Shōhachi Kimura

peintre japonais
Shōhachi Kimura
Autoportrait de Kishida
Shōhachi Kimura
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 65 ans)
Période d'activité
Nom dans la langue maternelle
木村荘八Voir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Shōhei Kimura (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Akebono Kimura (en) (sœur aînée)
Sōta Kimura (d) (frère aîné)
Sōjū Kimura (d) (frère cadet)
Sotoji Kimura (frère cadet)Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction

Shōhachi Kimura (en japonais Kimura Shōhachi 木村 荘八, né le , mort le ) est un peintre, critique d’art et essayiste japonais.

Biographie modifier

Kimura Shōhachi naît à Tōkyō dans le quartier de Nihonbashi. Il est le fils de Kimura Shōhei (1841-1906), un entrepreneur prospère, grossiste en viande et fondateur en 1887 de la compagnie de pompes funèbres Tōkyō Hakuzen.

Après le collège, il entre à l’Atelier de peinture à l’occidentale de la Société du cheval blanc (Hakuba-kai), où il suit les cours du peintre Kuroda Seiki. L’année suivante, il se lie d’amitié avec Kishida Ryūsei et participe aux expositions de la Société du fusain (Hyūzan-kai). Il travaille dans un style qualifié au Japon de « post-impressionniste » évoquant le fauvisme. Fasciné par certains artistes européens comme Van Gogh, il est en revanche très critique vis-à-vis du futurisme et du cubisme. En 1915, il fonde avec Kishida la Société de l’herbe et de la terre (Sōdosha). À l’instar de son ami Kishida, il se met à peindre dans un style très réaliste. Ses œuvres sont conservées dans de nombreux musées publics, à commencer par le Musée national d'art moderne de Tōkyō. Au début des années 1920, les liens avec Kishida se distendent. Kimura se tourne vers l’illustration. Il réalise notamment les illustrations d’Une histoire singulière à l’est du fleuve (Bokutō kitan, 1937) de Nagai Kafū.

Kimura a également beaucoup écrit sur l'art tout au long de sa vie. Son journal en particulier fournit de nombreux détails sur la vie artistique des années 1910[1]. Après la Seconde Guerre mondiale, il poursuit son œuvre d’essayiste, retraçant avec talent la vie des quartiers populaires et de plaisir au cours de l’ère Meiji.

Références modifier

  1. Tōkyō bunkazai kenkyūjo (éd.), Kimura Shōhachi nikki (Journal de Kimura Shōhachi), Nikkō, Kosugi Hōan kinen bijutsukan, 2003.

Liens externes modifier