Special Boarding Unit

Special Boarding Unit
Image illustrative de l’article Special Boarding Unit

Création
Pays Japon
Branche Force maritime d'autodéfense japonaise
Type forces spéciales
Couleurs

L'unité d'embarquement spéciale (特別警備隊, Tokubetsukeibitai?) (SBU) est une unité des forces spéciales créée par la force maritime d'autodéfense japonaise le à la suite d'une précédente incursion de navires espions survenue dans la péninsule de Noto en 1999[1],[2]. L'unité est créée afin de jouer un rôle similaire à celui joué par les SEAL ou le SBS britannique[3]. Sa structure est basée sur celle de la SBS[4]. Ils sont basés à Etajima, à Hiroshima[5].

Leurs rôles impliquent des missions d'anti-terrorisme maritime, y compris des opérations dans lesquelles des armes sont impliquées[6]. Cependant, leurs tâches et responsabilités chevauchent celles de l'équipe spéciale de sécurité, l'unité antiterroriste des garde-côtes japonais[7].

La SBU étant une unité des forces spéciales, l'acquisition d'informations ayant trait au personnel, à l'entraînement et aux armes utilisées est prohibée car elles sont hautement classifiées[8]. Lors d'apparitions publiques, son personnel porte la cagoules afin de protéger son identité[5].

Relations étrangères modifier

 
Des membres du SBU lors d'exercices RIMPAC 2018.

Le SBU est impliqué dans des affaires liées à la défense de l'Asie-Pacifique, et des représentants ont été envoyés au Forum de défense d'été 2002 pour l'Asie-Pacifique[9] et au Forum de défense pour l'Asie-Pacifique, en 2004[10].

Formation modifier

En 2014, le SBU comptait dix pelotons avec un quartier général principal[11].

Armes et équipements modifier

La SBU utilise des HK MP5A5 et HK MP5SD6 comme pistolets-mitrailleurs principaaux[12]. Leurs fusils de service sont le Howa Type 89[4],[13],[5] et le Heckler & Koch HK416[14], tandis que leur arme de poing est le SIG Sauer P226R[5],[4] .

Des fusils de précision ont été achetés pour le SBU dans le cadre du budget de la défense de 2004 pour la JMSDF, mais le type choisi n'a pas été révélé au public[15], bien que l’on sache qu’ils utilisent le Heckler & Koch MSG-90[14].

La SBU utilise des bateaux semi-rigide pour les opérations maritimes[13] tandis que les hélicoptères Mitsubishi H-60 servent en soutien aérien lors de missions d'abordage[16].

Notes et références modifier

(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de la page de Wikipédia en anglais intitulée « Special Boarding Unit » (voir la liste des auteurs).

  1. « Special Operations Units and Intelligence Organizations in Japan », (consulté le )
  2. James Brooke, « Japan Says a Mystery Boat Fired Rockets at Its Ships », The New York Times, (consulté le )
  3. Kakumi Kobayashi & Masato Kurosaki, « Secrecy hampers SDF death probe », Kyodo News & The Japan Times, (consulté le )
  4. a b et c « The new Tokyo Marui AEG: MP5 Japanese Police/Military Version » [archive du ], Renegade Recon, (consulté le )
  5. a b c et d (ja) « ja:海上自衛隊 特殊部隊 解説 » [archive du ] (consulté le )
  6. (ja) « ja:「海上自衛隊特別警備隊関係の課程学生の死亡事案について」 », Ministère japonais de la Défense (consulté le )
  7. Nao Shimoyachi, « GSDF inaugurates undercover antiterrorist squad », The Japan Times, (consulté le )
  8. (ja) « ja:「答申書 『大湊における寒冷地実習に関する特別警備隊一般命令』の一部開示決定に関する件」 » (consulté le )
  9. « Special Operations Forces Roles in Operations other than War » [archive du ] (consulté le )
  10. Maj. Jeremy L. Simmons, « PASOC: Confronting Terrorism and its Links to Transnational Threats » [archive du ] (consulté le )
  11. (ja) « 特別警備隊の編制に関する訓令 », Japanese Ministry of Defense (consulté le )
  12. (ja) « 日本国の精鋭部隊&特殊部隊 » [archive du ] (consulté le )
  13. a et b (ja) « 特警隊広報展示高速ボートで不審船へ黒ずくめ武装隊員 素早く乗船、無力化 » [archive du ] (consulté le )
  14. a et b https://jieitaisaiyou.com/%E6%B5%B7%E4%B8%8A%E8%87%AA%E8%A1%9B%E9%9A%8A-%E7%89%B9%E5%88%A5%E8%AD%A6%E5%82%99%E9%9A%8A/
  15. (ja) « 特別レポート(1) 契約本部16年度契約実績を読む » [archive du ] (consulté le )
  16. (ja) « どう取り組む 海賊対策<中>排除できない「交戦」 制約多い特警隊の派遣 » [archive du ] (consulté le )