Sas bancaire
Un sas bancaire est initialement un système de sécurité à deux portes, permettant de filtrer les entrées dans une banque, avec des systèmes de contrôle d'accès.
Histoire
modifierDès 1968 en Allemagne[1] mais principalement à la fin des années 1980, et avec les mutations du marketing bancaire qui font évoluer les agences vers plus d'automatisation, il devient un local tampon sécurisé, aménagé en « mur d'argent » pour fournir au public un accès confortable aux automates de gestion des comptes bancaires et particulièrement de fourniture de billets de banque[2],[3].
Description
modifierEn comparaison des terminaux placés en façade, souvent en limite de voie publique, le sas améliore les conditions de confort et de sécurité tant par la protection des usagers et du matériel des intempéries, que par un traitement optimisé des problèmes de sécurité des personnes et de leurs retraits d'argent.
Outre les aspects techniques demandés pour sa mise en œuvre, son évolution, pour des questions de rentabilité, vers une zone d'accès en libre-service bancaire dans le cadre d'une gestion multi-canal a modifié profondément les usages de travail et métiers des salariés de la banque[4],[5].
Mais l'aspect sécuritaire peut avoir des effets secondaires non désirés, comme l'interdiction d'ouverture du sas en fonction de l'aspect extérieur de personnes désireuses d'effectuer des transactions[6].
Notes et références
modifier- La sécurité des guichets automatiques Mobotix.com
- Les agences bancaires automatisées expoprotection.com
- L'agence bancaire est morte, vive l'agence bancaire ! La Tribune, 27 septembre 2011
- Vers une redéfinition de l’agence bancaire Ing-direct
- « Convention collective nationale de la banque du 10 janvier 2000. Étendue par arrêté du 17 novembre 2004 JORF 11 décembre 2004. - Textes Attachés - Accord du 4 avril 2011 relatif à la sécurité des agences bancaires », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
- Catherine Coroller, « Sas fermé à la banque pour une femme voilée », sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).