Taphrinomycotina

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Taphrinomycotina

Pêcher (Prunus persica) subissant une attaque de Taphrina deformans, agent de la cloque du pêcher.

Classification
Règne	Fungi
Sous-règne	Dikarya
Division	Ascomycota

Sous-division

Taphrinomycotina
O.E.Erikss. & Winka, 1997^[1]

Les Taphrinomycotina, également nommés archiascomycètes^{[réf. nécessaire]}, constituent une sous-division des Ascomycota.

Taxinomie modifier

Article détaillé : Ascomycota (classification phylogénétique).

De récentes études de phylogénie moléculaire suggèrent que ce groupe est monophylétique et se situe à la base de la division des Ascomycota^[2]^,^[3].

Il s'agit d'un groupe d'ascomycètes primitifs, constitué de quatre classes^[4] :

Les Schizosaccharomycetes sont des levures qui se reproduisent par fission alors que la plupart des autres levures (essentiellement dans la sous-division des Saccharomycotina) se reproduisent par bourgeonnement.
Les Pneumocystidomycetes sont des parasites de mammifères dont on ne connait qu'un seul genre : Pneumocystis.
Les Neolectomycetes sont les seuls à former des structures reproductrices pluricellulaires. La classe ne comprend qu'un seul genre : Neolecta.
Les Taphrinomycetes sont des parasites de plantes dimorphiques, ils présentent un stade levure non parasite et un stade filamenteux (hyphal) dans les plantes infectées.
Les Archaeorhizomycetes vivent dans le sol à proximité des racines mais ne forment pas de mycorhizes.

Le genre Saitoella n'était rattaché à aucune de ces classes en 2007^[4], en 2014 il est considéré comme pouvant être inclus dans les Taphrinomycetes^[5]^,^[6].

Voir aussi modifier

Références modifier

↑ (en) Eriksson, O.E. & K. Winka, « Supraordinal taxa of Ascomycota », Myconet, vol. 1,‎ 1997, p. 1-16
↑ (en) Lutzoni, F., et al., « Assembling the fungal tree of life: progress, classification, and evolution of subcellular traits », Amer. J. Bot., vol. 91,‎ 2004, p. 1446–1480 (DOI 10.3732/ajb.91.10.1446)
↑ (en) James, T.Y., et al., « Reconstructing the early evolution of Fungi using a six-gene phylogeny », Nature, vol. 443,‎ 2006, p. 818–822 (PMID 17051209, DOI 10.1038/nature05110)
↑ ^{a et b} D.S. Hibbett, et al., « A higher-level phylogenetic classification of the Fungi », Mycological Research, vol. 111, n^o 5 (2007), p. 509-547. [PDF] Lire.
↑ Cletus P. Kurtzman et Christie J. Robnett, « Saitoella coloradoensis sp. nov., a new species of the Ascomycota, subphylum Taphrinomycotina. », Antonie van Leeuwenhoek,‎ 2012 (DOI 10.1007/s10482-011-9694-7)
↑ (en) Référence MycoBank : Saitoella

Liens externes modifier

(en) Référence Index Fungorum : Taphrinomycotina
(en) Référence Tree of Life Web Project : Taphrinomycotina
(fr + en) Référence ITIS : Taphrinomycotina
(en) Référence NCBI : Taphrinomycotina (taxons inclus)

Portail de la mycologie

[1] (en) Eriksson, O.E. & K. Winka, « Supraordinal taxa of Ascomycota », Myconet, vol. 1,‎ 1997, p. 1-16

[Lutzoni_2004-2] (en) Lutzoni, F., et al., « Assembling the fungal tree of life: progress, classification, and evolution of subcellular traits », Amer. J. Bot., vol. 91,‎ 2004, p. 1446–1480 (DOI 10.3732/ajb.91.10.1446)

[James_2006-3] (en) James, T.Y., et al., « Reconstructing the early evolution of Fungi using a six-gene phylogeny », Nature, vol. 443,‎ 2006, p. 818–822 (PMID 17051209, DOI 10.1038/nature05110)

[Hibbett-4] {a et b} D.S. Hibbett, et al., « A higher-level phylogenetic classification of the Fungi », Mycological Research, vol. 111, n^o 5 (2007), p. 509-547. [PDF] Lire.

[5] Cletus P. Kurtzman et Christie J. Robnett, « Saitoella coloradoensis sp. nov., a new species of the Ascomycota, subphylum Taphrinomycotina. », Antonie van Leeuwenhoek,‎ 2012 (DOI 10.1007/s10482-011-9694-7)

[6] (en) Référence MycoBank : Saitoella

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