Tom Seddon

personnalité politique néo-zélandaise

Thomas Edward Youd Seddon, dit Tom Seddon, né à Kumara le et mort à Wellington le [1],[2], est un avocat et homme politique néo-zélandais.

Tom Seddon
Illustration.
Fonctions
Député à la Chambre des représentants

(16 ans, 4 mois et 24 jours)
Circonscription Westland
Prédécesseur Richard Seddon
Successeur James O'Brien (en)

(3 ans et 10 jours)
Circonscription Westland
Prédécesseur James O'Brien
Successeur James O'Brien
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Kumara (Nouvelle-Zélande)
Date de décès (à 87 ans)
Lieu de décès Wellington (Nouvelle-Zélande)
Parti politique Parti libéral
Père Richard Seddon
Diplômé de université Victoria de Wellington
Profession solliciteur

Biographie

modifier

Il est le fils de Richard Seddon, qui devient Premier ministre de Nouvelle-Zélande lorsque Tom n'a encore que 8 ans. Il étudie le droit à l'université Victoria de Wellington, mais interrompt ses études à la mort de son père en 1906 pour se présenter à l'élection législative partielle qui en résulte. Il est alors élu député de Westland à la Chambre des représentants, avec l'étiquette du Parti libéral dont son père avait été le chef. À l'âge de 22 ans, il est le plus jeune député de cette législature[2],[3] et le troisième plus jeune député de l'histoire de la Nouvelle-Zélande (derrière James Stuart-Wortley, élu à l'âge de 20 ans en 1853 et Hana-Rawhiti Maipi-Clarke, élue à l'âge de 21 ans en 2023)[4],[5].

Soldat durant la Première Guerre mondiale, il est affecté à la compagnie B du 9e bataillon du régiment d'infanterie de Wellington et déployé en janvier 1916 à Suez avec le grade de lieutenant. Il est promu capitaine avant d'être démobilisé en 1919 et de revenir en Nouvelle-Zélande, où il termine ses études de droit et intègre en 1922 un cabinet d'avocats à Greymouth. Il est battu dans sa circonscription par un candidat du Parti travailliste aux élections de 1922, retrouve son siège à celles de 1925 puis le perd définitivement en 1928. De 1930 à 1963 il est le président de la Commission des Pensions aux Anciens Combattants[1],[6],[7].

Voir aussi

modifier

Références

modifier