Utilisateur:Achauffaut/Brouillon
La Via Columbani est un ensemble de chemins terrestres ou maritimes et fluviaux, empruntés par des pèlerins ou des randonneurs, sur les pas de saint Colomban de Luxeuil.
Inspirés par le grand voyage du moine Colomban à travers l’Europe occidentale au VIè siècle, différentes associations européennes coopèrent pour retrouver le parcours de Colomban et pour proposer des chemins de randonnée soit directement le long de l’itinéraire historique de Colomban soit sur des circuits du patrimoine colombanien.
Dans les pas de saint Colomban
modifierLa via columbani n'est pas un itinéraire de pèlerinage traditionnel mais un projet contemporain invitant à marcher sur les pas du moine Colomban.
Le moine Colomban
modifierSaint Colomban (vers 540 – 615) est un moine irlandais du Haut Moyen-Âge, un des artisans de l’Europe chrétienne qui s’est construite sur des fondations monastiques répandues dans toute la Gaule jusqu’au nord de l’Italie, à l’exemple symbolique de la ville de Saint Gall en Suisse qui porte le nom d’un de ses compagnons irlandais resté sur place comme ermite en 612, lieu où s’établit ensuite une abbaye puis une ville toujours florissante.
Ses lettres aux rois et papes de l’époque, ses instructions et poèmes ainsi que la Vita Columbani écrite 25 ans après sa mort montrent son engagement spirituel et sa quête intérieure à la rencontre des hommes de toutes conditions mais révèlent aussi une parfaite maîtrise des arts libéraux, un humaniste et un visionnaire où, comme dans cette lettre écrite au pape Grégoire le Grand vers 604 citée par les historiens, il est un des premiers à entrevoir l’Europe comme entité culturelle et politique.
Son élévation d’esprit exemplaire peut encore être méditée aujourd’hui notamment quand il écrit à Nantes en 610: « Si tu enlèves la liberté, tu enlèves la dignité ».
La Via Columbani propose de visiter cet héritage oublié tout en offrant l’opportunité de profondes réflexions intérieures au rythme de la marche et de rencontres inoubliables avec des personnes, des cultures et des paysages, richesses complémentaires de l’Europe tout au long de parcours nationaux et régionaux totalisant 8000km à travers 20 régions de 9 pays différents.
L'héritage
modifierDes institutions
modifierEn Irlande
modifierUn patrimoine
modifierFrance
modifierTrois régions sont principalement concernées : les Vosges où Colomban et ses compagnons ont résidé une vingtaine d'années dans les trois monastère de Annegray, Luxeuil-les-Bains et Fontaine; la Brie et ses monastères créés par l'élan du monachisme colombanien; et la Bretagne qui a voué un culte aux reliques de saint Colomban.
Vosges
modifierBretagne
modifierEn Bretagne deux nouveaux monuments, à l’initiative de l’association « Les amis bretons de Colomban » illustrent le voyage de Colomban.
À Carnoët, dans la Vallée des Saints, une fresque est gravée sur le manteau de la statue Sant Koulmnan. À la manière des vitraux, elle évoque la vie de saint Colomban et son grand voyage à travers l’Europe occidentale.
A Saint-Coulomb, la croix saint Colomban de l’anse du Guesclin, d’inspiration celtique, est entourée d’un bas relief en spirale évoquant les étapes marquantes du grand voyage de Colomban.
Brie
modifierAutres
modifierIrlande
modifierItalie
modifierLes premiers marcheurs
modifierRécemment certains grands marcheurs ont commencé à mettre leurs pas dans ceux de saint Colomban et matérialisé ainsi le premier tracé du nouveau chemin européen de Colomban - la Via Columbani.
Claudia et Robert Mestelan sont sans doute les premiers marcheurs modernes en 2007. Ils sont à l’initiative des plaques de bronze balisant certains grands lieux du chemin de Colomban – Bangor, Saint-Coulomb, Luxeuil, Col du Septimer, Bobbio, …
Un groupe de marcheurs de Saint-Gall en suisse a faire le trajet Bangor-Saint-Gall, en 2011 et 212, en relayant les marcheurs.
Barry Sloan a fait cette marche en 2012 pour se rendre en Allemagne et a relaté son pèlerinage dans un livre.
Simon Derache a marché près de 9000 km sur les pas de Saint Colomban – de Bangor à Bobbio en 2014 puis le chemin de l’exil en 2016. Nommé responsable du projet de tracé du chemin européen par l'association des Amis de saint Colomban de Luxeuil, Simon Derache est reparti en 2017 sur la trace des chemins régionaux – celui de Bretagne - le Trobreiz colombanien, puis celui d’Irlande - le Tourus Colombanus. Une trace numérique de tous ces parcours a été enregistrée par Simon Derache.
L'itinéraire historique
modifierLe parcours de Colomban depuis Bangor à Bobbio est étudié à partir de l’hagiographie de saint Colomban écrite par Jonas de Bobbio vers 640, soit 25 ans après la mort de Colomban.
Le moine Attale, successeur de Colomban pour administrer la communauté de Bobbio, demande au moine Jonas, érudit parmi les siens, d’effectuer le parcours du Maître sur le continent afin de recueillir les témoignages des compagnons de saint Colomban, qui sont restés dans différentes communautés. Le moine Jonas de Bobbio va indiquer, dans son hagiographie, les principales villes traversées par Colomban et ses compagnons, c’est la trame de la Via Columbani au XXIe siècle.
Le voyage initiatique
modifierLe premier voyage se déroule vers l’an 590. C’est un parcours initiatique à la rencontre des francs.
Agé d’une cinquantaine d’années, le moine irlandais Colomban est arrivé, avec douze compagnons, sur les côtes de la Gaule en l’an 590 pour évangéliser les francs. Débarqués à Saint-Coulomb près de Saint-Malo, le groupe de moines va traverser le nord de la France pour s’installer à Luxeuil-les-bains dans les Vosges.
Le voyage de l'exil
modifierLe second démarre en l’an 610. C’est un nouveau cheminement d’exil et de fuite, récompensé par un bon accueil sur les terres de Lombardie.
Après vingt ans consacrés à bâtir successivement trois abbayes, Colomban est expulsé par le roi Thierry. Il est conduit par la Loire jusqu’à Nantes mais décide repartir par le nord de la France vers l’Allemagne puis le Luxembourg, l’Autriche, Le Liechtenstein, la Suisse. Enfin Colomban s’arrête en Italie du Nord à Bobbio où il fonde sa dernière abbaye et y meurt en l’an 614.
Une thèse à Angers - CARTE
Les chemins contemporains
modifierLes itinéraires d’aujourd’hui se classent en deux catégories : d’une part les deux grands chemins de pèlerinage qui suivent l’itinéraire historique, d’autre part des chemins régionaux qui visent plus à faire découvrir le patrimoine colombanien.
Les chemins de l’itinéraire historique
modifierLe chemin initiatique
modifierIrlande
Angleterre
France
Le chemin de l’exil
modifierFrance
Allemagne
Suisse
Italie
Les chemins complémentaires du patrimoine colombanien
modifierIrlande
Bretagne
Brie
Vosges
Autres cheminements
modifierInitiés par les marcheurs pionniers les différents chemins sont destinés aux piétons. Cependant d’autres itinéraires ou destinations sont proposés aux différents types de locomotion.
moto
vélo
bateau de mer
bateau de rivière
L'organisation internationale
modifierLe balisage
modifierDes balises réelles
modifierUn balisage virtuel
modifierLa gouvernance
modifierUne fédération européenne
modifierDes associations nationales et régionales
modifierFrance
modifierLuxeuil-les-bains Bretagne
Brie