Tristan da Cunha

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Tristan da Cunha
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Illustration représentant Tristan da Cunha avec l'éléphant Hanno en arrière-plan.

Nom de naissance Tristão da Cunha
Naissance vers 1460
Décès
Nationalité Drapeau du Portugal Portugaise

Découvertes principales Sainte-Hélène,
archipel Tristan da Cunha
Pour le compte de Drapeau du Portugal Portugal
Autres activités ambassadeur extraordinaire à Rome (1514)

Tristan da Cunha (en portugais Tristão da Cunha) (né v. 1460 - mort en 1540) est un navigateur portugais du XVIe siècle, qui participa aux premières grandes expéditions portugaises.

Biographie modifier

En 1506, naviguant du Brésil vers le cap de Bonne-Espérance, il découvre, dans l'Atlantique Sud à 2 000 km de Sainte-Hélène et 2 800 km des côtes de l'Afrique du Sud, les îles qui portent maintenant son nom (archipel Tristan da Cunha[1]). Il n'a pas pu y aborder en raison d'une tempête. La même année, il navigue avec Afonso de Albuquerque, au cours du voyage où celui-ci prend, pour le compte du Portugal, l'îlot de Socotora (Socotra) à l'entrée de la mer Rouge et, en 1507, Ormuz à l'entrée du golfe Persique, verrouillant ainsi les voies maritimes arabes du long de l'Afrique. Envoyé en Inde, par le roi Emmanuel Ier « le Fortuné », au secours de Francisco de Almeida, il a exploré les côtes du Mozambique et de Madagascar.

A Mélinde, il dépose trois envoyés avec mission de rejoindre l'Abyssinie mais ils n'y parvinrent jamais. Il s'empare aussi de Brava mais échoue devant Mogadoxo puis extermine la garnison de Socotora à l'exception d'un vieil aveugle[2].

En 1508, il transporte en Inde le vice-roi Albuquerque, et se signale dans cette contrée par son courage.

En 1514, il est choisi comme ambassadeur extraordinaire à Rome, pour faire hommage au pape Léon X des nouvelles conquêtes des Portugais, et à son retour il est nommé membre du conseil intime de la couronne.

Tristan da Cunha dans la culture populaire modifier

Tristan d'Acunha est le héros de l'opéra Jessonda de Louis Spohr (1823).

Notes et références modifier

  1. Emeline Férard, « Cette île reculée va devenir l'un des plus grands sanctuaires marins au monde », sur Geo.fr, (consulté le )
  2. Jean Amsler, La Renaissance (1415-1600), tome II de Histoire Universelle des Explorations publiée sous la direction de L.-H. Parias, Paris, Nouvelle Librairie de France, 1957, p. 103.

Annexes modifier

Articles connexes modifier

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