Thrombose de la veine jugulaire

La thrombose de la veine jugulaire est l'apparition d'un caillot sanguin dans la veine jugulaire interne (VJI)[1].

Thrombose de la veine jugulaire

Complications Embolie pulmonaire[1]
Traitement
Diagnostic Ultrason, CT scan[1]
Différentiel Syndrome de la veine cave supérieure, médiastinite, cellulite[Laquelle ?][1]
Traitement Généralement anticoagulation[1]
Épidémiologie
Fréquence 7,5 % de personnes ayant à la fois un cathéter veineux central et un cancer[1]
Classification et ressources externes

Wikipédia ne donne pas de conseils médicaux Mise en garde médicale

Les causes les plus fréquentes sont un cancer ou la présence d'un cathéter veineux central dans la veine concernée[1]. D’autres facteurs de risque comprennent la présence du facteur V de Leiden, les blessures au cou, le syndrome d’hyperstimulation ovarienne ou l'utilisation de drogues par voie intraveineuse[1].

Les cas qui surviennent à la suite d’une infection sont connus sous le nom de syndrome de Lemierre[1].

Signes cliniques

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De nombreuses personnes ne présentent que peu ou pas de symptômes, mais d’autres développent un gonflement, une sensibilité et une rougeur du cou[1]. Une zone dure le long de la veine peut être ressentie[1]. En cas d’infection d’autres symptômes peuvent inclure de la fièvre et des maux de tête[1].

Complications

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Les complications peuvent inclure une embolie pulmonaire[1],[2].

Diagnostic

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Le diagnostic peut être suspecté sur la base de l'élévation du taux sanguin des D-dimères et confirmé par échographie vasculaire ou scanner[1].

Traitement

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Le traitement chez les personnes présentant un faible risque de saignement consiste généralement en un anticoagulant pour 4 à 12 semaines. Les médicaments utilisés peuvent inclure l'héparine, le coumaphène ou un inhibiteur du facteur Xa[1]. Si possible, le cathéter veineux central doit être retiré[1]. Aucun traitement spécifique n(est nécessaire chez les personnes asymptomatiques[1]. La thrombolyse ou la chirurgie sont rarement recommandées[1].

Épidémiologie

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La thrombose de la veine jugulaire a touché 7,5 % des personnes porteuses à la fois d'un cathéter veineux central et d'un cancer[1]. Le risque de décès chez les personnes concernées est d’environ 44 % et est plus élevé chez les personnes souffrant d’autres problèmes de santé[1]. Les premiers cas infectés de thrombose de la veine jugulaire ont été décrits en 1936[3].

Références

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  1. a b c d e f g h i j k l m n o p q r s et t (en) Y. Lee et W.J. Siddiqui, « Internal Jugular Vein Thrombosis », StatPearls,‎ (PMID 31082155)
  2. (en) William R. Reinus, Clinician's Guide to Diagnostic Imaging, Springer Science & Business Media, (ISBN 978-1-4614-8769-2, lire en ligne), p. 166
  3. (en) Daniel Caplivski et W. Michael Scheld, Consultations in Infectious Disease: A Case Based Approach to Diagnosis and Management, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-990910-0, lire en ligne), p. 118