membre forme ainsi une préférence pré-discussion basée sur les informations dont ils se sont rappelées. La discussion se fait sous forme de cycles de tours de parole. Durant chaque tour de parole, le membre s'exprimant partage un élément des informations qu'il a en mémoire. Pour les membres qui n'ont pas encore cet élément en tête, il est rajouté à leurs connaissances et ils réévaluent leurs préférences en prenant en compte ce nouvel élément. Une décision est prise lorsque un nombre suffisant de membres se mettent d'accord (en fonction de la modalité de décision qui a été arrêtée: majorité, pluralité, etc). Il y a aussi une provision de discussion pour sortir d'une impasse (comme dans les jurys sans majorité) si l'accord demandé n'est pas trouvé et qu'aucune nouvelle information n'est ajoutée après un nombre critique de tours de parole. "DISCUSS" permet une série de variations du traitement collectif de l'information. La discussion peut être imagée comme soit une recherche impariale de faits (non-plaidoyer), soit un débat (plaidoyer) en fonction de si les intervenants rapportent n'importe quel élément de leurs connaissances ou s'ils ne rappellent que ceux en faveur de leur préférence actuelle. "DISCUSS" permet également une variaiton naturelle dans les valences que les membres attribuent aux informations. Dans la version nominative de DISCUSS, ces disparités sont résolues lorsqu'un élément est mentionnée durant la discussion, tandis qu'elles ne sont pas résolues dans la version non-nominative (Wittenbaum & Stasser, 1998). DISCUSS imite également différents schémas de tours de parole (Stasser & Taylor, 1991; Stasser & Vaughan, 1996). Les modèles computationnels (comme DISCUSS) offrent une flexibilité considérable dans la représentaiton des processus de groupe mais n'ont pas la concision et la tracabilité des modèles mathématiques comme le schéme de décision sociale.

Modèles de traitement/prélevement de l'information modifier

Le thème de ce travail est que la distribution de l'accès à l'information avant les interactions de groupe a d'importantes conséquences pour la considération et l'usage de l'information durant l'interaction. Larson et al. (1994) ont développé un modèle sur ordinateur afin de générer les probabilités attendues de traitement/prélévement des éléments partagés et non-partagés à travers le temps comme une fonction des nombres d'éléments partagés et non partagés et de la taille du groupe. Leur modèle dynamique de traitement/prélévement de l'information prédit que: (a) tôt dans la discussion, les éléments partagés seront plus probablement discutés que les éléments non partagés; (b) au fur et à mesure de la progression de la discussion, le nombre d'éléments partagés diminuera plus rapidement que le nombre d'éléments non partagés; (c) éventuellement, les éléments non partagés restant seront plus probablement discutés que les éléments partagés restant. Sur base de cette construction du processus de traitement/prélévement collectif, Larson et al. (1994) ont avancé que l'information partagée serait sur-représentée dans les phases précoces de la discussion mais que, si les discussions restent suffisamment longues, l'information non partagée deviendrait de plus en plus susceptible d'émerger.

Résumé de cet historique (le résumé provenant des photocopies) modifier

L'étude de la performance collective en psychologie sociale a été marquée par un aller-retour dynamique entre les investigations empiriques et le développement de modèles formels. Le travail empirique est approximativement divisé en trois catégories. Au début, les études ont eu tendance à se concentrer sur des comparaisons entre groupe et individu. Par exemple, des études ont montré que les groupes étaient plus susceptibles de résoudre un problème que des individus travaillant seuls et que les groupes ont tendance à émettre des jugements d'attitude plus extrêmes que les individus seuls. Ensuite, les comparaisons groupe versus individu ont été remplacées par des questions plus sophistiquées sur la façon dont les réponses individuelles sont (ou devraient être) combinées afin de produire une réponse de groupe. Steiner (1972) et Davis (1969) ont effectué une revue de la littérature des études sur les questions des individus dans les groupes. Enfin, les études récentes se sont concentré plus directement sur l'influence sociale, cognitive, et sur les processus de communication qui forment, transforment et fusionnent progressivement des réponses individuelles en réponse de groupe. Trois perspectives métathéoriques ont guidé les récents efforts empiriques et théoriques. La perspective de la combinaison sociale voit les interactions de groupe comme un moyen de combinaison des réponses individuelles afin de parvenir à une réponse de groupe. La théorie du schème de décision sociale (Davis, 1973) est une bon exemple d'une modélisation formelle fournissant une expression explicite à la perspective de la combinaison sociale. La perspective de l'influence sociale voit les interactions de groupe comme un mécanisme d'influence sociale, modifiant et consolidant les tendances individuelles de réponse sous la pression sociale d'arriver à un consensus. Les modèles dynamiques de changement d'opinion ont fourni des extensions à cette perspective (e. g., Kerr's, 1981, le modèle de schème de transition sociale; et le modèle "JUS" de prise de décision de jury, Hastie et al., 1983). Plus récemment, la perspective de la cognition sociale représente les interactions de groupe comme la scène d'activités cognitives interdépendantes par et parmi les membres du groupe. Les efforts de modélisation qui se sont inspirés de cette perspective incluent DISCUSS (un modèle computationnel de la prise de décision en groupe; Stasser, 1988), et les modèles de traitement/prélevement collectif de l'information (e. g., Larson et al., 1994). Nous soutenons que l'étude de la performance collective a été enrichie par les aller-retours entre la théorie et les données. De plus, les différents points de vue des processus et de la performance proposés par les perspectives de la combinaison sociale, de l'influence sociale et de la cognition sociale fournissent une profondeur et une richesse considérables à notre compréhension de la performance collective.

Types de décisions Judith modifier

Modèle "circumplex" de tâches de groupe, McGrath (1984) modifier

(attention, j'ignore si l'image est libre de droit --> s'il n'est pas mentionné que l'image est libre de droit, c'est qu'elle ne l'est pas (Klein))

Tâche de sélection versus tâche de "scorage" ("rating") modifier

Une tâche de sélection consiste à choisir une ou plusieurs options tandis qu'une tâche de "scorage" consiste à localiser une cible sur un continuum (par exemple, des jugements attitudinaux or de magnitude)(pas de compromis réellement possible); par ailleurs, la sélection implique souvent, de manière implicite ou explicite, d'attribuer un score aux différentes possibilités; de plus, la sélection collective et l'attribution de scores/tâche de jugement collective peuvent encrouager différents types de processus sociaux.

Tâche intellectuelle ("intellective") versus tâche de jugement modifier

Laughin (1980) a proposé de distinguer ces deux types de tâches, l'une (intellectuelle) ayant une seule réponse correcte démontrable, l'autre n'en ayant pas. On peut placer ces types de tâches sur un continuum sur lequel la localisation de la tâche dépend du degré auquel une réponse peut être démontrée correcte ou incorrecte; le degré de démonstrabilité depend quant à lui de à quel point les 4 conditions suivantes sont rencontrées: premièrement, il doit y avoir un système partagé/commun d'inférence ou de connaissance procédurale pour obtenir une réponse correcte; deuxièmement, il doit y avoir suffisamment d'informations pour pouvoir déterminer quelle est la réponse correcte au sein de ce système commun d'inférence; troisièmement, les individus ayant la réponse correcte doivent être capables et motivés à montrer comment l'information donnée mène à la réponse correcte; quatrièmement, les individus ne connaissant pas la réponse correcte doivent être suffisemment familiers avec le système d'inférence pour pouvoir comprendre et accepter la démonstration de la justesse de la réponse. La démonstrabilité de la tâche ne réside pas uniquement dans les caractéristiques de la tâche mais également dans les capacités et motivations des membres du groupe. Ce qu'un groupe traitera comme une tâche "intellectuelle" sera traité comme une tâche de jugement par un autre groupe.

Typologie des tâches de Steiner (p.35-36 des photocopies) modifier

Processus psychologiques impliqués dans la prise de décision collective Abi modifier

1.Polarisation modifier

L'origine du concept modifier

  • La croyance du sens commun

Au départ, les scientifiques et Mr tout le monde croyaient "qu’en groupe les gens prudents, n’avancent pas clairement leur point de vue s’il est différent de celui des autres, suivent plus volontiers la règle du juste milieu en faisant des concessions et en prônant le compromis pour éviter les conflits" [2]

Jusqu’au jour où " un jeune chercheur, Stoner en 1961, présenta des résultats montrant que les individus en groupe prenait des décisions plus risquées qu’individuellement." [2]

  • L’expérience de Stoner

" Stoner a décidé de comparer la prise de risques des individus et des groupes. Il voulait tester le vieil adage que les groupes sont plus prudents que les individus."[3]

Lors de la première partie de l’expérience, les participants étaient invités à répondre individuellement à une série d’histoire problématique, appelés des situations de dilemme. "Chaque problème décrit une décision que doit prendre un personnage fictif et la tâche des participants était de conseiller le protagoniste sur les risque qu’il devrait prendre." [3]

Ensuite, les participants étaient regroupés en petit nombre – souvent par 5 – pour discuter ensemble sur chaque histoire problématique jusqu'à ce qu’ils trouvent un accord.

"La constatation que les groupes étaient dans l'ensemble plus propice au risque qu’un individu a été immédiatement surnommé le « risky-shift phenomenon » c’est-à-dire le phénomène de prise de risque, et il a été suivie par une vague d'enquêtes." [3]

  • La généralisation du phénomène : la polarisation de groupe

" Moscovici et Zavalloni (1969) [4], après avoir analysé cette expérience et plusieurs fois leurs reprises [5] [6] [7] [8] arrivèrent à la conclusion que le phénomène découvert par Stoner n’est pas que limité à la prise de risque, mais correspond à un phénomène plus général – l’accentuation de la tendance initialement dominante dans un groupe - , pouvant advenir quel que soit l’objet de la discussion, et qu’ils appellent la polarisation de groupe." [2]

En d’autres mots, "la découverte de la polarisation a modifié l’idée qu’on se faisait des groupes : pendant longtemps on a cru qu’ils incitaient à la prudence et à la modération et que les consensus qui s’y développaient ne pouvaient être obtenus qu’au prix de concessions mutuelles aboutissant à des compromis plus ou moins formels et satisfaisants. La polarisation montre que ce n’est pas toujours le cas, et que les propos tenus en groupe peuvent être plus risqués, plus affirmés que ceux qui sont tenus individuellement" [9]

Définition de la polarisation modifier

" La polarisation est la tendance des groupes à prendre des décisions qui sont plus extrêmes que les opinions initiales de leurs membres. Elle contredit les hypothèses découlant de la théorie de la conformité (les groupes éviteraient les opinions déviantes) et de la théorie de la normalisation (les groupes moyennes les opinions de leurs membres.)" [10]

Moscovici et Doise (1992) [11] définissent la polarisation en groupe comme "l’accentuation constatée à l’issue d’une discussion de groupe, d’une tendance attitudinale préexistante chez les membres."

D’après Moscocivi et Zavalloni (1969) [4] pour mettre en évidence l’effet de polarisation lors d’une expérience, il faut demander à des participants de s’exprimer "sur tel ou tel sujet, d’abord en situation individuelle (préconsensus). Puis ils doivent aboutir après discussion à une réponse groupale (consensus) dont on vérifie l’impact en interrogeant à nouveau les sujets individuellement (post-consensus)." [9]

Les conséquences de la polarisation modifier

"Quand un effet de polarisation est présent, on constate que : .les attitudes du groupe sont plus extrêmes que celles des individus qui le composent ;

.les individus après une phase de discussion collective restent sur la position commune." [9]

En d’autres mots, "grâce à la mise en évidence de la polarisation de groupe, nous découvrons que la prise de décision en groupe peut procéder de deux phénomènes aux conséquences très différentes : celui de la normalisation qui oriente la décision vers la recherche du plus petit dénominateur commun entre les diverses positions de départ, et celui de la polarisation qui aboutit à des décisions originales par rapport aux points de vue de départ." [2]

Les conditions pour une polarisation modifier

"Pour que la polarisation ait lieu, trois conditions semblent nécessaires :

.que la discussion soit effective et puisse se développer sans entraves ;

.qu’au départ, il y ait une certaine divergence entre les points de vue ;

.que les participants soient impliqués et s’engagent personnellement dans le débat." [9]

Augustinova M. et Oberlé D. (2013) rajoutent une dernière condition. "Cependant, pour qu’il y ait polarisation, cette diversité des points de vie doit s’inscrire dans une tendance générale qui préexiste à la discussion. Plusieurs études ont montré que plutôt que de correspondre à une position majoritaire strictement interne au groupe de discussion, le jugement polarisé s’inscrivait dans l’ « esprit du temps » (le Zeitgeist), c'est-à-dire correspondait aux valeurs émergentes qui caractérisent une société à une époque donnée." [2]

Les différentes explications de la polarisation modifier

  • Le poids de la comparaison sociale et de la dépendance normative

"D'après Sanders et Baron (1977) [12] et leurs partisans, le renforcement de la préférence individuelle résulte du désir de prendre en compte le point de vue des autres pour être apprécié et admiré. Alors la découverte que les autres partagent l'opinion propre tout à un plus grand degré que celui anticipé, et/ou le désir de se rapprocher des autres tout en s'en distinguant a minima de manière positive, conduit à l'adoption d'une position plus extrême." [2]

  • Le poids des arguments persuasifs et de la dépendance informationnelle

Pour Burnstein et Vinokur (1977) [13] " le renforcement de la tendance initiale résulte du fait que chacun au cours de la discussion à l'occasion de prendre connaissance de nouveaux arguments en faveur de cette tendance." [2]

  • L'approche intégrative

L'approche intégrative postule que les deux types de dépendances vues ci-dessus sont " à l’œuvre, même si ce n'est pas dans les mêmes proportions [14] [15] [16]." [2]

  • La contribution d'un facteur intra-individuelle

"Braeur, Judd et Gliner (1998) [17] ont rendu compte de l'impacte de la verbalisation répétée. Il s'agit du fait que plus un individu a l'occasion de répéter le contenu d'une attitude (à l'oral, à l'écrit, ou simplement en y pensant), plus cette attitude se renforce" [2]

  • le rôle de la position prototypique du groupe

"Selon les théories de l'identité sociale et de l'autocatégoriqation sociale [18] [19], au cours de la discussion les membres cherchent à se rapprocher de la position prototypique du groupe, position "idéale", grâce à laquelle le groupe trouve son identité par rapport à d'autres groupes et s'en distingue." [2]

2.Pensée de groupe modifier

La pensée de groupe est un autre processus psychologiques impliqués dans la prise de décision collective. Celle-ci permet de comprendre pourquoi des individus peuvent prendre de mauvaises décisions lorsqu'ils se retrouvent dans un groupe cohésif.

Définition modifier

“La pensée de groupe ou groupthink est un terme inventé par Irving Janis en 1972 [20]. Le terme décrit le processus selon lequel un groupe peut prendre de mauvaises décisions ou des décisions irrationnelles. Dans une situation de pensée de groupe, chaque membre du groupe essaie de conformer son opinion à ce qu’il croit être le consensus du groupe. C’est un « mode de pensée dans lequel les gens s’engagent quand ils sont profondément impliquées dans un groupe cohésif […] et quand la recherche d’unanimité par les membres du groupe bloque leur motivation à évaluer avec réalisme les alternatives qui se présentent à eux. » [20]" [21]

Exemple: la baie des cochons modifier

Prise de décision collective (psychologie)#étude de cas

le modèle de Janis, 1972 modifier

" En examinant plusieurs décisions politiques prises par les principaux responsables gouvernementaux, Janis [20] [22] a fourni un compte rendu logiquement convaincante de la façon dont un consensus prématuré peut menacer la prise de décision." [23]

Ce type de pensée apparait, selon Janis [22], dans les différentes situations organisationnelles où le groupe est responsable d’une décision importante. C'est donc un modèle qui peut être généraliser et qui est important à prendre en compte lors d'une situation de prise de décision collective.[23]

 
Schéma.pensée.de.groupe.Janis.1972
  • les conditions de la pensée de groupe

" Janis [22] émet l'hypothèse que la pensée de groupe tend à se manifester dans les prise de décision collective lorsque plusieurs conditions antécédentes sont présentes." [23] Voici les 5 conditions décrites par Janis et Mann (1977) : [24]

. Une grande cohésion au sein du groupe

. L'isolation du groupe par rapport à des sources externes d'information

. L’absence de procédures méthodiques dans la recherche d'information et dans l’évaluation

. Un leadership directif

. Une situation de stress élevé avec l'espoir de trouver une meilleure solution que celle préconisée par le leader.

  • Les symptômes de la pensée de groupe

Janis décrit les conséquences de la pensée de groupe selon 7 symptômes. [23]

. Recherche incomplète des objectifs

. Absence d'examen des risques du choix favori

. Recherche incomplète des alternatives

. Une pauvres recherche de l'information

. Une polarisation sélective dans le traitement de l'information disponible

. L'échec de la réévaluation des alternatives

. L'échec d'élaboration des plans d'urgence

3. Common Knowledge Effect modifier

  • le partage d'information

Un autre processus important dans la prise de décision est le partage d’information. C’est une des raisons pour laquelle le sens commun croit qu’un groupe prendra une meilleure décision qu’un individu seul. Il est facile de s’imaginer que si chaque membre d’un groupe partage les informations qu’il possède alors le groupe trouvera une solution de meilleure qualité.

Pour étudier les effets de la distribution des informations dans un groupe de décision, Stasser et ses collègues [25] [26] [27] ont crées une méthode avec des conditions contrôlées en laboratoire.

La méthode:

" On confie à des petits groupes des tâches décisionnelles qui ont la forme d’une alternative. Comme par exemple de choisir le meilleur candidat pour le poste de représentant des étudiants [26]. Pour faire leur choix entre les termes de l’alternative, les participants disposent d’informations qui sont des arguments favorables (pro) à l’une et à l’autre option." [2]

Lors d'une première phase le participant est seul, il reçoit un certains nombres d’informations et il est invité à réfléchir à la question posé. Les expérimentateurs contrôlent les informations données à chacun. Certaines informations dites uniques ne sont données qu’à un membre du groupe, d’autres dites communes, sont données à tous les membres du groupe.

Lors d'une deuxième phase les participants sont regroupés pour discuter en groupe et prendre une décision.

«Les études de Stasser ont montré que généralement, les sujets ne mettent pas en commun l'information non partagée. Les groupes sont plus susceptibles de discuter de l'information partagée que de l'information non partagée. Il a expliqué les résultats en fonction d'un modèle d'échantillonnage de l'information [26]. » [28]

  • définition du Common knowledge effect

La théorie de l’effet du sens commun a été proposée à la suite des études de Stasser. Celle-ci a été proposée par Gigone et Hastie (2003) [28] pour « examiner de plus près la relation entre le partage de l'information et de l'influence de l'information sur des jugements de groupe » Ces chercheurs ont voulu tester « l'hypothèse selon laquelle un élément d'information aura plus d'influence sur la décision alors qu'il est partagée que quand il est ne l'est pas. »

L’effet du sens commun peut donc être définit comme «l'influence d'un élément particulier d'information est directement et positivement liée au nombre des membres du groupe qui ont une connaissance de cet élément avant la discussion de groupe et du jugement. "

  • Comment expliquer le common knowledge effect?

. L’avantage probabiliste des informations communes

D’après cette approche, il suffit qu’une personne dans le groupe évoque une information pour que celle-ci soit discutée avec les autres membres du groupe."Par conséquent, la probabilité de discuter une information donnée varie en fonction du nombre des personnes qui la connaissent avant la discussion dans le groupe et la taille de ce dernier. Plus il y a de membres qui connaissent une information avant la discussion, plus celle-ci a des chances d’être évoquée et discutée." (Augutinova …, 2013)

. Les informations communes : avantage social

Etudes de cas modifier

La baie des cochons modifier

Domaines d'étude modifier

Techniques permettant d'améliorer la prise de décision collective Abi modifier

Références modifier

  1. Adla, A.(2010). Aide à la Facilitation pour une prise de Décision Collective : Proposition d’un Modèle et d’un Outil. Thèse de doctorat, Université Paul Sabatier, Toulouse (France)
  2. a b c d e f g h i j et k Augustinova, M & Oberlé, D. (2013). ‘’Psychologie sociale du groupe au travail’’, Bruxelles : De Boeck supérieur.
  3. a b et c Myers,D.G. &Lamm, H. (1976). Group polarization phenomenon, ‘’Psychology bulletin’’,86, 602-627.
  4. a et b Moscovici,S. & Zavalloni, M. (1969).  The group as a polarizer of attitudes, ‘’Journal of Personality and Social Psychology’’,12, 125-135.
  5. Kogan,N. & Wallach, M.A.(1965). The role of information, discussion and consensus in-group risk taking, ‘’Journal of Experimental Social Psychology’’
  6. Kogan, N. & Wallach, M.A. (1967a).  Le comportement de risque dans les petits groups de decision. ‘’Bulletin du C.E.R.P’’, 16, 363-375
  7. Kogan, N. & Wallach, M.A. (1967b). The risky-shift phenomenon in small decision-making groups: a test of information exchange hypothesis. ‘’Journal of Experimental Social Psychology’’, 3, 75-84.
  8. Wallach, M.A., Kogan, N. & Bem, D.J. (1964). Diffusion of responsibility and level of risk taking in groups. ‘’Journal of Abnormal and Social Psychology’’, 68, 263-274.
  9. a b c et d Oberlé, D. & Aebischer, V. (2012). ‘’Le Groupe en psychologie sociale’’, Paris : Dunod.
  10. Ionescu, S. & Blanchet, A. (2006). Nouveau cours de psychologie, Bromberg, M. & Trognon, A. (Eds), ‘’Psychologie sociale’’, Paris : Presses Universitaires de France.
  11. Moscovici, S. & Doise, W. (1992). ‘’Dissensions et consensus’’, Paris, Presses Universitaires Françaises.
  12. Sanders, G. S., & Baron, R. S. (1977). Is social comparison irrelevant for producing choice shifts? Journal of experimental Social Psychology, 13, 304-314.
  13. Burnstein, E., & Vinokur, A. (1977). Persuasive argumentation and social comparison as determinants of attitude polarization, Journal of Experimental Social Psychology, 13, 315-332.
  14. Isenberg, D. J. (1986). Group polarization. A critical review and meta-analysis. Journal of Personality and Social Psychology, 50, 1141-1151.
  15. Lamm, H., & Myers, D. G. (1978). Group-induced polarization of attitudes and behavior. In L. Berkowitz (ed.), Advances in Experimental Social Psychology (vol. 11, pp.145-195). New York, NY: Academics Press.
  16. Myers, D. G. (1982). Polarizing effects of social interaction. In H. Brandstätter, J. H. Davis & G. Stocker-Kreichgauer (Eds), Contemporary problems in group decisions making (pp. 125-161). New York, NY: Academics Press.
  17. Braeur, M., Judd, C. M., & Gliner, M. (1998).  L’influence de la verbalisation répétée sur la polarisation des attitudes. In J .-L. Beauvois, R.-V. Joule, & J.-M. Monteil (Eds), Perspectives cognitives et conduites sociales (vol. 6, pp. 53-73). Lausanne : Delachaux et Niestlé.
  18. Hogg, M. A., Turner, J. C., & Davidson, B. (1990). Polarized norms and social frames of reference: a test of self-categorization theory of group polarization. Basic and Applied Social Psychology, 11, 77-100.
  19. Wetherel, M. S. (1987). Social identity and group polarization. In J. C. Turner, M. A. Hogg, P. J. Oakes, S. D. Reicher & M. S. Wetherel (Eds), Rediscovering the social group. A self-categorization theory (pp. 142-170). Oxford: Oxford Blackwell.
  20. a b et c Janis, I.L. (1972). Victims of groupthink: A psychological study of policy decisions and fiascos, Boston: Houghton Mifflin
  21. Ionescu, S. & Blanchet, A. (2006). Nouveau cours de psychologie. In M. Bromberg, & A. Trognon, (Eds), Psychologie sociale, Paris : Presses Universitaires de France.
  22. a b et c Janis, I.L. (1982). Groupthink (2nd ed.). Boston: Houghton Mifflin
  23. a b c et d Leana, C. R. (1985). A Partial test of Janis’ groupthink model: effects of group cohesiveness and leader behavior on defective decision making, In Journal of Management, vol11, no 1, 5-17
  24. Janis, I.L. & Mann, L. (1977). Decision making: A psychological analysis of conflict, choice and commitment, New York: Macmillan
  25. Stasser, G., Taylor, L.A., & Hanna, C. (1989). Information sampling in structured and unstructured discussions of three-and six-person groups, Journal of Personality and Social Psychology, 57, 67-78.
  26. a b et c Stasser, G.& Titus, W. (1985). Pooling of unshared information in group decision making: Biased information sampling during discussion, In Journal of Personality and Social Psychology , 48, 1467-1478.
  27. Stasser, G & Titus, W. (1987). Effects of information load and percentage of shared information on the dissemination of unshared information during discussion, Journal of Personality and Social Psychology, 53, 81-93.
  28. a et b Gigone, D., & Hastie, R. (2003). The Common Knowledge Effect: Information sharing and group judgment, In Thompson, L. L. (ed.). The Social Psychology of Organizational Behavior, New York: Psychology Press.

Les 1ères Idées pour l'article : modifier

La prise de décision en groupe/ collective
En dynamique de groupe on a vu :
.théories sur la prise de décision dans le groupe

.polarisation dans le groupe

.Performance

.conformité et influence minoritaire

Mettre en lien / avoir comme exemple: Les 12 hommes en colère !!


2ème idée: modifier

Entrée dans le sujet en passant par la dynamique de groupe.

« La notion de dynamique de groupe se rapporte à tous les processus d’interaction propres à une situation de groupe » (Gergen et Gergen, 1981)

Prise de décision collective

  • Différence avec une prise de décision seule
  • Notion du groupe
  • historique : Auteurs, recherches et théories sur la prise de décision
  • Les différents types de décision à prendre en groupe en fonction du contexte et/ou de la tâche
  • Les processus et stratégies de la prise de décisions collective
  • Les phénomènes présents dans la prise de décision

La facilitation sociale, la paresse sociale, la polarisation de groupe, la pensée de groupe, la conformité et l’influence minoritaire

  • La performance du groupe dans les prises de décision

Les biais dans la prise de décision en groupe et les moyens de l’améliorer

3ème idée modifier

  • Introduction

.Définition dynamique de groupe

.Définition de la notion de groupe

.Entrer dans le vif du sujet avec un paragraphe sur la différence avec une prise de décision seule

  • Partie Historique :

Retour historique sur les grands auteurs, les grandes recherches et grandes théories sur la prise de décision collective

  • Partie sur les processus

.Les processus et stratégies de la prise de décisions collective

  • Partie sur les phénomènes présents dans la prise de décision

.facilitation et paresse sociale

.polarisation de groupe

.pensée de groupe

.conformité

.influence minoritaire ….

  • Partie sur la performance du groupe dans les prises de décision

Les biais dans la prise de décision en groupe et les moyens de l’améliorer

  • Partie illustration de la prise de décision : les 12 hommes en colère


Idées au clair modifier

  • sujet de façon définitive : Prise de décision collective

soit modifier la page déjà présente en demandant l'avis dans la partie discussion

soit créer une nouvelle page dans le domaine de la psychologie

  • groupe définitif: Judith et Abigail
  • les sources pertinentes:

Communication and group decision making. Hirokawa et Poole, 1996

Psychologie sociale du groupe au travail, Augustinova et Oberlé, 2013

Group processes: dynamics within and between groups, Brown, 1988

Le groupe en psychologie sociale, Aebischer et Oberlé, 2012

Psychologie sociale Gergen K.J et Gergen M.M., 1981

  • les différentes pages wikipédia en lien avec la prise de décision:

Prise de décision collective => presque rien

polarisation de groupe => presque rien

Pensée de groupe => c'est moyen

Paresse sociale => c'est moyen

Facilitation sociale => presque rien

Influence minoritaire => Bien

Influence sociale => Bien

Performance de groupe => n'existe pas

Conformisme => c'est moyen