Unitaires (République helvétique)

Sous la République helvétique, le terme d'unitaires désignent les personnalités en faveur de l'État central suisse. Ils s'opposent aux fédéralistes.

Positionnement politique

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Caricature avec le Premier Consul Napoléon Bonaparte jouant avec un balancier sur lequel sont assis un fédéraliste (à gauche avec une perruque et habit noir) et un unitaire (à droite avec un bicorne).

Les unitaires se forment après le deuxième coup d'État des et [1]. Ils prônent un État centraliste et unitaire (d'où leur nom), et partagent les idées des Lumières et les idéaux de la Révolution française[1]. Dans cette optique, ils soutiennent la Constitution de la Malmaison[1]. Ils s'inscrivent ainsi en opposition au fédéralistes[2].

Leur combat s'achève par la promulgation de l'Acte de médiation par Bonaparte en , qui redonne à la Suisse un caractère fédérale[1].

Membres notoires

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Parmi leurs rangs, on trouve Albrecht Rengger, Bernhard Friedrich Kuhn (de), Pierre-Maurice Glayre, Paul Usteri et Philipp Albert Stapfer[1],[3].

Références

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  1. a b c d et e Lucas Chocomeli (trad. Pierre-Georges Martin), « Unitaires » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
  2. Bernard Léchot, « La Suisse, entre révolution et tradition », sur swissinfo.ch, (consulté le ).
  3. Alain-Jacques Czouz-Tornare, « Du centralisme au fédéralisme : quand le Premier Consul reformulait les institutions politiques de la Suisse entre 1801 et 1803 », Napoleonica La Revue, vol. 5, no 2,‎ , p. 147-156 (ISSN 2100-0123, DOI 10.3917/napo.092.0147, lire en ligne, consulté le ), § 22.

Annexes

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Liens externes

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Articles connexes

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