The Devil Went Down to Georgia

chanson country

The Devil Went Down to Georgia est une chanson écrite et interprétée par Charlie Daniels Band et publiée en 1979 sur leur album[1] Million Mile Reflections.

The Devil Went Down to Georgia

Single de Charlie Daniels
extrait de l'album Million Mile Reflections
Face B Rainbow Ride
Sortie 21 mai 1979
Durée 3:37
Genre Musique country, rock sudiste
Auteur-compositeur Charlie Daniels
Tom Crain
"Taz" DiGregorio
Fred Edwards
Charles Hayward
James W. Marshall
Producteur John Boylan
Label Epic

Pistes de Million Mile Reflections

La chanson est composée en ré mineur. Vassar Clements avait d’abord composé la mélodie une octave en dessous, pour "Lonesome Fiddle Blues". The Charlie Daniels Band l’a fait monter d’une octave et ajouta des paroles. Les paroles sont presque dites, plutôt que chantées, et racontent l’histoire d’un garçon, Johnny, qui un jour affronte le diable au violon. S’il gagne, Johnny remportera un violon (un fiddle) d’or ; s’il perd, le diable aura son âme. Deux passages instrumentaux figurent les passages de Satan et de Johnny.

La chanson est le plus gros succès du groupe : elle atteint le troisième rang du Billboard Hot 100[2]. Elle est aussi utilisée dans le film Urban Cowboy. La chorégraphe du film, Patsy Swayze, indique qu’elle a adapté le tempo à la chanson. Daniels lui ayant demandé « À quelle vitesse peux-tu danser ça ? », elle lui a répondu « À quelle vitesse est-ce que tu peux le jouer ? ».

La chanson

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Cette chanson raconte comment le Diable va chercher des âmes en Géorgie. Il n’a pas pu en obtenir ces derniers temps, et cherche donc à en obtenir à tout prix. Il rencontre alors un jeune joueur de fiddle, Johnny, qui joue de façon impressionnante. Le Diable dit alors à Johnny que lui aussi joue du fiddle. Il lui propose alors un concours de fiddle, sûr qu’il jouera mieux que le jeune garçon. Si Johnny gagne, le Diable lui donnera un fiddle d’or massif, mais s’il perd, il donnera son âme au Diable. Bien qu’il redoute qu’accepter le pari soit un péché, Johnny accepte, répliquant fièrement au Diable qu’il va regretter, car « il est le meilleur qu’il y ait jamais eu ». Le Diable commence le duel en jouant un morceau sinistre et puissant, accompagné par des démons musiciens. Mais, malgré ça, le Diable est battu à plate couture par Johnny. Le Diable reconnaît qu’il est largement surclassé, et tenant parole, il donne un beau violon d’or à Johnny. Celui-ci dit au Diable qu'il est le bienvenu pour un match retour.

Références

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La chanson traite du thème traditionnel du pacte avec le Diable. Charlie Daniels affirme dans ses interviews « Je ne sais pas d’où ça vient, mais ça existe. », "I don’t know where it came from, but it just did. En fait, je pense que je pourrais me souvenir d'où ça vient, peut-être d'une vieille poésie appelée la Montagne Whippoorwill que Stephen Vincent Benét a écrit il y a longtemps (1925), que j’ai lu au lycée. Ça ou Jersey[3].

La chanson de Johnny est aussi une compilation de succès traditionnels :

  • Fire on the mountain, run boys run— de Fire on the Mountain, un morceau de bluegrass joué au fiddle, datant au moins du début du XIXe siècle[4] ;
  • The devil's in the house of the rising sun — est tiré de The House of the Rising Sun, une chanson folk américaine ;
  • Chicken in the bread pan pickin' out dough/Granny does your dog bite? No, child no est un vieux couplet folk.