Sextus Furius

consul romain en 488 av. J.-C.

Sextus Furius Medullinus ou Fusus est un homme politique romain, consul en 488 av. J.-C.

Sextus Furius
Fonctions
Consul
avec Spurius Nautius Rutilus
Sénateur romain
Biographie
Naissance
Décès
Lieu inconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Époque
République romaine archaïque (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Période d'activité
Famille
Père
InconnuVoir et modifier les données sur Wikidata
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Gens
Statut

Famille modifier

Il est le premier membre de la gens des Furii à atteindre le consulat. La gens Furia est l'une des plus anciennes et nobles familles patriciennes de Rome. Ses membres tiennent les plus hautes fonctions de l'État pendant toute la période de la République romaine. Elle est originaire de Tusculum comme l'indiquent les nombreuses inscriptions sépulcrales trouvées. Le cognomen Medullinus n'est pas certain, il a pu également porter celui de Fusus[1].

Biographie modifier

En 488 av. J.-C., il est élu consul avec Spurius Nautius Rutilus pour collègue[1],[a 1]. Les consuls prennent la tête des troupes levées par les consuls de l'année précédente afin d'affronter les Volsques commandés par Coriolan. Une ambassade, constituée uniquement de consulaires, est envoyée dans le camp volsque pour traiter avec Coriolan. Parmi les envoyés se trouvent Marcus Minucius Augurinus, Postumius Cominius Auruncus, Spurius Larcius Flavius, Publius Pinarius Mamercinus Rufus et Quintus Sulpicius Camerinus Cornutus[a 2],[1]. Coriolan et ses troupes se retirent finalement et Medullinus en profite pour lancer des raids contre les Volsques[1].

Notes et références modifier

  • Sources modernes :
  1. a b c et d Broughton 1951, p. 19.
  • Sources antiques :
  1. Denys d'Halicarnasse, Antiquités romaines, VIII, 16
  2. Denys d'Halicarnasse, Antiquités romaines, VIII, 22, 4-5

Bibliographie modifier

  • (en) T. Robert S. Broughton, The Magistrates of the Roman Republic : Volume I, 509 B.C. - 100 B.C., New York, The American Philological Association, coll. « Philological Monographs, number XV, volume I », , 578 p.

Voir aussi modifier